Développement des systèmes d’information sur les marchés agricoles (SIM)

DN-Cam

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Inades-Formation expérimente avec les producteurs agricoles dans plusieurs pays des systèmes d’information sur les marchés (SIM) autogérés par ces derniers. Ces SIM permettent notamment aux producteurs de renforcer leur pouvoir de négociation face aux commerçants.

D’après la définition de la FAO : « Un SIM est un service normalement opéré par le secteur public, qui collecte des informations régulières sur les prix et dans certains cas, sur les quantités des produits agricoles largement commercialisés dans les marchés de groupage ruraux, les marchés de gros et les marché de détail, et qui communique ces informations en temps utile et régulièrement, par le biais de différents médias, aux agriculteurs, commerçants, fonctionnaires du gouvernement, décideurs et autres personnes intéressées ».

L’objectif d’un SIM est d’aider principalement les agriculteurs à suivre les tendances du marché et à s’assurer que leur production répond à la demande en vue de tirer le meilleur profit de leur effort. En somme, le SIM contribue au renforcement du pouvoir de négociation des petits producteurs face aux commerçants. Il vise à les aider à :
-  Réduire les risques liés à la commercialisation ;
-  Décider où vendre leurs produits agricoles ;
-  Vérifier que les prix offerts sont conformes au cours du marché ;
-  Décider s’il convient ou non d’emmagasiner leurs produits ;
-  Décider de l’opportunité de produire « hors saison ».

Toutefois, il est à noter que dans la plupart des cas, les SIM mis en place depuis les années 1980 pour accompagner la libéralisation des marchés ont été fréquemment critiqués pour leur incapacité à répondre aux besoins des opérateurs, leur lourdeur administrative et leur fragilité financière.

Depuis, de nouvelles opportunités ont permis de rénover ces services : développement des NTIC, décentralisation des systèmes d’information, rapprochement des SIM des organisations professionnelles, etc.

La vision du SIM pour Inades-Formation consiste à développer des SIM comme centres de services autogérés, performants et durables dans leur fonctionnement au service des petits producteurs. Cette vision se décline en ces points essentiels suivant :
-  Les informations diffusées répondent aux besoins réels des principaux acteurs que sont les producteurs et leurs organisations (types d’information, nombre d’information, qualité de l’information) ;
-  Les principaux bénéficiaires reçoivent directement l’information à travers leurs organisations à la base (SIM ciblé) ;
-  Les acteurs gèrent eux-mêmes le dispositif qui doit être simple, flexible et moins coûteux dans son fonctionnement (SIM autogéré) ;
-  Les acteurs à travers leurs organisations mutualisent la prise en charge financière du fonctionnement du dispositif (SIM à financement décentralisé).

Plusieurs expériences de SIM sont en cours actuellement dans le réseau Inades-Formation notamment au Burkina Faso dans les filières anacarde et sésame, en côte d’Ivoire (maïs), au Togo (céréales et semences) et en RD Congo (Riz, maïs, manioc, arachide dans la province de l’Equateur et maïs et riz dans la province du Kassaï Occidental).

Tous ces SIM ont été réaménagés ou bâtis sur le modèle autogéré, donnant plus de possibilités aux Organisations Paysannes bénéficiaires d’assurer durablement des services d’accès aux informations sur les marchés à leurs membres et autres communautés rurales. De nouvelles initiatives de développement de SIM autogérés sont prévues dans le réseau Inades-Formation notamment au Burkina Faso et au Burundi.

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Outil de diffusion des informations sur les prix dans un marché au Togo

Alphonse Kouamé
Chargé de programme ECAGRI
Inades-Formation / Secrétariat Général

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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