Déclaration de Matadi sur le foncier au Kongo central

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« Une sécurisation foncière pour une sécurité/souveraineté alimentaire au Kongo Central »

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Lecture de la déclaration par la présidente de la FOPAKO, entourée des autres membres de l’OKCF


Les organisations paysannes et de la société civile, membres de « L’OBSERVATOIRE DU KONGO CENTRAL SUR LE FONCIER en abrégé, OKCF », réunis du 27 au 28 mai 2015 à Matadi dans le cadre de l’atelier de restitution de l’étude diagnostique de la problématique foncière au Kongo Centralont, à l’issu dudit atelier, fait une déclaration.


Dans cette déclaration intitulée « Une sécurisation foncière pour une sécurité/souveraineté alimentaire au Kongo Central » , l’OCKF se dit particulièrement préoccupé au sujet de la situation foncière et agricole qui prévaut au Kongo Central en ce qui concerne l’accès et le partage des ressources naturelles et exprime ses plus vives protestations face à la manière dont l’accès et le partage des ressources foncières sont définis et pratiqués.


L’OCKF s’engage donc avec détermination à exiger la prise en compte des intérêts des communautés locales et à n’avoir de cesse d’agir en tant que mouvements paysans du Kongo Central pour le respect des droits des communautés locales.


Il appelle les gouvernants au niveau national et provincial au respect des engagements internationaux auxquels ils ont souscrit pour la l’accès et la sécurisation des terres et la promotion de la sécurité alimentaire ;
et invite les organisations de producteurs et productrices, les ONG en activités, les organisations de consommateurs à la vigilance permanente pour empêcher la prise en otage de l’agriculture familiale et partant la réduction des paysans et paysannes à la pauvreté et à la misère.


Enfin, l’OCKF fait les recommandations suivantes à l’endroit du gouvernement national, des autorités provinciales et locales, des médias et de la société civile pour une meilleure gestion foncière, respectueuse des droits des communautés locales.


Au gouvernement national  :
Dans le cadre de la Commission Nationale de Réforme Foncière (CONAREF) :

  • Faire pression au niveau de la CONAREF pour l’harmonisation des lois sur le foncier, l’habitat, l’agriculture, la forêt, le minier pour la protection des droits des populations locales.
  • Mettre en place et suivre les mécanismes garantissant la gestion concertée du foncier rural ;
  • Prendre les mesures tant attendues pour adresser le gap entre la constitution, les lois foncières, la coutume et les pratiques locales en matière de droits de jouissance des communautés des terres ancestrales ;
  • Que le droit de propriété des communautés locales soit reconnu et clairement défini au regard de la constitution de notre Etat la République Démocratique du Congo ;


Aux autorités provinciales et locales :

  • Qu’une politique agricole provinciale et locale soit adoptée pour améliorer le droit de propriété et d’usage des populations locales et accompagner les dynamiques paysannes en matières foncière.
  • Qu’un inventaire soit fait sur les terres occupées par les concessions et devenues vacantes suite à la faillite des entreprises nationalisées ;
  • Que les terres soient massivement cadastrées au nom des populations ayants droit (les gardiens de la terre au sens de la loi foncière) afin que soit mis fin au phénomène d’accaparement des terres dans la province par certaines élites nationales.


Aux médias et à la société civile :

  1. Sensibiliser, informer et former les communautés et l’opinion publique sur la sécurisation foncière et le phénomène d’accaparement des terres agricoles pour un éveil de conscience citoyenne ;
  2. Rendre opérationnelle et dynamique l’observatoire sur le foncier auquel nous, organisations de la société civile et organisations paysannes sont membres.
  3. Renforcer les cadres de collaboration entre les médias et les OSC dans la vulgarisation des lois foncières ;
  4. Renforcer les cadres de concertation, réflexion et d’action sur les questions d’accès et de sécurité foncières au niveau national
  5. Assurer le suivi des recommandations de cet atelier.

Notons que la déclaration est signée par les organisations paysannes du Kongo central dont deux coalitions à savoir la FOPAKO qui couvre 12 entités administratives et regroupe 175 unions et OPA ainsi que 2320 associations et , le CRONGD qui regroupe 32 ONG de développement locales.


Lire la déclaration en entier et la liste des signataires

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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