Gestion de l’environnement : Interdiction des sacs en plastique, un pas audacieux dans la bonne direction

Partager cet article

Share on facebook
Share on linkedin
Share on twitter
Share on email

L’Autorité nationale de gestion de l’environnement a battu le record en prenant des mesures audacieuses pour réduire la pollution massive de l’environnement due à l’utilisation de sacs en plastique. Cela confirme sa capacité à garantir une saine gérance de l’environnement en s’assurant que les bonnes politiques et lignes directrices sont en place. Les interdictions qui entrent en vigueur le 28 août 2017 offrent un bel avenir pour un environnement propre, sûr et sain, mais la balle est dans le camp du tribunal d’exécution pour s’assurer que l’interdiction s’enracine comme il se doit. 

Les produits en plastique sont utilisés pour l’emballage industriel et domestique depuis des décennies et leurs sacs auront un impact considérable dans les jours à venir. Dans les industries, les sacs en plastique représentent l’élément clé d’emballage des articles ménagers consommables, des centres commerciaux, des magasins de détail et des supermarchés qui en sont les principaux distributeurs aux utilisateurs finaux. Une fois arrivés chez l’utilisateur final, les sacs en plastique, qui ne sont pas biodégradables, posent un véritable problème d’élimination et se retrouvent dans les canaux d’évacuation disponibles, y compris sur les dépotoirs et les fosses à compost. En raison de leur faible poids, ils sont facilement traînés par le vent et constituent une source de pollution aux proportions gigantesques.

Effets des sacs en plastique sur la pollution

Une fois déposés dans l’environnement, les sacs en plastique trouvent leur chemin vers les systèmes d’approvisionnement en eau et d’évacuation des eaux usées, ce qui a pour effet d’obstruer l’alimentation, de déconnecter les services publics et d’entraîner la pollution une fois que le système d’évacuation des eaux usées est obstrué. Leur enlèvement est coûteux en temps et en argent. Le blocage des eaux usées devient une menace pour la santé à mesure que d’autres maladies liées à une mauvaise évacuation des eaux usées se manifestent. Les sacs en plastique entraînent soit l’infertilité du sol, une fois que les sacs trouvent leur chemin vers les terres arables, soit affectent l’humidité et les réserves de nutriments pour les cultures, ce qui réduit le rendement. Le bétail, la faune et la vie aquatique sont menacés par la mauvaise élimination des sacs en plastique à leur arrivée dans leur système digestif, ce qui agit sur la santé et peut aller entraîner la mort. Les sacs en plastique mal éliminés créent un décor désagréable et un terrain propice à la reproduction d’insectes vecteurs de maladies, comme les moustiques, car l’eau s’accumule à l’intérieur des sacs.

En interdisant l’utilisation du plastique, l’Autorité nationale de gestion de l’environnement a redoublé d’efforts pour faire en sorte qu’un environnement sain pour tous soit un droit et non un privilège, et mérite des félicitations et des éloges et non des critiques.

Longue vie à NEMA.

Andrew Muendo Nyamu, Chargé de Projet Innovations agricoles et Changement climatique

Inades Formation Kenya

Continuez votre lecture...

Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

WhatsApp Image 2023-08-24 at 15.13.12

1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

FondAfrica

Inades-Formation
Au service du Bien Commun

FondAfrica

Inades-Formation vous remercie pour votre soutient  pour ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural.

Votre don sera reversé au destinataire que vous avez choisi.

Suivez-nous en vous abonnant à notre newsletters.

Inades-Formation
Au service du Bien Commun

FondAfrica

1. Qu'est-ce que c'est ?

Le Fonds Africain d’appui au développement rural (FondAfrica) a été porté sur les fonts baptismaux le 23 juillet 1997 à Dar-es-Salaam en Tanzanie, à la suite d’un constat : le développement de l’Afrique ne passera que par son auto-financement.

FondAfrica est un appel à la générosité publique à travers des actions de collecte auprès des personnes physiques et morales.

2. Pourquoi faire un don ?

FondAfrica est un instrument particulier de la stratégie de financement d’Inades-Formation. FondAfrica a formulé sa vision à moyen terme ainsi qu’il suit « Dans 10 ans, et grâce aux revenus issus des fonds collectés par le Fondafrica, Inades-Formation aura porté sa capacité d’autofinancement des services rendus au monde rural africain à 40 % ».

Voulez-vous soutenir Inades-Formation dans ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural? Si oui, alors agissez à travers FondAfrica en faisant un don.