Qui sommes-nous ?

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Servir le bien commun

Présentation


Inades-Formation, une institution au service du bien commun.
Inades-Formation est un réseau d’associations panafricain de droit ivoirien qui œuvre pour le développement équitable et durable en Afrique. Reconnu d’utilité publique, il milite pour une société plus égalitaire et solidaire, à travers la promotion du bien commun.

Nous sommes présent dans dix pays en Afrique notamment : le Burundi, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, la République Démocratique du Congo (RDC), le Rwanda, la Tanzanie, le Tchad et le Togo.
Son secrétariat général est basé en Côte d’Ivoire à Abidjan, Angré 10ième tranche – cité Grâce

Notre histoire

Inades-Formation a été créé en 1975 par les pères Jésuites. Il est né de l’Institut Africain pour le Développement Economique et Social (INADES) lui-même créé en 1962 en Côte d’Ivoire et consacré à la formation des cadres moyens d’Afrique. En se rendant compte du besoin de formation du monde agricole qui regroupait près de 80% de la population, les Pères Jésuites vont s’orienter vers cette cible et leur proposer des cours et des encadrements. Des cours par correspondance de formation agricole en français fondamental sont donnés et des livrets pour la formation des femmes au village, la revue Agripromo (1973) destinée aux formateurs et animateurs agricoles sont produits. L’impact fut considérable et il devint nécessaire de créer des bureaux nationaux dans les différents pays, francophones et anglophones, où se déroulaient les cours par correspondance. En 1975, Inades-Formation est créé et cette branche des activités d’INADES lui est confiée. Inades-Formation va dès lors poursuivre les programmes de formations données aux paysans et la production d’ouvrages pédagogiques, tout en travaillant dans le même esprit que les pères fondateurs : le respect de la dignité humaine, l’esprit de service, le désintéressement, la promotion du développement intégral de l’homme et de tout homme. Aujourd’hui, Inades-Formation se veut un mouvement social au service du bien commun. Il continue d’accompagner les producteurs et productrices mais vise aussi toutes les catégories sociales afin de créer les conditions d’une vie digne pour tous.

Notre public cible

Les actions d’Inades-Formation vont à l’endroit des populations défavorisées. Il s’agit prioritairement des populations rurales dont les paysans avec leurs faîtières, les organisations de base, les adultes ruraux, les femmes et les jeunes. Inades-Formation, pour toucher indirectement un public encore plus important, renforce les capacités des “démultiplicateurs”, c’est-à-dire les responsables d’ONG, les responsables d’organisations paysannes, les agents d’organismes divers et les paysans formateurs. Une autre catégorie de cibles est constituée par les décideurs, autorités administratives et politiques et la société civile.

Notre approche de travail

Notre approche de travail à évoluer des cours par correspondance en 1962 à la méthode SAADEV à nos jours. L’échelle ci-dessous illustre mieux l’évolution de notre méthode de travail.

Au départ, les cours par correspondance

A sa création, dans les années 60, le défi de l’Afrique était prioritairement technologique, pour un public composé d’adultes ruraux, paysans, animateurs et encadreurs du monde rural. L’emblème de tous les efforts fournis à cette époque était le livret rouge d’Agriculture, administré, à travers les cours par correspondance. Chaque cours était bien pensé depuis le contenu jusqu’aux méthodes d’accompagnement des inscrits, dans un effort constant d’apporter les connaissances et les savoir-faire, nécessaires à la mise en œuvre des activités des apprenants. Pendant une vingtaine d’années, ces cours ont soutenu efficacement l’accès de nombre de paysans africains aux méthodes et techniques de production agricole. La renommée de ces cours a franchi les limites du continent africain, puisque vers la fin des années 1970, la FAO a financé leur traduction dans d’autres langues.

L’Approche par projet et programme d’intervention intégré aux projets des bénéficiaires (APFI)

Au début des années 80, l’organisation du monde rural est devenue le défi majeur à relever. Encore pendant une vingtaine d’années, le rôle des paysan(ne)s et de leurs organisations dans le développement sera à l’ordre du jour, avec des variantes sures : » démocratie et développement, genre et développement, et accès des femmes aux moyens de production et aux produits de l’exploitation agricole familiale « , etc. Ainsi, l’approche par projet et l’approche par programme d’intervention intégré aux projets des bénéficiaires (APFI) ont été initiées et utilisées pour systématiser la prise en compte des besoins des demandeurs de formation et organiser ces formations de manière plus cohérente et tenir compte des facteurs autres que la formation.

