Deuxième édition de la Journée de la Femme Rurale, pilier d’une Côte d’Ivoire sans faim : Un millier de femmes mobilisées pour valoriser l’agriculture familiale

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Le samedi 7 décembre 2019, plus de 1000 femmes se sont mobilisées à Divo dans la région du Lôh Djiboua à l’occasion de la Journée de la Femme Rurale, pilier d’une Côte d’Ivoire sans faim.

Sur le stade de Divo, ce samedi 7 décembre 2019, un portique géant, habillé de feuilles de palmes tissées auxquelles étaient accrochés quelques tubercules et vivriers et encadrée par deux grandes pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire le nom de l’événement attendu, des bâches et des chaises dressées de part et d’autre sur l’ensemble du stade, des hommes et des femmes qui s’activent installant leurs produits dans l’espace dédiés à l’exposition, des hôtesses qui se préparent à recevoir participants et invités; ainsi était planté le décor pour la célébration de la deuxième édition de la journée de la femme rurale, pilier d’une Côte d’Ivoire sans faim (JFR).

Pendant ce temps, un millier de femmes, venues des villages de la région du Loh-Djiboua et de la ville de Divo se mettaient en marche pour une caravane de solidarité qui les conduira jusqu’au stade de Divo où elles étaient attendues pour la cérémonie officielle.

La Journée de la « Femme Rurale, pilier d’une Côte d’Ivoire sans faim (JFR) » est un événement de solidarité ville-campagne, un concept d’Inades-Formation, organisé en partenariat avec la PANAFCI (plateforme nationale d’action pour l’agriculture familiale en Côte d’Ivoire).

L’objectif de cette journée est de valoriser le travail des femmes rurales dans l’économie locale et de promouvoir les produits des exploitations agricoles familiales. Elle vise également à promouvoir des liens de solidarité dans les échanges entre les campagnes et les villes et à sensibiliser les décideurs politiques sur les propositions de la PANAFCI pour la promotion et la valorisation de l’agriculture familiale.

L’édition de 2019, tenue le samedi 7 décembre à Divo, est la deuxième du genre, après celle de Daloa en 2018. Elle a été marquée par plusieurs moments forts, notamment une caravane de solidarité, une cérémonie officielle ponctuée d’allocutions des autorités de la ville, un concours culinaire, une cérémonie de remise de dons et l’ouverture de l’espace d’exposition – vente solidaire « Grenier Ivoire ». Chaque moment fort tendait à mettre en avant un aspect particulier des savoirs et savoir faire de la femme rurale.

La caravane de solidarité pour inciter la population à davantage de solidarité avec les femmes du monde rural.

Venues de toute la région du Lôh Djiboua, les femmes rurales, soutenues par leurs consœurs de la ville ont investi les rues de Divo tôt le matin du 7 décembre 2019.

Portant des pancartes et banderoles au nom de leurs associations mais également et surtout marqués de messages spécifiques de plaidoyer, les femmes ont dans une procession au son de la fanfare, sillonnée les rues de Divo jusqu’au stade municipal de Divo où elles ont pris place pour la cérémonie officielle.

Par cette caravane, les femmes rurales, productrices agricoles pour la plupart, mais aussi commençantes, transformatrices et bien d’autres ont voulu rappeler à la population le rôle qu’elles jouent dans la sécurité alimentaire du pays et montrer leur fierté à jouer un rôle si important. Par cette caravane, elles invitent la population à se joindre à elle pour solliciter que davantage d’attention leur soit accordée par les décideurs.

La cérémonie officielle pour présenter contraintes et défis des femmes rurales et appeler les décideurs à l’action

Après la caravane, tous installées sous les bâches du stade municipal, la cérémonie officielle a démarré en présence des représentants de différentes autorités de la région, notamment les représentants du maire de la commune de Divo, du Directeur régional du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), de la Direction régionale du Ministère des Eaux et Forêts, la Directrice régionale du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE).

Au pupitre, se sont succédé pour les allocutions, la présidente de la plateforme régionale de la PANAFCI du Loh Djiboua, le représentant du maire de la commune de Divo qui a souhaité la traditionnelle bienvenue, la représentante du Directeur Régional du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), la Directrice régionale du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE) et la représentante de la présidente de la PANAFCI.

