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L’agriculture familiale comme moyen sûr pour garantir la production alimentaire durable

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La sécurité alimentaire repose grosso modo sur trois piliers : (i) la disponibilité d’une alimentation en quantité et qualité suffisante, (ii) l’accessibilité aux ressources alimentaires et (iii) leur bon usage . Elle soulève des questions diverses, notamment celle de savoir si la production alimentaire permettra de soulager de la famine entre 800 et 900 millions de personnes, mais la durabilité n’est pas toujours évidente.
L’agriculture familiale va au-delà de la sécurité alimentaire en s’appuyant sur le contrôle des savoirs et savoir-faire de production et de gestion des produits alimentaires.
Pour définir l’agriculture familiale, nous retiendrons deux aspects fondamentaux qui garantissent la durabilité à savoir :
-* Le lien profond au cours des temps, entre la terre et une famille qui l’exploite ;
-* La combinaison des dimensions économiques, environnementales dans l’exploitation familiale permet de garantir la durabilité de la sécurité alimentaire.
A l’occasion du lancement officiel de la célébration de l’AIAF 2014, à New York le 22 novembre 2013, le Directeur général de la FAO, M. José Graziano Da Silva a mis l’accent sur l’énorme potentiel productif des agriculteurs familiaux en disant : « En choisissant de célébrer cette année, nous reconnaissons que les agriculteurs familiaux sont des figures de proue dans la double urgence à laquelle est confronté le monde aujourd’hui : améliorer la sécurité alimentaire et sauvegarder les ressources naturelles, conformément aux Objectifs du Millénaire pour le développement, au débat sur l’Agenda de développement post 2015 et au Défi Faim Zéro ».
En nous appuyant sur cette déclaration, nous revenons sur le lien effectif entre l’agriculture familiale et la sécurité alimentaire durable.
En effet, dans la littérature, la durabilité en termes simples se réfère à la conduite des activités en vue de satisfaire les besoins humains d’aujourd’hui sans compromettre la capacité des générations futures de faire de même. Il est généralement admis qu’il existe trois piliers de la durabilité – environnementaux, économiques et sociaux. Le consensus admet que la durabilité de l’environnement est la plus déterminante des trois.
L’agriculture familiale occupe une place centrale, en particulier dans la production alimentaire durable car elle intègre les dimensions économiques, sociales, culturelles, environnementales et spirituelles. Ce potentiel aux solutions multiples lui permet de répondre au double défi : nourrir le monde et soigner la planète.


Sur le plan économique, le secteur agricole, dominé par l’agriculture familiale est l’épine dorsale des économies africaines comme en témoigne sa contribution au PIB par habitant, la proportion de la population qu’il emploie, sa contribution à la production alimentaire locale et la production de matières premières pour l’industrie. En effet, 70% de la nourriture mondiale provient des agriculteurs familiaux. Les analyses confirment que la croissance du PIB due à l’agriculture est trois fois plus efficace dans la réduction de la pauvreté, que la croissance du PIB générée par d’autres secteurs. Les analyses confirment également que les petites exploitations familiales sont plus productives et durables par unité de terre et d’énergie consommée.
En Afrique, l’agriculture représente environ 32% du PIB, en moyenne. On estime que 70% de la population dépend de l’agriculture pour l’emploi à temps plein et beaucoup d’autres dépendent de l’agriculture pour une partie de leur revenu. Avec l’agriculture familiale, les pauvres des zones urbaines profitent de la croissance agricole grâce à la proximité de la nourriture abondante.


Sur le plan social, les valeurs sociales de la propriété collective et le partage des biens de production naturels (les semences, la terre, l’eau, les forêts, etc.) sont biens organisées au sein des familles et des communautés agricoles. Un sentiment d’appartenance collective impose une obligation morale/sociale pour une bonne gestion des ressources naturelles (terres, semences, les ressources en eau, les forêts, etc.), des connaissances et des pratiques culturellement acceptables. Un sens de la responsabilité en ce qui concerne l’alimentation familiale et communautaire, rend les familles agricoles plus résistantes à l’évolution défavorable des prix du marché. La place de la femme dans l’agriculture familiale, depuis le champ à l’assiette, constitue une autre garantie de la durabilité alimentaire. En effet, selon UNIFEM (ONU FEMMES), 60-80% de la population agricole active dans les pays en développement sont des femmes.


Sur le plan environnemental, l’agriculture familiale est essentiellement écologique (à l’exception des cultures d’exportation comme le coton, le caoutchouc, le cacao, le thé, etc.) Il existe une relation spéciale entre les communautés agricoles et l’environnement naturel sur la base de la culture et des pratiques qui améliorent la propension vers une gestion responsable du capital naturel et des actifs productifs. Par exemple, les sites sacrés (sites fluviaux, forêts, etc.), les jours mis de côté dans une semaine au cours de laquelle le travail de la terre est interdite car les ancêtres sont censés être dans les champs, les fêtes de la moisson pour remercier la nature et les ancêtres pour les bonnes récoltes, les cérémonies de bénédiction des semences, etc.


La gestion responsable du capital naturel et des actifs productifs est encore renforcée par un sentiment de solidarité entre les générations. Les familles et les communautés agricoles ressentent moralement la responsabilité de prendre soin, d’améliorer et de transmettre aux générations futures, ce dont ils ont hérité de leurs ancêtres.
En outre, les familles agricoles sont les gardiens de la diversité génétique (semences). L’agriculture familiale est un moyen de conservation des semences et races animales locales adaptées à l’environnement en mutation.Elle permet d’éviter les menaces auxquelles fait face la diversité alimentaire . En effet, Sur 7000 espèces végétales recensées le long de l’histoire, plus de 150 espèces sont commercialisables, 30 d’entre elles seulement apportent 90% des calories, quatre uniquement (riz, pomme de terre, blé et maïs) apportent plus de la moitié des calories dans le monde.


Contribution d’ Inades-Formation à l’atelier sur l’agriculture Familiale organisé par le Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS), le jeudi 24 Avril 2014.

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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