Promotion de l’agriculture familiale : les comités régionaux PANAFCI se remettent à la tâche

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Photo de famille -atelier relance comité régional du Bélier

La PANAFCI, plateforme d’action nationale pour l’agriculture familiale, a lancé son programme de redynamisation de ses comités régionaux en organisant trois (3) ateliers dans les régions du Gbêkê, du Loh-Djiboua, et du Bélier les 24, 26 et 28 avril 2017.

Dans la poursuite de la dynamique de promotion de l’agriculture familiale en Côte d’Ivoire, la PANAFCI, plateforme d’action nationale pour l’agriculture familiale, a décidé de s’investir sur trois (03) axes de travail prioritaires de 2017 à 2019.

Il s’agit de :

  • Promotion de mesures politiques spécifiques favorables à l’agriculture familiale
  • Renforcement des capacités du Comité national Agriculture familiale en matière de plaidoyer
  • Consolidation de la représentativité et de la légitimité de la plateforme nationale agriculture familiale

En réponse au troisième axe de travail, trois ateliers de redynamisation des comités régionaux ont été organisés.

Les régions du Loh-Djiboua, du Gbeke et du Bélier ont ainsi accueillis chacun un atelier de relance des comités régionaux PANAFCI. Ces ateliers qui se sont respectivement tenus le 24 avril 2017 au centre culturel de Divo pour la région du Loh-Djiboua, le 26 mai 2017 au centre Diocésain de Yamoussoukro pour la région du Bélier et le 28 avril 2017 au foyer jeune Viateur de Bouaké pour la région du Gbêkê, avaient pour objectif de reprendre contact et remobiliser les comités régionaux PANAFCI de ces régions.

Les ateliers, présidés par le représentant du chef de zone ANADER pour chaque région, ont permis d’échanger sur les différents points suivants :

  • Présentation et échanges sur le bilan d’activités du comité régional ;
  • Présentation et échanges sur l’évolution de la PANAFCI au niveau national et la campagne AIAF+10 au niveau international
  • Echanges sur les plans d’actions (triennal et annuel) et sur les commissions thématiques (foncier, financement de l’agriculture, semences)
  • Elaboration des grandes lignes de plans de travail des comités régionaux et mode de fonctionnement du comité régional.

Les échanges ont permis de clarifier et d’améliorer les propositions.

Les organisations ont compris que les commissions thématiques sont les lieux de réflexion, d’analyse et de propositions de mesures politiques en faveur de la promotion de l’agriculture familiale.

Les comités régionaux ont quant à eux sollicité des formations pour renforcer les capacités de leurs membres et un appui financier pour continuer la mobilisation des organisations locales.

Une séance collective de propositions d’actions a permis d’identifier  des actions de participation aux activités nationales de la PANAFCI, des actions spécifiques à la région et,  des actions liées au fonctionnement du comité régional PANAFCI.

Atelier relance comité régional du Loh-Djiboua- Intervention d’une participante

Des actions liées au fonctionnement du comité régional PANAFCI

A ce niveau, les comités régionaux ont décidé de la mise en place d’une caisse régionale PANAFCI pour assurer un meilleur fonctionnement du comité régional (frais de déplacement, frais de communication, impression de documents, etc.) qui sera alimentée en fonds propres par une cotisation forfaitaire annuelle de 10 000 FCFA par an par organisation.

Ils ont également décidé d’organiser des réunions tournantes du comité de pilotage régional ainsi que les Assemblées générales desdits comités.

Des activités spécifiques pour chaque région

Au titres des activités spécifiques à la région, chaque région a identifié diverses activités de promotion des vivres locaux et parfois en voie de disparition comme le poulet local, le taro blanc, l’igname jaune, la pistache pour la région du Bélier ; un plaidoyer pour la mise en place d’un fond de garantie régionale pour l’accès des producteurs aux financements, un plaidoyer auprès des autorités locales pour la mise en place d’un magasin central de regroupement et d’achat des vivriers pour favoriser la vente groupée et réduire les tracasseries routières dans la région du Loh-Djiboua, ect.

Une centaine de participants

Notons que les ateliers ont rassemblé en tout 129 participants responsables d’organisations de producteurs et de structures d’appui dont 42 participants venus des 4 départements de la région du Bélier, 31 participants venus des 3 départements de la région du Lôh-Djiboua et 56 participants venus des 4 départements de la région du Gbêkê.

 Rappel du contexte

Pour rappel, il faut dire que depuis 2013, sous l’initiative d’Inades-Formation, les organisations paysannes et celles de la société civile ont mis en place la Plateforme d’Action Nationale pour l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI), en vue d’assurer les préparatifs, la célébration et le suivi de l’AIAF 2014. Un comité national de pilotage a été élu pour coordonner les préparatifs de la célébration ainsi que les relations avec les différents partenaires.

En 2014, dans le cadre de l’AIAF, la PANAFCI a menée des activités de promotion de l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire. Ces activités ont permis d’une part, de stimuler l’implication des décideurs politiques pour un soutien plus accru et d’autre part, de sensibiliser davantage les acteurs directs à la base à une prise de conscience, plus grande, des enjeux et défis liés à ce secteur. En effet, en termes de stratégies de représentativité et de mobilisation de la base sept (07) comités régionaux ont été mis en place à la suite des ateliers régionaux organisés à Adzopé (Région de La Mé), à Bondoukou (Région du Gontougo), à Bouaflé (Région de La Marahoué), à Divo (Région du Lôh-Djiboua), à Ferkessédougou (Région du Tchologo), Yamoussoukro (District autonome et Région du Bélier), Bouaké (Région du GBEKE).

En octobre 2016, la PANAFCI a organisé une Assemblée Générale élective au cours de laquelle une charte a été adoptée par les organisations présentes. L’Assemblée Générale a permis de renouveler les instances de la PANAFCI, notamment le comité de pilotage, de mettre en place de nouveaux organes et défini par la suite trois axes de travail.

Voir le reportage réalisé par la RTI

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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