Ces derniers ont, dans leur discours respectifs, rappelé le rôle important de la femme de manière générale et de la femme rurale en particulier dans la gestion des ressources naturelles, la production, la conservation et la transformation artisanale, la commercialisation des denrées alimentaires. Ils ont également reconnu et déploré les contraintes auxquelles ces femmes sont soumises allant jusqu’au bafouement de leur droit et ce malgré le rôle prépondérant qu’elles jouent dans la sécurité alimentaire.

En effet, quand bien même 60 à 80% de la production alimentaire reposerait sur elles, les braves agricultrices et femmes des zones rurales qui produisent, transportent, transforment, commercialisent les produits alimentaire, entretiennent leurs enfants et leurs familles, sont les plus exposées à la pauvreté. Elles sont pour la plupart privées d’accès aux ressources productives notamment à la terre, souffrent d’un manque d’accès aux services financiers, à l’information, à la protection sociale et souvent victimes de discrimination et de violence.

Pour tous ces faits, les intervenants ont réaffirmé leur soutien à la cause des femmes agricultrices et des femmes rurales et rassuré quant à l’engagement de leurs institutions respectives pour la prise en compte des intérêts de la femme rurale.

Après ces allocutions, les femmes ont procédé à un défilé sur la place du stade avec leurs différentes doléances.

Elles demandaient entre autres des mesures spécifiques d’assouplissement fiscal pour les sociétés coopératives du secteur vivrier ; l’allocation par les conseils régionaux de 10% de leur budget au financement de l’agriculture ; la sécurité sociale pour les familles agricoles notamment une assurance maladie, une assurance retraite, une assurance invalidité-décès.

Une vue des autorités locales et publiques

Une cérémonie de remise de dons pour marquer la solidarité entre les villes et les campagnes

Deux structures de prise en charge d’orphelins étaient les récipiendaires des dons alimentaires réalisés au cours de la célébration. Ces dons ont été constitués des différents apports des femmes, des apports des différentes plateformes régionales de la PANAFCI et de l’apport d’Inades-Formation.

Cette cérémonie de remise de don alimentaire symbolisait la solidarité souhaitée entre les populations des villes et celles des campagnes pour une vie digne pour tous et toutes.

Remise Symbolique de don par M. Francis Ngang

« Cuisine de chez nous », le concours culinaire pour faire découvrir les mets locaux

Pendant que ce tenaient la cérémonie officielle de la JFR, 10 candidates s’affrontaient au concours de cuisine. Dénommé « cuisine de chez nous » le concours avait pour objectif encore de montrer le savoir et le savoir faire des braves femmes rurales qui non seulement savent cultiver les produits agricoles mais encore savent les cuisiner et enrichir notre alimentation. Les candidates ont présenté des mets spéciaux de la région du Loh Djiboua destinées à des occasions spécifiques telles que les mariages, baptêmes, etc. Les différentes candidates dont aucune n’a démérité, ont toutes été récompensées.

Visite du grenier ivoire

La cérémonie officielle de la journée de la femme rurale s’est achevée par une visite des stands d’exposition du Grenier Ivoire. Le grenier Ivoire est un espace d’exposition et de vente de produits agricoles où étaient exposés divers produits en provenance des différentes régions où sont installées la PANAFCI. Ces produits agricoles, transformés et non transformés sont le fruit du travail des organisations agricoles membres de la PANAFCI.

Ainsi, pouvait-on voir sur les tables, des produits vivriers et des produits maraîchers (gombos, aubergines, banane, piments, igname, patate, taro, différentes variétés locales de riz, etc.), des fruits, produits transformés (huile rouge, concentré de jus de passion, dêguê aux grains de banane, farine infantile de maïs et de soja, etc.), etc. Les participants ont fait de nouvelles découvertes dont le couscous de grains de banane. Les exposants ont présenté leurs produits aux visiteurs en expliquant les conditions de production et leur valeur en termes de qualité nutritive, médicinales, gustatives, etc.

Ce fut également l’occasion de déguster des mets à base de vivre de souveraineté offert par Inades-Formation. Croquettes salées de sorgho au fromage, biscuit de mil, croquettes sucrées de mil au curcuma, cake de mil aux noix de cajou, cassoulet de haricot/niébé, composé haricot soja, coucous de fonio aux légumes, boulette de poisson marinée à la farine de sorgho, jus de mil appelé zom-com, bouillie épicée de mil-sorgho, etc. sont quelques uns des mets proposés à la dégustation.

Cette journée riche en symboles a été réalisée grâce à l’appui financier de Misereor, Alboan, CCFD Terre solidaire, l’agence basque de coopération pour le développement et le Forum Rural Mondial.

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Inades-Formation – service communication

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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