Des repères de qualité définis pour la valorisation des vivres de souveraineté

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Dans le cadre du Programme de valorisation des vivres de souveraineté pour une alimentation suffisante, saine, durable des populations des pays africains au Sud du Sahara, mis en oeuvre par Inades-Formation, cinq produits agricoles (Haricot/niébé, sorgho, mil, fonio, poulet local) ont été ciblés et des initiatives de leur valorisation sont en cours dans le réseau Inades-Formation.

L’une des finalités de ce travail sur la valorisation des vivres de souveraineté, c’est que la consommation des produits issus de ces vivres prenne place dans les habitudes alimentaires des populations rurales et urbaines. Cela ne sera possible que si les producteurs et les transformateurs locaux de ces vivres mettent à la disposition des consommateurs, des produits de qualité et attractifs par rapport aux autres produits alimentaires.

En effet, dans un contexte de libéralisation, où les produits importés sont parfois relativement de meilleure qualité, et la compétitivité au niveau des prix de plus en plus aiguë, l’amélioration de la qualité des produits locaux est un levier de leur attractivité. À défaut, les consommateurs risquent de se tourner davantage vers les produits importés.

Or, il est clair que dans l’immédiat, les exploitants familiaux et les petites unités de transformation artisanale ne sont pas en mesure d’appliquer les procédures industrielles et les normes internationales de qualité. En termes d’alternative, les acteurs autour des vivres de souveraineté doivent développer diverses pratiques pour améliorer ou maintenir la qualité de leurs produits, mieux les valoriser et ainsi saisir les opportunités rémunératrices offertes par le marché.

C’est dans ce contexte qu’un document sur les repères de démarche qualité pour les vivres de souveraineté a été élaboré par le Secrétariat général d’Inades-Formation pour donner aux Bureaux nationaux et aux différents acteurs autour des vivres de souveraineté, les orientations nécessaires en matière de bonnes pratiques pour garantir la qualité des produits mis à la consommation.

La mise en œuvre d’une démarche qualité dans la valorisation des vivres de souveraineté va permettre à la fois :

  • de garantir au consommateur l’origine et les caractéristiques des produits ;
  • d’emmener les consommateurs à avoir confiance dans la consommation des vivres de souveraineté au regard des qualités qu’ils reconnaissent en ces produits ;
  • au producteur de valoriser ses efforts de qualité par une meilleure rémunération ;
  • d’élaborer un cahier des charges précis et adapté, permettant d’assurer une stabilité de la qualité de ces produits.

En effet, en Afrique, les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la qualité des produits agroalimentaires, du fait de l’élévation des niveaux de vie, de l’urbanisation et de l’émergence d’un comportement consumériste, de l’effet des médias et des associations de consommateurs. Les exploitants agricoles et autres opérateurs doivent prendre en compte les normes de qualité pour assurer leurs débouchés sur les marchés locaux et même à l’exportation.

Les principaux critères d’identification d’un produit de qualité sont de deux ordres : les critères généraux et les critères spécifiques. Les critères généraux d’un produit de qualité sont le plus souvent observables à vue d’œil alors que les critères spécifiques sont perçus à partir d’analyses souvent dans des laboratoires spécialisés. Ces différents critères sont les suivants :

Les critères généraux

  • Produit sain et propre à la consommation humaine.
  • Produit sans odeurs ni de saveurs anormales
  • Produit homogène (taille, forme, couleur des grains, etc.)

Les critères spécifiques

  • Taux d’humidité en fonction du produit
  • Absence d’insectes dans le produit
  • Absence de moisissures dans le produit
  • Absence d’autres matières organiques et inorganiques dans le produit

Les différents acteurs autour des vivres de souveraineté doivent adopter, mettre en œuvre et veiller au respect de bonnes pratiques de production, de transformation, de transport et de consommation afin de garantir la qualité des vivres de souveraineté produites et mises en consommation. En effet, les bonnes pratiques de démarche qualité couvrent tous les maillons des vivres de souveraineté depuis le champ jusqu’à l’assiette.

Dans le document élaboré par Inades-Formation sur les repères de démarche qualité, neuf (9) principaux repères ont été identifiés. Ces repères sont les suivants :

  1. Bonnes pratiques pour garantir l’homogénéité des produits agricoles

Il est primordial d’utiliser des semences de qualité respectant notamment les normes de pureté variétale afin d’avoir des produits agricoles (gains) homogènes améliorant la qualité physique et visuelle des productions et d’éviter aux consommateurs ou aux acteurs de la transformation l’utilisation de produits constitués d’un mélange de plusieurs variétés. Il s’agit également de veiller au respect des règles de production agricole (choix du terrain, antécédent cultural, maîtrise des itinéraires techniques, etc.).

