« Nous sommes en train de passer à l’action de manière engagée », Egide Bashirahishize, PCAI d’Inades-Formation

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Du 5 au 7 juin 2017 à Ouagadougou s’est tenue la première réunion du conseil d’administration de l’association Internationale Inades-Formation,  dit conseil d’administration international (CAI) pour l’année 2017 .  Avant son départ du Burkina Faso, le président du conseil d’administration international d’Inades-Formation, M. Egide Bashirahishize, a  bien voulu nous accorder un entretien dans lequel il évoque entre autres les principaux points abordés à la réunion de Ouagadougou, les actions engagées, son appréciation des différentes activités organisés au cours du séjour des membres du CAI au Burkina.  

 

Qu’est-ce que le conseil d’administration international au niveau du réseau d’Inades formation ?

M. Egide Bashirahishize, Président du conseil d’administration international d’Inades-Formation

Le conseil d’administration international est un organe exécutif de l’association internationale. C’est l’instance chargée de mettre en œuvre les résolutions prises par l’assemblée générale de l’association internationale à qui il rend compte. Il revient donc à l’assemblée générale de l’association internationale d’apprécier les actions menées par le conseil  d’administration international en veillant à ce que notre association avance pas-à-pas vers la réalisation de sa mission.

 

Qu’est ce qui explique le choix du Burkina pour tenir cette réunion du Conseil d’Administration International ?

Les dix bureaux nationaux qui forment le réseau Inades-Formation, ont tous plaisir à accueillir ce type de réunion, que ce soit les assemblées générales ou les réunions du conseil d’administration international. Venir au Burkina, était d’abord un choix de confiance envers l’association nationale et le Bureau national du Burkina. Le président de l’association nationale d’Inades-Formation Burkina avait formulé cette demande, je crois en 2014 et ce qui s’est passé ici cette année-là est connu, (NDLR : insurrection populaired’octobre 2014 au Burkina Faso). Nous n’avons donc pas pu venir à l’époque.

Quand nous avons eu l’occasion de tenir la réunion du conseil d’administration international au Burkina Faso, nous n’avons pas hésité à la saisir.  Il faut noter que quand M. Jean Célestin Paré, Président du conseil d’administration d’Inades-Formation Burkina, avait formulé sa requête dans le passé, tous les membres du conseil d’administration international étaient favorables. La raison étant que nombreux sont ceux qui n’avaient pas encore été au Burkina Faso et ceux qui s’y étaient déjà rendus avaient gardé de bons souvenirs de ce pays, de l’association nationale ainsi que du bureau national d’Inades-Formation. Soit dit en passant, ceux qui ne sont pas encore venus au Burkina, au moins ils savent que le Burkina Faso signifie le Pays des hommes intègres. Pour toutes ces raisons donc, nous avons choisi spontanément le Burkina Faso comme lieu d’accueil de cette première réunion du conseil d’administration international de l’année 2017. Bien plus, cela faisait un bon bout de temps que le pays n’avait pas accueilli les assises des organes d’Inades-Formation.

Que peut-ont retenir de vos échanges après trois jours de travaux du conseil d’administration international d’Inades-Formation à Ouagadougou ?

 Ce qu’on peut retenir en premier lieu, c’est que le conseil d’administration international a défini le cadre de mise en œuvre des résolutions

A l’extrême droite, M. Egide Bashirahishize à la réunion du conseil d’administration international (CAI) d’Inades-Formation à Ouagadougou

de la dernière assemblée générale internationale. Ce cadre sera peaufiné  à travers un plan d’action de mise en œuvre. Le plan d’action concernera non seulement le conseil d’administration international mais également les conseils d’administration nationaux et les Bureaux Nationaux. Nous avons mis en place une commission de rédaction de ce plan d’action et nous avons défini une méthodologie pour l’élaboration de ce document. Le délai que nous nous sommes fixé pour ce travail est novembre 2017. Le Conseil d’administration international de novembre 2017 va adopter le plan qui sera alors mis à la disposition des associations nationales et bureaux nationaux pour la mise en œuvre. Mais déjà, certaines associations y ont réfléchi lors des assemblées générales nationales d’avril-mai 2017.

Le deuxième point à retenir de nos échanges, c’est que nous avons constaté que nos règles et procédures ne sont plus à jour. Il y a beaucoup d’éléments qui ne sont plus applicables. Il y a aussi des éléments qui manquent compte tenu de notre parcours institutionnel. Nous avons pensé que ce n’est pas juste une révision de nos règles et procédures qu’il nous faut, mais une refonte même de ce document. Pour cela, le conseil a pris la résolution de mettre en place une commission de réflexion et encore une fois une méthodologie a été tracée. Ladite commission a d’ailleurs déjà été mise en place.

Par ailleurs, nous avons réfléchi sur notre relation avec la compagnie des jésuites de l’Afrique de l’Ouest. Comme vous le savez, Inades-Formation est l’œuvre des Jésuites. A un certain moment, nous avons senti un relâchement dans nos relations avec ces pères fondateurs d’Inades-Formation. Il nous faut à présent effectuer un retour à la source pour tirer des éléments positifs, l’inspiration, la motivation, le sens religieux et spirituel pour refaire vivre l’esprit Inades qui prévalait dans le passé.

Nous avons évoqué d’autres sujets, notamment les budgets des bureaux nationaux, les évaluations des DBN et nous avons eu bien d’autres réflexions sur différents sujets et préoccupations des associations et bureaux nationaux.

