Une visite commentée sur l’association culturale sorgho-niébé

Les participants ont été convaincu des résultats présentés sur l'expérience de l’association culturale sorgho-niébé
Les participants ont été convaincu des résultats présentés sur l'expérience de l’association culturale sorgho-niébé

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Dans la région de Kuilsé, les initiatives d’INADES-Formation Burkina continuent d’impacter positivement des communautés rurales. A Sera et Kanretenga, deux localités de la commune de Boussouma, dans la province du Sandbondtenga, la transformation se réalise peu à peu. Là où jadis régnait une certaine incertitude, s’épanouissent aujourd’hui des communautés plus confiantes et pleines d’espoir.

 

Le maraichage constitue désormais une des principales activités des femmes de Serra

De là où s’étendait autrefois une terre inexploitée et dégradée, s’élève aujourd’hui un périmètre maraicher verdoyant. Dans le village de sera, commune de Boussouma, la métamorphose saute aux yeux. Sur un hectare de terre entièrement clôturé et doté d’un forage et d’un système d’arrosage goutte-à-goutte, les planches de cultures s’alignent avec harmonie, témoignant du travail acharné des acteurs. En seulement une année, les efforts conjugués d’INADES-Formation Burkina et des productrices avec l’appui des partenaires ont permis de transformer ce site en un espace de production agroécologique prospère. Les parcelles soigneusement aménagées abritent diverses cultures : tomates, oignons, piments, aubergines, maïs, etc.

Pour partager cette expérience, une visite commentée y a été organisée en début de semestre de l’année 2025, réunissant productrices et producteurs venus de Boussouma, Korsimoro et Ziga. Les pratiques agroécologiques adoptées sur le site ont été présentées et des échanges ont eu lieu sur les principes d’entretien des animaux de trait. « J’ai acquis de nouvelles connaissances grâce à ce que j’ai vu à Sera. Je vais les partager au sein de ma communauté et nous allons nous inspirer de cette expérience. » nous a confié Alimata ZABRE, productrice de Ziga.

Les périmètres aménagés pour le maraichage comportent à tous les niveaux des dispositifs pour faciliter l’abreuvement des ânes

Au-delà de la production agricole, Sera constitue également un exemple en matière de promotion du bien-être des équidés de trait. Les sensibilisations menées ont profondément changé les mentalités : les équidés, indispensables pour les travaux champêtres et domestiques sont désormais mieux nourris, abreuvés et soignés. « Nous avons compris que nos ânes sont nos partenaires de travail. Nous devons les nourrir, les soigner et leur permettre de se reposer » témoigne Safi SAWADOGO, productrice du site maraicher de Sera.

Kanretenga, un périmètre maraicher qui résiste au temps

Dans la même commune que Sera, il y a le village de Kanretenga. Dans ce village, depuis 2022, un site maraicher agroécologique a également été aménagé avec l’appui d’INADES-Formation Burkina. Là encore, une transformation remarquable a été opérée. Comme à Sera, avec sa clôture grillagée et son forage équipé d’un système solaire, le site de Kanretenga présente des planches bien entretenues et une diversité de cultures. « Ce périmètre est notre fierté. Avant le projet, nous souffrions énormément du manque d’eau. C’était vraiment difficile. » déclare Adama ZABRE.  Aujourd’hui les récoltes sont régulières et la communauté tire pleinement profit de cet espace de production. Les pratiques de compostage, de paillage et d’entretien des animaux de trait sont devenus des réflexes, garants d’une agriculture durable. Grâce à INADES-Formation Burkina, de Sera à Karetenga, les communautés envisagent désormais l’avenir avec plus de sérénité et d’espoir. Il en est de même pour d’autres villages de la province du Sandbondtenga comme Soundogo, Guéré, Ganssé, Napamboumbou.

 

La vente des produits maraichers du jardin apporte des revenus aux femmes de Sera

Aujourd’hui, Sera et Kanretenga comme les 5 autres villages cités symbolisent la réussite d’une approche fondée sur la durabilité et la solidarité. En plus des revenus tirés de la vente des produits maraichers permettant entre autres aux femmes de scolariser leurs enfants et de renforcer leur autonomie économique, les appuis d’INADES-Formation Burkina ont permis une amélioration de l’alimentation des familles.

Il est à noter que ces initiatives s’inscrivent dans le cadre du projet de renforcement de la résilience des communautés vulnérables dans la Province du Sandbontenga. Ce projet est mis en œuvre avec l’appui technique et financier de Brooke Afrique de l’Ouest et Guernsey Overseas Aid. A travers ces initiatives, INADES-Formation Burkina confirme son engagement aux côtés des communautés pour une agriculture durable, respectueuse de l’environnement ainsi que pour le bien-être des équidés de trait.

                                                                   Julio YAMEOGO et Patrice DA

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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