… L’étape de l’ADOP : accompagnement des dynamiques organisationnelles paysannes…

Les années 90 connaîtront un accent particulier sur la place des ruraux dans le développement national en termes de pouvoir paysan, avec une dimension politique affirmée. Il est apparu clairement qu’au-delà des techniques de production, les acteurs ruraux avaient besoin des solutions multiformes, face aux défis du développement qui se posent à la fois en termes économique, politique, social et culturel. Cela impliquait aussi une bonne compréhension des influences internationales sur les problèmes localement vécus. Le renforcement du pouvoir paysan est devenu alors une tâche maillon dans les actions d’Inades-Formation pour un développement durable choisi par les paysans et paysannes organisés pour la prise en charge de leur destin. En conséquence, Inades-Formation s’est interrogé sur son projet sociopolitique et son approche de développement, en lien avec les évolutions du monde rural. Les premiers résultats de cette réflexion ont été consacrés en 1995 et ont donné naissance à l’approche de développement ADOP : l’Accompagnement des Dynamiques Organisationnelles Paysannes. L’ADOP reposait sur les principes suivants :
  • La centralité du paysan
  • L’accès aux ressources stratégiques et leur contrôle
  • Le renforcement des capacités des paysans et paysannes
  • Le partenariat pour promouvoir les changements souhaités
  • L’équité entre les catégories sociales
  • La flexibilité institutionnelle
Ainsi s’est ouvert un vaste chantier de recherche et d’expérimentation favorisant l’émergence de nouveaux domaines d’intervention dont : décentralisation et développement local, financement du monde rural, entreprenariat rural, filière agricole, communication paysanne, gestion durable des ressources naturelles, etc. Il y a eu aussi l’émergence de nouveaux publics comme les collectivités décentralisées, les communes rurales, les populations urbaines défavorisées, les communautés villageoises etc.

La SAADEV : une approche stratégique de travail au service du bien commun

Depuis 2016, Inades-Formation a adopté une nouvelle approche de travail, plus adaptée aux nouveaux défis du monde et plus particulièrement des sociétés africaines et réponses que proposent l’institution : la « Stimulation et Accompagnement des Alternatives de Développement au service du bien commun, en abrégé « SAADEV ». En effet, le modèle actuel de développement est en panne. Dominé par la pensée libérale et néolibérale, les mécanismes sur lesquels fonctionne ce modèle véhiculent des maux tels que l’individualisme, la concurrence, le consumérisme, l’accumulation des richesses, la convoitise et la marchandisation des ressources de la nature, etc. et induisent la perte des valeurs comme la solidarité. En conséquence, ce modèle génère une société marquée par :
  • la pauvreté, de plus en plus grandissante d’une majorité face à une minorité
  • une concentration des richesses dans les mains d’un nombre décroissant
  • l’augmentation des inégalités, l’exclusion sociale
  • l’insécurité alimentaire
  • le pillage des ressources naturelles
  • la dégradation de l’environnement, le changement climatique
  • l’incitation à l’uniformisation des modes de vie des populations en fonction du marché, aux dépends des libertés de choix et des droits des consommateurs
  • la mauvaise gestion des biens publics,
En réponse à ces dysfonctionnements de la société, Inades-Formation propose le choix d’une société basée sur la recherche du bien commun. Il s’engage donc à stimuler et accompagner les alternatives communautaires de développement au service du bien commun. Avec la SAADEV, le champ d’action d’Inades-Formation s’élargie et le public cible n’est plus les seuls paysans. Les modalités de la SAADEV : 3 modalités d’application La mise en œuvre de la SAADEV repose sur 3 modalités d’intervention à savoir :
  • La co-construction et l’expérimentation des initiatives pratiques sur le terrain
  • Le plaidoyer pour un cadre réglementaire propice ou la co-construction des valeurs, normes, lois et règles du bien vivre-ensemble
  • Le pilotage d’étude, recherche, la conceptualisation pour soutenir la créativité, l’innovation et la pensée sur le développement au service du bien commun.
  Une approche qui repose sur 7 fondements – Les fondements de notre approche de travail (SAADEV) L’approche de travail d’Inades-Formation « SAADEV » repose sur 7 fondements que sont :
  • Solidarité ;
  • Soutenabilité (sociale, écologique, environnementale, économique) ;
  • Equité entre les catégories sociales ;
  • Contrôle citoyen ;
  • Economies re-distributives ;
  • Ouverture aux autres, respect des différences culturelles et religieuses ;
  • RAF (recherche-action-formation).