  1. Bonnes pratiques relatives à l’utilisation des intrants respectueux de la santé

La qualité des aliments se prépare à partir de ce qui est fait dans le champ et à la ferme. Ainsi, il est important que les exploitants agricoles adoptent des techniques de culture et des programmes d’élevage qui ne reposent pas sur l’utilisation massive des engrais chimiques, des pesticides chimiques ou modifications génétiques artificielles mais qui s’appuient sur des pratiques agricoles qui valorisent davantage les ressources de la nature en utilisant la recherche, la technologie et le savoir autochtone (dynamiques individuelles ou collectives de compostage, fertilisants verts, agroforesterie multi-utilitaire, rotation culturale ou association culturale, etc.).

  1. Bonnes pratiques relatives aux opérations post-récoltes

Ces bonnes pratiques portent essentiellement sur le respect de la période de récolte selon le produit agricole et le respect des conditions d’un bon séchage, d’un bon battage/vannage et d’un bon conditionnement/stockage selon le produit agricole.

  1. Bonnes pratiques relatives à l’aménagement des greniers ou magasins de stockage, de transformation ou de vente

Il s’agit ici de veiller au respect des conditions d’un bon emplacement des locaux de stockage ou de transformation ou de vente selon le produit agricole, des conditions d’un bon empilage des sacs ou des produits dans le grenier ou le magasin. Il s’agit également de l’inspection régulière du magasin de transformation ou de conservation.

  1. Bonnes pratiques relatives au comportement des exploitants agricoles et des transformateurs locaux

Le respect des bonnes pratiques de manipulation des aliments et d’hygiène (corporel, vestimentaires, etc.) ainsi que la réalisation des auto-contrôles simples réguliers de l’unité de production ou de transformation sont recommandés à ce niveau.

  1. Bonnes pratiques relatives au choix des emballages des produits

Il est question ici de l’utilisation d’emballages adaptés selon le produit agricole. Le choix de l’emballage résulte de la recherche d’un compromis entre différents critères physiques, techniques et économiques (sa résistance mécanique, son imperméabilité à l’eau, à l’air et aux graisses…, sa disponibilité, son aspect qui doit correspondre aux attentes des acheteurs/consommateurs, sa facilité d’utilisation par le consommateur/transformateur, etc.)

  1. Bonnes pratiques relatives à l’étiquetage et à la traçabilité des produits

L’étiquette ou zone d’impression doit être attrayante et refléter les atouts du produit agricole à valoriser. Il s’agit ici de l’utilisation d’étiquettes adaptées selon le produit en référence aux standards du Codex alimentarius[2].

  1. Bonnes pratiques relatives aux opérations de transport

Les conditions de transport des produits agricoles alimentaires notamment les céréales et légumineuses, doivent permettre de protéger les produits contre toute détérioration de la qualité pendant le transport. Ainsi, le moyen de transport doit répondre aux conditions d’absence d’humidité et/ou d’eau, d’absence d’autres types de produits (par exemple les fruits et légumes) et d’absence de traces de produits chimiques, etc.

  1. Bonnes pratiques relatives à la valorisation des mets/recettes locaux

Il s’agit ici de travailler à assurer au client-consommateur une sécurité alimentaire maximale par l’application de bonnes pratiques d’hygiène dans la restauration (hygiène sanitaire des locaux et instruments de cuisine, hygiène corporelle, hygiène des mains, tenues appropriées des employés dans le cadre de leurs services, emballage ou présentation des mets, etc.). Il est également indiqué d’élaborer une fiche technique de préparation à chaque met/recette locale et sur les autres avantages associés au met en spécifiant les catégories de personnes (enfants, femmes, adultes) mieux indiquées pour la consommation de tel ou tel autre met.

Dans le processus de valorisation des vivres de souveraineté du champ jusqu’à l’assiette, ces différents repères de qualité définis, constituent des orientations générales que chaque institution d’appui et groupe de producteurs, vendeurs ou restaurateurs pourront adapter selon leur contexte, la spécificité des produits à promouvoir et les domaines d’activité des groupes accompagnés (production, commercialisation, transformation, restauration, etc.).

[1] NB : L’homogénéité dont il est question ici ne signifie pas l’abandon de la diversité variétale dans l’exploitation du paysan et sur le marché. Exemple, un paysan peut produire à la fois un panier de haricot blanc, rouge, jaune, etc.

[2] http://www.fao.org/fao-who-codexalimentarius/standards/fr/

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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