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Entrepreneuriat Semencier Paysan – « Je pense qu’au Burkina Faso nous pourrons avoir des résultats satisfaisants qui feront école » Kouamé Alphonse

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Inades-Formation Burkina a reçu du 06 au 10 Mai 2019, le Secrétariat Général d’Inades-Formation pour  une mission d’appui à la mise en place d’un dispositif de contrôle endogène de qualité des semences paysannes au Burkina Faso. Cette mission a été conduite par Alphonse Kouamé chargé de projet Système alimentaire basé sur l’agriculture familiale. Dans l’interview qui suit, il nous fait le point de sa mission au Burkina Faso et nous éclaire sur des notions comme « Entrepreneuriat Semencier Paysan », « semences paysannes » du point de vue d’Inades-Formation Burkina.

M. Alphonse Kouamé chargé de projet Système alimentaire basé sur l’agriculture familiale au secrétariat général d’Inades-Formation

Quel était l’objectif de votre mission au Burkina Faso ?

Ma mission avait pour objectif de mettre en place avec l’équipe du bureau national Inades-Formation Burkina un dispositif opérationnel de l’Entreprenariat Semencier Paysan accompagné d’un dispositif de contrôle endogène de qualité des semences par les paysans eux-mêmes.

En quoi a consisté concrètement cette mission ?

Nous avons effectué dans un premier temps un renforcement de capacités des membres de l’équipe sur les contours de la production semencière et du contrôle semencier pour qu’ils s’approprient tous les éléments de contexte. Par la suite nous avons élaboré ensemble un plan opérationnel pour l’entreprenariat semencier paysan et le contrôle endogène de la qualité des semences. A l’issu de cela, nous sommes allés sur le terrain pour échanger avec les producteurs afin de connaitre leur compréhension sur la question et pour recueillir leur avis sur le plan opérationnel que nous avons élaboré. Après cette consultation, nous nous sommes retrouvés avec l’équipe pour finaliser le plan opérationnel.

Quel intérêt y a-t-il pour Inades-Formation Burkina de mettre en place un système endogène de contrôle de la qualité des semences ?

Inades-Formation accompagne dans le cadre de son Programme système alimentaire basé sur l’agriculture familiale les initiatives de valorisation des semences paysannes. Nous avons amené les paysans à produire leurs propres semences. Evidemment, qui parle de production de semences doit aussi parler de système de contrôle. Cela va nous permettre de garantir la qualité des semences paysannes. En accompagnant les paysans dans la production de semences, nous devons également mettre en place un dispositif de contrôle à leur niveau pour non seulement garantir la qualité de ces semences mais également assurer la reconnaissance de cette qualité par les utilisateurs qui sont les producteurs eux-mêmes.

Qu’est-ce qui vous a amené à parler d’Entreprenariat Semencier Paysan au cours de votre mission ?

Plus de 80% des semences utilisées par les petits producteurs sont des semences paysannes. Au regard de l’importance de ces semences, au niveau d’Inades-Formation, un concept est né pour les valoriser. Il s’agit de L’Entreprenariat Semencier Paysan. Nous voulons à travers ce concept, faire en sorte qu’il y ait des entreprises paysannes de production de semences pour que cette activité puisse procurer un minimum de ressource financière aux paysans. Notre accompagnement au développement de l’entreprenariat semencier paysan consiste à aider les groupes à disposer de moyens techniques pour s’organiser, produire et utiliser les semences localement pour satisfaire leur propre besoin et le besoin de leur communauté.

Qu’est-ce que les semences paysannes pour Inades-Formation ?

Selon les écoles, certaines personnes vous diront que les semences paysannes sont des semences purement traditionnelles. Mais dans le cadre de l’entreprenariat semencier paysan d’Inades-Formation, nous estimons que les semences paysannes regroupent aussi bien les semences traditionnelles que les semences améliorées dont les paysans se sont appropriés et qu’ils détiennent. Pour nous, quand on dit semences paysannes, c’est toute semence qui n’a pas fait l’objet de contrôle par le système officiel de contrôle et qui n’est pas certifiée.

Quelles sont les ambitions d’Inades-Formation dans son engagement pour le développement de l’Entreprenariat Semencier Paysan ?

Nous voulons qu’en termes d’alimentation et de revenu, il puisse y avoir de l’amélioration dans les conditions de vie des populations à la base. Pour ce faire, l’un des éléments essentiel pour la bonne production, c’est la semence. Inades-Formation Burkina travaille à ce que les paysans soient autonomes sur leurs propres semences. Nous voulons permettre aux paysans de ne pas être obligés d’utiliser les semences venant de n’importe où, des semences qui ne sont pas forcément adaptées à leurs milieux. A travers l’Entreprenariat Semencier Paysan, les paysans vont produire eux-mêmes les semences dont ils ont besoin, des semences adaptées à leurs localités et qu’ils apprécient.

Comment appréciez-vous à présent votre mission au Burkina Faso ?

Avec l’équipe du Bureau Inades-Formation Burkina, nous avons bien travaillé.  Sur la base de l’analyse du contexte nous avons pu élaborer un plan opérationnel et après l’échange avec les producteurs, je trouve qu’il y a de l’espoir pour la réalisation des idées que nous avons dégagées. Nous avons vu aussi sur le terrain des producteurs engagés, déterminés à résoudre les problèmes liés aux semences et à épouser surtout l’innovation que nous proposons. Je pense qu’au Burkina Faso nous pourrons avoir des résultats satisfaisants qui feront école. Pour tout cela, je peux dire que je repars satisfait.

Quel espoir vous nourrissez pour la suite de cet atelier ?

L’important c’est d’arriver à des résultats concrets en termes de production de semences, de réalisation de banques de semences, de disponibilité de semences pour les producteurs à la base. Je souhaite que cette planification soit effectivement mise en œuvre par Inades-Formation Burkina et que nous puissions aboutir à des résultats concrets sur le terrain. Cette expérience pourra alors profiter à d’autres groupes cibles et servir d’exemple à d’autres organisations.

Propos recueillis par Patrice Da, chargé de communication Inades-Formation Burkina

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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