Apiculture : des voyages d’échanges inter OP pour un partage du savoir et savoir faire au Burundi

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Le projet « Appui au développement de l’agriculture familiale à travers la promotion de l’agro-écologie, la mise en marché collective des produits agricoles et des initiatives d’épargne-crédit des petits producteurs du Burundi » a demarré en 2017 pour une période de 5 ans (2017 -2021).

Les bénéficiaires du projet sont de petits exploitants agricoles qui pratiquent une agriculture familiale associée à l’apiculture comme autre activité génératrice de revenus. Ils sont groupés en 103 associations apicoles formant 13 unions. Les membres de ces associations gèrent des ruchers communs constitués par un certain nombre de ruches fixé en Assemblée Générale pour constituer la part de chacun.

Les bénéficiaires directs, repartis dans 9 communes de Kayanza,  3 communes de Bujumbura et une commune de Rumonge sont au nombre de 2.050 dont 1.689 hommes et 361 femmes.

Le président de la fédération devant un nouveau rucher

Les bénéficiaires indirects sont des apiculteurs non membres des OP mais qui bénéficient des services soit au niveau des centres de collecte du miel, soit au niveau des comptoirs de commercialisation groupée du miel qui s’organisent spontanément pendant la période de miellée. Il s’agit des services soit d’écoulement de leur production de miel, soit d’approvisionnement en miel pour ses effets thérapeutiques pour certaines maladies. Le miel a toujours entretenu le tissu social entre les apiculteurs et le reste de la population voisine.

Les appuis accompagnements déjà menés ont amenés les apiculteurs à adopter les bonnes pratiques apicoles afin d’augmenter la production du miel et des revenus dans leurs ménages.

Les apiculteurs sont contents d’avoir suffisamment de notions théoriques même si les OP composées en majorité par les jeunes sont plus dynamiques par rapport aux OP formées par les membres d’un âge avancé et qui hésitent dans l’adoption des techniques nouvelles dans ce métier.

Des apiculteurs ont bénéficié à leur demande de voyages d’échange auprès d’autres apiculteurs chevronnés. Ainsi, les représentants des OP apicoles de la province Kayanza (commune Muruta ) sont allés échanger avec les OP de la commune Kabarore et de Gahombo de la même province de Kayanza. Ceux de l’OP apicole AJAPEA (Association des Jeunes et Adultes pour la Production  et l’Elevage des Abeilles ) de la province de Bujumbura sont allés échanger avec les OP de la commune Kabarore et de Gahombo dans la province Kayanza.

Un nouveau rucher

Cet apprentissage chez les praticiens les pousse à adopter les faits et gestes posés par les apiculteurs de référence pour renforcer leurs connaissances acquises à travers les théories et les supports audiovisuels utilisés lors des appuis. Les voyages d’échange leur permettent d’échanger sur tout ce qu’il faut savoir, de la ruche d’appât à la récolte du miel et de prendre des rendez vous pour participer à toutes les opérations que l’on mène dans les ruchers. Les leaders en visite restituent et partagent aux autres membres de leurs OP d’origine, tout ce qu’ils ont appris des voyages pour une appropriation maximale des techniques apprises.

Explication du propriétaire du rucher autour d’un rucher moderne à cadres mobiles

Aujourd’hui les apiculteurs échangent leurs contacts pour communiquer par téléphone et se renseigner sur les quantités disponibles dans leurs différents OP afin de relever le défi lié à la commercialisation du miel pendant les périodes de production intense.

L’autre stratégie prise pour améliorer la production a été d’appuyer les apiculteurs en les accompagnant dans la fabrication des outils de production (ruches modernes) via les ateliers de menuiserie des apiculteurs spécialisés en la matière. Cela a diminué l’esprit d’attentisme qui n’avait fait que gangrener toutes les initiatives de recours aux financements endogènes à travers les caisses de prévoyance mises en place.

Les visiteurs observent les équipements de la miellerie

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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