FOSPAC 2023: Inades-Formation Cameroun et le Réseau des Acteurs du Développement Durable défendent les droits des paysans

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Inades-Formation Cameroun a participé   à la 3ème Edition de la Foire de la Semence Paysanne du Cameroun (FOSPAC 3) qui s’est tenue du 24 au 26 février dernier à Esse.

La troisième édition de la Foire de la Semence Paysanne du Cameroun a rassemblé du beau monde dans le département de la Mefou et Afamba, région du Centre, plus précisément à la mairie d’Esse. Placée sous le thème «Encourager, orienter et promouvoir la concrétisation des droits des agriculteurs sur les semences paysannes», cette foire a été organisée par le Réseau des Acteurs du Développement Durable (RADD), avec l’appui technique de plusieurs organisations partenaires parmi lesquelles Inades-Formation Cameroun.

L’objectif global de cet événement était de promouvoir la semence paysanne de qualité et le système semencier paysan, afin de garantir aussi  bien la sécurité, l’autonomie agricole et économique du producteur que la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.

Ce sont des centaines de paysans et paysannes, chercheurs, autorités politiques, administratives et religieuses, responsables d’Organisations Non Gouvernementales (ONG) et de réseaux, venus de plusieurs pays qui se sont retrouvés pour défendre les droits des paysans sur leurs semences et la biodiversité, partager leurs expériences à travers des expositions et des ateliers thématiques ouverts au public. « La foire nous a permis de découvrir et d’acquérir de nouvelles semences. Nous repartons à l’Est avec des connaissances non seulement sur la conservation des semences mais aussi sur les droits des agriculteurs en matière de semences paysannes », a déclaré Lambert Mekamba, participant venu de l’Est. Pour la promotrice de l’événement, Madame Marie Crescence Ngobo : « La FOSPAC offre une opportunité rare aux producteurs, chercheurs et décideurs de partager des expériences et d’apprendre les uns des autres pour améliorer quantitativement et qualitativement la semence paysanne. » « L’urgence est de créer des champs semenciers dans toutes les zones agro écologiques du Cameroun afin de mettre en place des banques de semences paysannes, pour rendre disponibles et accessibles les semences dans tout le pays », a-t-elle poursuivi.

Rappelons que cette organisation pilotée par Marie Crescence Ngobo est membre de la Plateforme Nationale des Acteurs de l’Agriculture Familiale du Cameroun, en abrégé PLANAFCAM, dont Inades-Formation Cameroun assure le Secrétariat exécutif.

Conscient des problèmes liés au développement et à la préservation de la biodiversité que rencontrent les personnes travaillant dans les zones rurales , Inades-Formation, à travers son programme Vivres de Souveraineté, prône une alimentation  suffisante, saine et durable,. Ce programme qui promeut la production, la transformation et la consommation des vivres de souveraineté, a pour objectif général de contribuer à la promotion des systèmes alimentaires basés sur l’Agriculture familiale dans plusieurs pays africains, pour une vie digne pour toutes et tous. Le programme entend également promouvoir la transition agro-écologique, l’entrepreneuriat semencier paysan et la solidarité financière au service de l’entrepreneuriat agricole.

Acteur majeur à cette foire, Inades-Formation Cameroun, par son chargé de plaidoyer, Mr Raphaël MEIGNO et plusieurs autres organisations présentes, ont plaidé auprès des représentants du gouvernement pour la concrétisation des droits semenciers paysans au Cameroun.  A cet effet, une déclaration a été rédigée conjointement par le représentant d’Inades-Formation  et quelques organisations présentes à cette foire. Rendez-vous en 2024 pour la quatrième (4ème) édition.

Album photos de la foire

Marguerite MOMHA, Communication Inades-Formation Cameroun.

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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