BURKINA FASO : Détermination pour la résilience de communautés vulnérables dans la province du Sanmatenga

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INADES-Formation Burkina conduit depuis octobre 2024 le Projet de renforcement de la résilience de communautés vulnérables dans la province du Sanmatenga. L’ambition nourrit par INADES-Formation Burkina et ses partenaires est de relever dans la zone du projet les défis d’accès à l’eau potable et productive, d’amélioration les revenus des populations vulnérables, et la résilience des communautés face aux risques de catastrophes naturelles.

Séra, un village de la commune de Boussouma, province du Sanmatenga, Région du Centre Nord du Burkina Faso. Il est situé à 05 Km, côté Est du centre de la commune. En plein cœur du village, plus particulièrement dans le quartier Salagui, se trouve un site maraicher nouvellement installé. Le périmètre est clôturé de grillage, avec une ouverture côté Nord et une côté Sud. A l’intérieur un forage équipé de pompe solaire a été réalisé pour faciliter l’arrosage des plants sur le site maraicher. On y trouve également un dispositif de plaques solaires et de la tuyauterie qui forment un système d’arrosage par goutte à goutte.

Avec l’appui d’Inades-Formation Burkina les femmes produisent principalement de la tomate, de l’oignon, de la laitue

Ce matin du 27 février 2025, une vingtaine de femmes s’activent sur le périmètre de 1 ha à l’arrosage et à l’entretien des plants. Plusieurs planches permanentes sont confectionnées pour la production maraichère. Les cutures dominantes sur place sont la tomate, l’oignon, la laitue. « Avant nous n’avions pas d’activité en saison sèche. Certaines d’entre nous s’adonnaient à l’orpaillage. A présent nous sommes dans le maraichage grâce au projet et cela nous réjouit énormément. C’est une activité très profitable pour nous et nos familles », nous confie Salmata OUÉDRAOGO, une des femmes travaillant sur le site maraicher de Séra.  

Ce site a été mis en place dans le cadre du Projet de renforcement de la résilience de communautés vulnérables dans la province du Sanmatenga. L’exécution de ce projet est assurée par INADES-Formation Burkina avec l’appui de Brooke Afrique de l’Ouest et Guernsey Overseas Aid. L’objectif visé est de contribuer à la réduction de la pauvreté et des risques de catastrophes pour les communautés détentrices d’équidés. Plus particulièrement, ce projet est initié pour, premièrement : améliorer durablement les moyens de subsistance des populations déplacées internes ainsi que des ménages hôtes propriétaires et utilisateurs d’équidés, ensuite : renforcer la résilience et les mécanismes locaux de réduction des risques de catastrophes. « Grâce au projet, j’ai appris le maraichage et cela me rend très heureuse ainsi que les autres femmes de notre coopérative. Nous avons espoir que cette activité contribue à assurer le bien-être pour nous, nos enfants et nos petits enfants », témoigne Ajirata SAWADOGO.

 

Les élèves du village de Soundogo ont été initiés à la production de la fumure organique pour leur jardin potager scolaire

Comme à Séra, le projet a permis l’aménagement de sites maraichers avec les mêmes équipements dans 3 autres villages de la province du Sanmantenga. En tout, six villages sont concernés par les activités du projet. Ce sont : Séra, Kanretenga dans la commune de Boussouma ; Soundogo dans la commune de Korsimoro ; Guéré, Ganssé, Napamboumbou dans la commune de Korsimoro. Pour les deux dernières localités citées, il est question de la consolidation d’actions réalisées dans le cadre de projets arrivés à terme. Dans les villages de Séra, Ganssé, Guéré où les sites maraichers ont été récemment aménagés, des femmes et des hommes ont été constitués en coopérative pour l’exploitation des sites. Du côté de Soundogo, puisque c’est un jardin potager scolaire qui a été mis en place au profit de l’école primaire du village, c’est un club vert des élèves qui a été constitué.

Le projet a permis l’appui des coopératives accompagnées pour la mise en place de Groupes d’Épargne et de Crédit

Mis à part l’aménagement des sites pour la production de cultures maraîchères et de plantes nutritives, les actions réalisées jusque-là au compte du projet sont principalement : la dotation en matériel de production, l’organisation de session de formation sur les techniques de fabrication et d’utilisation d’intrants organiques, la tenue de séances de sensibilisations sur le bien-être des équidés de trait et le danger du trafic des peaux d’âne. En outre, un processus d’accompagnement des coopératives a été engagé pour mise en place de Groupes d’Épargne et de Crédit en leur sein.

La durée du projet est de 03 ans et court sur le période 2024-2027. Plusieurs autres activités sont à mener pour l’atteinte des résultats attendus et des objectifs fixés.   La mise en œuvre des activités se fait en étroite collaboration avec les municipalités et les services techniques déconcentrés de l’Etat.

Le projet s’inscrit dans le renforcement des moyens d’existences des communautés par la promotion du bien-être des équidés de trait

Il est prévu, à terme, que 1910 ménages soient directement touchés. 18 174 personnes dont 9 295 femmes, 408 déplacés internes et 2 338 équidés seront impactés. Les effets indirects du projet devront se ressentir au niveau de 1 291 911 personnes. Ce projet est en lien avec un autre dénommé Projet d’appui au renforcement des moyens d’existences des communautés par la promotion du bien-être des équidés de trait dans la région du Centre Nord et du Nord (EQUIPROMO). L’exécution de ce projet est également assuré par Inades-Formation Burkina l’avec l’appui de Brooke Afrique de l’Ouest. 

                                                                                               Patrice DA

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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