Echos de l’atelier régional de partage et d’adoption de bonnes pratiques en matière de production durable des vivres de souveraineté

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Du 11 au 15 septembre 2017 s’est tenu à Abidjan un atelier régional de partage et d’adoption de bonnes pratiques en matière de production durable des vivres de souveraineté, organisé par Inades-Formation. M. Baridomo Pascal, Directeur des Programmes au Secrétariat Général d’Inades-Formation,  nous livre les résultats de cet atelier.

 

Pourquoi cet atelier régional ?

Inades Formation s’est engagé dans un programme structurant portant sur la promotion des systèmes alimentaires basés sur l’agriculture familiale. Dans le cadre de sa mise en œuvre opérationnelle, il travaille sur le projet « Valorisation des vivres de souveraineté pour une alimentation suffisante, saine, durable des populations des pays africains au Sud du Sahara ». Un des effets attendus est d’obtenir une situation telle que les producteurs / productrices accompagnés adoptent de bonnes pratiques culturales et respectueuses de l’environnement.

C’est dans ce cadre qu’un atelier régional sur le partage des expériences et l’adoption de bonnes pratiques à promouvoir en matière d’appui à la production durable des vivres de souveraineté a été organisé à Abidjan du 11 au 15 septembre 2017. Cet atelier a réuni les délégués de huit bureaux nationaux à savoir : le Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, RD Congo, Rwanda, Tchad et Togo.

A cet atelier il était attendu que :

  • Les participants adoptent la méthodologie d’identification et de documentation des bonnes pratiques en prenant en compte les apprentissages de la pratique sur le terrain
  • Le contenu sur les bonnes pratiques à suivre par famille de vivres de souveraineté soit mis au point ainsi que les mesures de leur mise en pratique ;
  • Une plate-forme d’échange inter-BN par famille de vivres de souveraineté soit créée et dotée d’un plan d’animation ;
  • Une stratégie pour contribuer à la communication technique et promotionnelle autour des vivres de souveraineté par chaque BN et SG soit définie.

 

Quels sont les résultats essentiels du partage et de l’analyse critique des bonnes pratiques inventoriées et documentées ?

Il convient de rappeler que la tenue de l’atelier a été précédée d’un travail préparatoire relatif à l’adoption d’un guide d’identification et l’inventaire participative des bonnes pratiques par les BN, les groupes à la base et la recherche documentaire.

Le travail d’analyse et d’adoption de bonnes pratiques à promouvoir a suivi les séquences suivantes :

  • La validation collective de critères d’adoption des bonnes pratiques ;
  • La constitution de groupe d’échange et de pré-adoption de bonnes pratiques selon la famille des vivres de souveraineté (céréales, légumineuses, poulets locaux) ;
  • L’analyse critique de chaque pratique proposée ;
  • La présentation de pratiques pré-adoptées dans les groupes constitués et validation en plénière ;

 

L’identification et la documentation de chaque pratique ont suivi le fil conducteur suivant :

  • Le libellé de la bonne pratique ;
  • La description des étapes à suivre pour mettre en œuvre la pratique ;
  • Ce qui montre que c’est une bonne pratique ;
  • Les points faibles susceptibles d’être corrigés ;
  • Les modalités éventuelles pour améliorer l’efficacité et l’efficience de la pratique ;

Dans la famille de céréales et de légumineuses, les domaines identifiés pour la promotion de bonnes pratiques concernent :

  • La gestion durable des eaux et de la fertilité des sols ;
  • Les systèmes culturaux ;
  • La production et protection de semences ;
  • Les types de semis et itinéraires techniques ;
  • La protection phytosanitaire ;
  • La gestion durable des récoltes.

Pour les poulets locaux, les bonnes pratiques ont porté sur les domaines suivants :

  • L’habitat approprié ;
  • L’alimentation ;
  • La préservation de la bonne santé des poulets locaux ;
  • L’amélioration de la race locale.

Les participants sont repartis avec les différentes pratiques adoptées. Chaque délégué a eu la mission de discuter au retour avec l’équipe de bureau national pour adopter les pratiques à retenir selon son contexte.

Etant donné la nécessité de renforcer la communication autour des bonnes pratiques adoptées et des vivres de souveraineté en général, une liste de type de supports de communication (affiche, t-shirts, dépliants, kakemono, articles sur les aspects techniques et aspects promotionnels) et les types de contenus ont fait l’objet d’échange. Un document de base portant les éléments de contenu à utiliser pour la communication a fait l’objet d’échange en atelier en vue d’avoir un support qui rassemble les réalités des différents pays. C’est dans ce document que les éléments d’argumentation des articles ou supports à produire seront tirés et adaptés aux réalités des pays. Cette communication relève une importance particulière car les bonnes pratiques font face à un courant fort qui promeut les intrants chimiques.

 

Participants à l’atelier régional posant autour des échantillons de vivres de souveraineté en provenance des différents pays

 

Qu’est ce qui s’est dégagé comme perspectives de mise en œuvre des pratiques adoptées ?

Les échanges faits relèvent qu’il faut travailler pour qu’Inades Formation soit davantage une référence en matière de développement de bonnes pratiques respectueuses de l’environnement « centres de ressources ». Ainsi, le travail ultérieur consistera en :

  1. L’accompagnement des initiatives des groupes porteurs des bonnes pratiques de production et accompagnement des dynamiques d’entraide pour les opérations culturales qui demandent de mettre les moyens ensemble ;
  2. L’accompagnement de la mise en réseau des producteurs des semences locales et l’introduction du système de contrôle endogène de la qualité/ certification sociale ;
  1. Le pilotage de la recherche action participative sur le niveau d’efficacité de certaines bonnes pratiques « approfondir avec précision les normes de doses et effets des intrants de souveraineté » ; ce qui implique la production et l’appropriation de fiches/guides pour conduire la recherche action et la collaboration avec les institutions locales de recherche pour certains aspects à confirmer ;
  2. Le soutien actif au réseautage des acteurs impliqués dans la production durable de vivres de souveraineté comme cadre de partage et d’expériences entre les groupes à la base et entre les BN d’une part et de plaidoyer collectif de l’autre ;
  3. La sensibilisation soutenue par des moyens diversifiés de communication technique pour construire un mouvement social autour des vivres de souveraineté ; les participants à l’atelier constituent le noyau de la plate-forme inter-BN de communication sur les vivres de souveraineté et les bonnes pratiques en particulier.

*BN: Bureau National / Bureaux Nationaux d’Inades-Formation

 

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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