Promotion de l’Agriculture Familiale au Tchad : un projet pour renforcer les capacités de la société civile

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Dans le but d’améliorer sa structuration et de renforcer les capacités de ses membres pour mener à bien ses actions, la plateforme d’échanges et de promotion de l’Agriculture Familiale au Tchad en abrégé PEPAF-Tchad, a démarré depuis janvier 2020 un projet de « renforcement structurel et des capacités des OSC pour la promotion de l’Agriculture Familiale et la lutte contre la pauvreté au Tchad ». Le lancement officiel de ce projet a été réalisé le 24 mars 2020.

Le  24 mars 2020, la PEPAF-Tchad a organisé un atelier de lancement officiel de son projet de « renforcement structurel et des capacités des OSC pour la promotion de l’Agriculture Familiale et la lutte contre la pauvreté au Tchad ». Ce projet, financé par l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), pour une durée de 2 ans, doit permettre au PEPAF-Tchad de s’outiller pour mieux répondre à sa mission de promotion de l’agriculture familiale sur toute l’étendue du territoire tchadien.

La PEPAF-Tchad, plateforme d’échanges et de promotion de l’Agriculture Familiale au Tchad est née le 15 septembre 2011, de la volonté d’Inades-Formation, d’ACCORD et d’autres organisations de la société civile du Tchad, à la faveur de la célébration de l’Année Internationale de l’Agriculture Familiale (AIAF 2014). Financée par l’ABCD à travers le Forum Rural Mondial, la PEPAF-Tchad est engagée dans le plaidoyer pour la promotion de l’agriculture familiale et l’amélioration des conditions de vie des Agriculteurs familiaux au Tchad.

Plus de 40 participants venant de N’Djaména et des quelques provinces du pays, ont pris part à l’atelier de lancement.

Cet atelier a permis d’informer et de sensibiliser les organisations de la société civile membres de la PEPAF-Tchad et ses partenaires sur l’initiative de promotion de l’Agriculture Familiale au Tchad et sur la PEPAF-Tchad. Il a également permis de partager, de questionner et de recueillir les impressions des participants sur la démarche et la méthodologie de mise en œuvre du projet.

Les intervenants à la cérémonie officielle ont remercié les participants et les  partenaires et rappelé l’importance de l’agriculture familiale au Tchad et déploré les difficulté auxquelles elle est soumise.

Ainsi, dans son allocution, le Directeur d’Inades-Formation Tchad a remercié les participants pour leur déplacement en dépit de la crise sanitaire particulièrement inquiétante du fait de la pandémie du Coronavirus. Selon lui, l’Agriculture Familiale assure une fonction essentielle pour les familles tchadiennes pour qui, elle sert à la fois de moyen de subsistance et de mode de vie. Bien que cette forme de production agraire soit source de plus de 80% de l’alimentation des populations tchadiennes, cette agriculture demeure mal connue et fait face à des contraintes et des défis majeurs nécessitant l’implication de tous les acteurs. Dans cette logique, l’organisation des acteurs et particulièrement des Agriculteurs Familiaux pour une prise en main de leur destin se trouve être la démarche idéale. D’où  le projet de renforcement de sa structuration et des capacités de ses membres, proposé par  la PEPAF-Tchad.

A gauche, le Directeur d’Inades-Formation Tchad, M. Sidjim Abakar et à droite, le SG Adjoint du Ministère de la Production, de l’Irrigation et des Equipements Agricoles

A sa suite, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Production, de l’Irrigation et des Equipements Agricoles, procédant au lancement officiel du projet a remercié Inades-Formation Tchad et son partenaire le CNCPRT pour leur noble mission d’appui aux populations rurales, au Forum Rural Mondial d’avoir facilité l’accès au financement du projet et à l’Agence Basque de Coopération pour le Développement qui a bien voulu financer ce projet. Il a en outre, remercié les participants pour l’intérêt qu’ils accordent à l’Agriculture Familiale au Tchad à travers leur déplacement. Selon le SGA, le projet s’insère bien dans la volonté du Gouvernement tchadien exprimée dans sa vision 2030 « fin zéro », celui accroître durablement les productions, sources de nourriture et créatrices d’emplois et des revenus pour les familles. Il spécifie qu’au Tchad 80% de populations actives vivent de l’Agriculture Familiale alors que cette Agriculture souffre de beaucoup de maux tels que l’inaccessibilité aux instruments légaux de financement pour les petits exploitants agricoles ; les différents conflits récurrents liés au partage des facteurs de production comme la terre, l’eau et la gestion de l’environnement ; l’envahissement des OGM et l’utilisation incontrôlée des produits phytosanitaires non homologués, etc. Il souligne par ailleurs que les producteurs de ce secteur demeurent, malgré les nombreux efforts du Gouvernement et de ses partenaires, fragiles et n’ont pas la capacité à s’engager dans le débat sur les politiques agricoles. Paradoxalement que cela puisse paraître, les femmes et les jeunes qui constituent l’épine dorsale de ce secteur ont un accès très limité aux facteurs de production, au contrôle et à la propriété des moyens de production comme la terre. C’est pourquoi, il apprécie à sa juste valeur ce projet qui consacre un volet entier de ses actions aux femmes notamment à travers la réduction des inégalités de genre et la prise en compte des intérêts des femmes dans la structuration de la PEPAF-Tchad.

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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