1962

1980

1990

2016

à nos jours

Gouvernance

Les organes de gouvernance de l’association internationale Inades-Formation sont l’Assemblée Générale et le Conseil d’Administration International. Les 10 associations nationales sont représentées au Conseil d’Administration International. L’organe exécutif est le Secrétariat Général.
L’Assemblée Générale

L’Assemblée Générale se compose de tous les membres associés, personnes physiques et personnes morales. Elle se réunie en assemblée ordinaire tous les 3 ans.

Le Conseil d’Administration International

Le Conseil d’Administration de l’Association Internationale Inades-Formation dit Conseil d’Administration International est composé d’un président, de représentants des associations nationales membres et de membres élus.

PCAI

M. RUKUNDO Alexis

Président du Conseil d’Administration International

M. TETIALI Digbeu

Administrateur délégué, Président du Conseil d’Administration Inades-Formation Côte d’Ivoire

PCA-BF

M. OUEDRAOGO Benoît

Président du Conseil d’Administration Inades-Formation Burkina Faso

M. MASUGURU Apollinaire

Président du Conseil d’Administration Inades-Formation Burundi

PCA-Cameroun

Mme WANDOU Marthe

Président du Conseil d’Administration Inades-Formation Cameroun

PCA-Kenya

M. MBOKOTHE Gabriel

Président du Conseil d’Administration Inades-Formation Kenya

PCA-Congo

M. MAGANGA Jean-Baptiste

Président du Conseil d’Administration Inades-Formation Congo

PCA-Tanzanie2

M. VEDASTE Avemariya

Président du Conseil d’Administration Inades-Formation Rwanda

PCA-Tanzanie

M. KATUNZI Alphonse

Président du Conseil d’Administration Inades-Formation Tanzanie

M. YOYANA Baniara

Président du Conseil d’Administration Inades-Formation Tchad

PCA-Togo

M. AYESSAKI Boukari

Président du Conseil d’Administration Inades-Formation Togo

PCA

Mme BERE Célestine

Trésorière – Membre du Conseil d’Administration International

Père LOROGNON Serge, sj

Compagnie de Jésus (COJECI)

Le Secrétariat Général

Sena

M. ADESSOU Kwaku Sena

Secrétaire Général

julien

M. YAO Koffi Julien

Directeur Administratif et Financier

alphone2

M. KOUAME Alphonse

Directeur des Programmes

Mama

M. MOUMBAGNA Mama

Chargé de missions

Pascal

M. BARIDOMO Pascal

Chargé de plaidoyer

Photo_Tuo

M. TUO Foungnigué DAGNOGO

Ingénieur Informaticien

loroux

M. LOROUX Stéphane

Chargé du foncier

marcelle

Mme MOROH ACHI Marcelle

Chargé de communication

emmanuel

M. SANOU Emmanuel

Chef Service Comptabilité

gone

M. GONE Aristide

Coordonnateur du projet Bio-fabrique

brunda

Mme KONAN Brunda

Comptable

aurelie

Mme BELLE Aurélie

Assistante vie associative

carine

Mme KPENOU Carine

Assistante de direction

Asseitou

Mme BANHORO LY Aïssétou

Assistante de direction bilingue

mariame

Mme BLECHIE Mariame

Assistante de direction

clément

M. KONAN Clément

Chauffeur

mambo

M. MAMBO Henri

Agent d’entretien

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FONDAFRICA : Je donne pour un monde rural africain prospère

FONDAFRICA

S.A.A.D.E.V

La SAADEV : une approche stratégique de travail au service du bien commun

Depuis 2016, Inades-Formation a adopté une nouvelle approche de travail, plus adaptée aux nouveaux défis du monde et plus particulièrement des sociétés africaines et réponses que proposent l’institution : la « Stimulation et Accompagnement des Alternatives de Développement au service du bien commun, en abrégé « SAADEV ».

