Cop 15: Inades-Formation partage les leçons apprises sur la capitalisation des expériences de bonnes pratiques d’adaptation au changement climatique

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Partager les leçons apprises et les bonnes pratiques sur l’adaptation/la résilience face au changement climatique en Afrique de l’Ouest et du Centre, tirées du projet de capitalisation desdites pratiques de résilience et de gouvernance face au changement climatique, tel était l’objectif de la participation d’Inades-Formation au panel organisé par le CERFAM durant la COP15 à Abidjan.

Ce panel, évènement parallèle à la COP15  s’est tenu le lundi 16 mai 2022 à Sofitel Ivoire de Cocody, Abidjan et avait pour objectif d’engager un débat entre les experts et les parties prenantes de la politique de développement sur le rôle vital que la coopération Sud-Sud soutenue pourrait jouer dans le domaine de l’adaptation au changement climatique en Afrique.

Durant sa présentation, M. Sena Kwaku Adessou, Secrétaire Général d’Inades-Formation a brièvement présenté le projet d’étude-capitalisation de bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et de la gouvernance locale en Afrique subsaharienne, un projet réalisé grâce au financement de l’Agence Basque de Coopération et de Développement, qu’il n’a pas manqué de remercier.

M. ADESSOU Sena, SG d’Inades-Formation

Le projet de capitalisation avait pour objectif de permettre, à travers la capitalisation, l’émulation et la mise à échelle des expériences capitalisées dans les pays de l’Afrique subsaharienne

Il a permis de recenser 158 expériences portées par 58 acteurs parmi lesquels des coopératives, des organisations paysannes faîtières, des ONG, des Institutions publiques.

Parmi ces expériences, 50 initiatives, portées par 39 acteurs répartis dans 11 pays africains à savoir, le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Tchad, le Cameroun, la République démocratique du Congo (RD Congo), le Rwanda, le Burundi, le Kenya et la Tanzanie, ont été retenues et documentées suivant une méthodologie bien précise.

Un livret de capitalisation a été produit et est disponible en français, anglais et espagnol ainsi que des documentaires vidéos de dix expériences.

Les leçons apprises selon M. Sena Adessou sont de divers ordres dont entre autres :

  • La prise en compte du genre qui constitue un levier de réussite et de durabilité des pratiques ;
  • La mise en place d’une plateforme électronique d’échange et de partage des expériences permet de renforcer les compétences des acteurs, de démultiplier et faire la mise à échelle des initiatives ;
  • Les initiatives de bonne gouvernance locale, très peu développées, sont à encourager pour faciliter le succès des pratiques durables de gestion des ressources naturelles.
  • Etc.

Notons que les expériences capitalisées portent sur différents domaines, notamment :

La conservation de l’humidité, collecte et gestion de l’eau ; les alternatives à l’utilisation massive du bois de chauffage ; la fabrication et utilisation de foyers/cuisines à économie d’énergie ; l’Adoption de semences/cultures et races résistantes au changement climatique ; l’énergie renouvelable pour irrigation ; le système d’information sur le climat en milieu paysan ; l’agroforesterie et systèmes de gestion durable des terres ; les mécanismes concertés de gestion des forêts villageoises, inter-villageoises, réserves naturelles ; les m Mécanismes communautaires d’alerte précoce contre les catastrophes climatiques ; l’éducation et sensibilisation citoyennes sur les mesures de ripostes contre le changement climatique ; les mécanismes de gouvernance locale de la transition agro écologique ;les mécanismes de gouvernance locale de la transhumance du bétail en saison sèche, etc.

Trois autres panelistes sont intervenus après Inades-Formation.

Il s’agit de :

  • Mme Patricia Zoundi, Présidente, Mouvement des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (MPME). Son intervention avait pour thème : « Comment s’assurer que les populations vulnérables disposent du savoir-faire technique dont elles ont besoin pour maximiser leurs revenus et devenir plus résilientes à l’impact du changement climatiques » ;
  • Dr. Stéphanie Jaquet, Cheffe de l’Equipe de Recherche, Alliance of Bioversity International et International Center for Tropical Agriculture (CIAT), intervenu sur « l’importance de la transformation des systèmes alimentaires pour l’adaptation au changement climatique pour la paix et la sécurité » ; et
  • Dr. Christiani Buani, Cheffe de l’Unité des Opérations et Management, CERFAM qui a présenté la plateforme digitale de documentation de bonnes pratiques, leçons apprises et solutions innovantes pour atténuer l’impact du changement climatique sur la sécurité alimentaire et la nutrition KEPT.
Photo de famille : les panelistes encadrant M. Patrick Teixeira Directeur par intérim CERFAM

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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