Burundi: des bio-pesticides pour lutter contre les maladies des cultures

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Lutte contre les pucerons noirs sur le haricot

Dans le cadre du projet ACCES (Adaptation au Changement Climatique pour la gestion des ressources en Eau et Sol) au Burundi, les bénéficiaires du projet, membres des champs écoles paysans (CEP), ont été sensibilisés et formés à l’utilisation des bio-pesticides en lieu et place des produits phytosanitaires qui ont des effets néfastes sur la santé des utilisateurs et des consommateurs et sur l’environnement.

Aussi,  les bénéficiaires du projet ACCES à Mutambu en province de Bujumbura ont expérimenté l’utilisation des plantes comme des pesticides biologiques pouvant remplacer des pesticides chimiques.

Concrètement, dans le cas du traitement des parasites du haricot, trois plantes ont été combinées pour traiter les pucerons noirs du haricot. Il s’agit du TEPHROSIA VOGELII, le RICIN et le TITHONIA. L’expérimentation a été effectuée dans des Champs Ecoles Paysans (CEP) pour que tous les bénéficiaires du projet dans la zone pilote puissent s’approprier la technique de lutte contre les pucerons du haricot.

Fabrication de bio pesticide à l’aide d »eau, de feuilles pilées de tephrosia, tithonia et de ricin

Une séance de démonstration a été faite en présence des producteurs de haricot. Les feuilles de chaque plante ont été pilées dans un mortier afin de faciliter l’extraction de la substance active. Après on mélange une poigné de l’extraitat obtenu pour chaque plante dans un bassin dans lequel on a ajoutée 5 litres d’eau. Pour avoir le produit final, le tout est tamisé pour faciliter son passage dans le pulvérisateur qui va être utilisé pour traiter les plantes. On obtient alors une solution homogène, qui a une odeur plus répulsive que l’odeur du DUSRBAN. La solution est mise dans un pulvérisateur et on procède au traitement de haricot attaqué par les pucerons.

Tamisage du mélange des feuilles pilées de tephrosia, tithonia et le ricin

Comme résultat, à la fin de la journée, les pucerons noirs ont été tués et les cultures sont restées indemnes là où le produit a été appliqué.

Le projet ACCES a été exécuté par Inades-Formation Burundi en partenariat avec la GIZ, dans trois communes pilotes, identifiées comme étant plus vulnérables au changement climatique. Il s’agit de la commune Marangara (bassins versants de Kidasha et Bihangare) en province de Ngozi, et des communes Isare et Mutambu de la province de Bujumbura, respectivement dans les bassins versants de Kwigere et de Murambi-Rubanda.

Les bénéficiaires directs du projet, au nombre de 638 dont 198 hommes et 440 femmes, sont constitués des exploitants des bassins versants déjà identifiés dans la zone pilote.

L’objectif du projet ACCES était d’améliorer les conditions de vie et augmenter la résilience au changement climatique de la population rurale du Burundi dans les deux provinces ciblées. Les activités du projet visaient donc à rendre ces populations capables de mettre en œuvre des mesures d’adaptation au changement climatique et d’exploiter les ressources en eau et sols de manière adaptée au changement climatique.

Le renforcement des capacités des bénéficiaires se fait dans l’optique de redynamiser les CEP (champs écoles paysans) existants et envisager la création de nouveaux CEP dans des zones nécessiteuses en insistant sur toutes les étapes de la conduite d’un CEP allant du semi à la récolte de la culture expérimentale.

Traitement des pucerons sur le haricot volubile avec le bio pesticide

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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