En effet, le modèle actuel de développement est en panne. Dominé par la pensée libérale et néolibérale, les mécanismes sur lesquels fonctionne ce modèle véhiculent des maux tels que l’individualisme, la concurrence, le consumérisme, l’accumulation des richesses, la convoitise et la marchandisation des ressources de la nature, etc. et induisent la perte des valeurs comme la solidarité.

En conséquence, ce modèle génère une société marquée par :

  • la pauvreté, de plus en plus grandissante d’une majorité face à une minorité
  • une concentration des richesses dans les mains d’un nombre décroissant
  • l’augmentation des inégalités, l’exclusion sociale
  • l’insécurité alimentaire
  • le pillage des ressources naturelles
  • la dégradation de l’environnement, le changement climatique 
  • l’incitation à l’uniformisation des modes de vie des populations en fonction du marché, aux dépends des libertés de choix et des droits des consommateurs
  • la mauvaise gestion des biens publics,

 

En réponse à ces dysfonctionnements de la société, Inades-Formation propose le choix d’une société basée sur la recherche du bien commun. Il s’engage donc à stimuler et accompagner les alternatives communautaires de développement au service du bien commun.

Avec la SAADEV, le champ d’action d’Inades-Formation s’élargie et le public cible n’est plus les seuls paysans.

 

Les modalités de la SAADEV : 3 modalités d’application

La mise en œuvre de la SAADEV repose sur 3 modalités d’intervention à savoir :

  • La co-construction et l’expérimentation des initiatives pratiques sur le terrain
  • Le plaidoyer pour un cadre réglementaire propice ou la co-construction des valeurs, normes, lois et règles du bien vivre-ensemble
  • Le pilotage d’étude, recherche, la conceptualisation pour soutenir la créativité, l’innovation et la pensée sur le développement au service du bien commun.

 

Une approche qui repose sur 7 fondements – Les fondements de notre approche de travail (SAADEV)

L’approche de travail d’Inades-Formation « SAADEV » repose sur 7 fondements que sont :

  • Solidarité ;
  • Soutenabilité (sociale, écologique, environnementale, économique) ;
  • Equité entre les catégories sociales ;
  • Contrôle citoyen ;
  • Economies re-distributives ;
  • Ouverture aux autres, respect des différences culturelles et religieuses ;
  • RAF (recherche-action-formation).

A.D.O.P

… L’étape de l’ADOP : accompagnement des dynamiques organisationnelles paysannes…

Les années 90 connaîtront un accent particulier sur la place des ruraux dans le développement national en termes de pouvoir paysan, avec une dimension politique affirmée. Il est apparu clairement qu’au-delà des techniques de production, les acteurs ruraux avaient besoin des solutions multiformes, face aux défis du développement qui se posent à la fois en termes économique, politique, social et culturel. Cela impliquait aussi une bonne compréhension des influences internationales sur les problèmes localement vécus.

Le renforcement du pouvoir paysan est devenu alors une tâche maillon dans les actions d’Inades-Formation pour un développement durable choisi par les paysans et paysannes organisés pour la prise en charge de leur destin.

En conséquence, Inades-Formation s’est interrogé sur son projet sociopolitique et son approche de développement, en lien avec les évolutions du monde rural. Les premiers résultats de cette réflexion ont été consacrés en 1995 et ont donné naissance à l’approche de développement ADOP : l’Accompagnement des Dynamiques Organisationnelles Paysannes.

L’ADOP reposait sur les principes suivants :

  • La centralité du paysan
  • L’accès aux ressources stratégiques et leur contrôle
  • Le renforcement des capacités des paysans et paysannes
  • Le partenariat pour promouvoir les changements souhaités
  • L’équité entre les catégories sociales
  • La flexibilité institutionnelle

Ainsi s’est ouvert un vaste chantier de recherche et d’expérimentation favorisant l’émergence de nouveaux domaines d’intervention dont : décentralisation et développement local, financement du monde rural, entreprenariat rural, filière agricole, communication paysanne, gestion durable des ressources naturelles, etc. Il y a eu aussi l’émergence de nouveaux publics comme les collectivités décentralisées, les communes rurales, les populations urbaines défavorisées, les communautés villageoises etc.

A.P.F.I

L’Approche par projet et programme d’intervention intégré aux projets des bénéficiaires (APFI)

Au début des années 80, l’organisation du monde rural est devenue le défi majeur à relever. Encore pendant une vingtaine d’années, le rôle des paysan(ne)s et de leurs organisations dans le développement sera à l’ordre du jour, avec des variantes sures : » démocratie et développement, genre et développement, et accès des femmes aux moyens de production et aux produits de l’exploitation agricole familiale « , etc. Ainsi, l’approche par projet et l’approche par programme d’intervention intégré aux projets des bénéficiaires (APFI) ont été initiées et utilisées pour systématiser la prise en compte des besoins des demandeurs de formation et organiser ces formations de manière plus cohérente et tenir compte des facteurs autres que la formation.

Cours par correspondance

Au départ, les cours par correspondance

A sa création, dans les années 60, le défi de l’Afrique était prioritairement technologique, pour un public composé d’adultes ruraux, paysans, animateurs et encadreurs du monde rural. L’emblème de tous les efforts fournis à cette époque était le livret rouge d’Agriculture, administré, à travers les cours par correspondance. Chaque cours était bien pensé depuis le contenu jusqu’aux méthodes d’accompagnement des inscrits, dans un effort constant d’apporter les connaissances et les savoir-faire, nécessaires à la mise en œuvre des activités des apprenants. Pendant une vingtaine d’années, ces cours ont soutenu efficacement l’accès de nombre de paysans africains aux méthodes et techniques de production agricole. La renommée de ces cours a franchi les limites du continent africain, puisque vers la fin des années 1970, la FAO a financé leur traduction dans d’autres langues.

Le Comité Exécutif

Le Comité Exécutif a les pouvoirs les plus étendus au nom de l’Association Nationale en ce qui concerne l’administration. Il a notamment les pouvoirs de :

  • Nommer le/la Directeur/trice du Bureau National et le soumettre à l’approbation du/de la Président(e) de l’Association Internationale ;
  • Veiller à l’application des décisions de l’Assemblée Générale ;
  • Approuver le plan d’actions ;
  • Approuver le Plan de Travail Annuel (PTA) et le budget correspondant ;
  • Approuver les conventions avec l’Association Internationale ;
  • Demander des audits et des évaluations ;
  • Désigner les co-évaluateurs, ainsi que les co-auditeurs pour les audits de gestion ;
  • Suivre les recommandations des audits et des évaluations ;
  • Décider de l’évaluation de l’Association Nationale et de l’évaluation de/ de la Directeur/trice du Bureau National en concertation avec le/la Président(e) de l’Association Internationale ;
  • Examiner les bilans et comptes et les soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale.

NB : Le Comité Exécutif peut selon les besoins, créer en son sein une ou plusieurs commissions pour les finances, les activités de l’association ou tout autre objet de son choix.

Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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1. Qu'est-ce que c'est ?

Le Fonds Africain d’appui au développement rural (FondAfrica) a été porté sur les fonts baptismaux le 23 juillet 1997 à Dar-es-Salaam en Tanzanie, à la suite d’un constat : le développement de l’Afrique ne passera que par son auto-financement.

FondAfrica est un appel à la générosité publique à travers des actions de collecte auprès des personnes physiques et morales.

2. Pourquoi faire un don ?

FondAfrica est un instrument particulier de la stratégie de financement d’Inades-Formation. FondAfrica a formulé sa vision à moyen terme ainsi qu’il suit « Dans 10 ans, et grâce aux revenus issus des fonds collectés par le Fondafrica, Inades-Formation aura porté sa capacité d’autofinancement des services rendus au monde rural africain à 40 % ».

Voulez-vous soutenir Inades-Formation dans ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural? Si oui, alors agissez à travers FondAfrica en faisant un don.