Quelle est votre appréciation globale sur le déroulement de vos travaux ?

Je trouve que nous avons eu une réunion de conseil d’administration réussie. Je le dis parce que je trouve que nous sommes en train de passer à l’action de manière engagée et nous mettons en place  des mécanismes pour avancer.

Les conclusions de la réunion du conseil d’administration international de Ouagadougou pourraient apporter quels changements dans la vie du réseau Inades Formation ?

Nous avons heureusement, avec nous, le premier responsable de la Compagnie des Jésuites de l’Afrique de l’Ouest qui est membre du conseil d’administration international d’Inades-Formation. Des actions seront menées pour attiser la flamme de nos relations avec la Compagnie des Jésuites de l’Afrique de l’Ouest.

Il y a aussi ce plan de mise en œuvre des résolutions et aussi ce projet de refonte des règles et  procédures. La réunion de Ouagadougou sera une rencontre dont on se rappellera comme étant celle où nous avons posé les jalons pour la mise en œuvre des recommandations de l’assemblée générale internationale.

Quels sont vos sentiments à la suite de la visite terrain que vous avez effectuée pour échanger avec les bénéficiaires d’Inades-Formation Burkina?

Nous avons commencé notre visite dans un village du Passoré où nous avons pu voir comment des dames, qui se sont mises en association, travaillent pour gagner des revenus. Nous avons bien apprécié leurs témoignages. J’ai retenu que pour les unes, cela leur a permis de scolariser leurs enfants, pour les autres,  cela leur a permis de s’acheter telle ou telle chose.

En plus, j’ai vu que sur le plan social et en particulier sur le plan conjugal, les femmes ont récupéré leurs places dans les ménages. Elles sont désormais partie prenante dans la prise de décisions, dans la gestion des ressources des ménages.

Après, nous avons visité une union provinciale où nous avons rencontré des agriculteurs engagés dans la production du niébé et du sésame. Nous avons appris avec satisfaction comment ces unions fonctionnent, ce que les membres y gagnent et quels sont les changements notables sur le plan financier, etc.

Enfin nous avons rendu visite aux bénéficiaires d’un projet d’appui aux communautés de base dans la participation citoyenne. Comme pour les réalisations visitées auparavant, nous avons apprécié fortement l’action d’Inades-Formation Burkina à ce niveau. Quand on apprend qu’un comité  de suivi à la base appuyé  par Inades-Formation Burkina a réussi à peser de tout son poids pour l’achèvement de la construction, dans le village, d’une école qui était abandonné par l’entrepreneur avant son terme, je pense que c’est un témoignage édifiant de l’action d’Inades-Formation Burkina.

Ce sont toutes ces actions que nous voulons à Inades-Formation que ce soit la manifestation de notre slogan servir le bien commun. Lors de notre sortie terrain, j’ai vu la mise en application de notre slogan notamment dans la sauvegarde des biens publics à travers l’action citoyenne.

 

Vous êtes allés rendre visite au Professeur Fernand Sanou, ancien président du conseil d’administration international d’Inades-Formation, quel est le sens de cette visite pour vous ?

Le sens de notre visite au Professeur Sanou se situe à deux niveaux. Premièrement, c’était un immense honneur de rendre visite à celui qui fut un des grands présidents de l’association internationale Inades-Formation. Quand il était président, je participais aux assemblées générales et je voyais avec quelle grandeur d’esprit il organisait ces événements.

Deuxièmement, Sanou Fernand est un professeur d’université respecté de tous, pas seulement au Burkina Faso mais aussi dans la sous-région Ouest africaine  et au-delà. C’était une fierté pour moi de pouvoir rendre visite à une telle personnalité. J’aurais aimé passer plus de temps avec lui mais cela n’a pas été possible. Je nourris l’espoir de le rencontrer encore une autre fois.

A un niveau plus global, étant donné que j’ai l’honneur de diriger le conseil d’administration international, être à la tête d’une délégation d’une vingtaine de personnes pour aller rendre visite à une personnalité aussi importante de notre réseau, constitue une source de fierté pour moi. Je respecte beaucoup les membres du conseil d’administration, certains d’entre eux méritent mieux que moi le poste que j’occupe. Alors, conduire cette délégation chez le Professeur Sanou, pour encore une fois nous ressourcer, nous rappeler le bon vieux temps, a été un grand motif de satisfaction. Ce fut un plaisir de voir que chacun de nous avait un beau souvenir qu’il a gardé de l’homme.

  

Le président du conseil d’administration international d’Inades-Formation prononçant son allocution à la soirée récréative

Une soirée récréative a été organisée par Inades-Formation Burkina à l’honneur des participants à la réunion du conseil d’administration international d’Inades-Formation à Ouagadougou, comment avez-vous trouvez cette cérémonie ?

A vous Inades-Formation Burkina, je vous suis reconnaissant à deux niveaux. Au premier niveau, je sais toute la logistique que vous avez dû mobiliser pour cette cérémonie. Je sais que cela n’a pas été facile. Je sais que vous avez passé beaucoup de jours à réfléchir et à planifier cette activité. Pour tout ce temps, tout ce que vous avez fait en termes d’organisation, la musique, la danse et autres, je vous dis merci

Sur la qualité d’organisation, sur le timing, sur les pas de danse, je ne peux rien dire d’autre que vous féliciter.Le deuxième motif de remerciement concerne l’effort financier que vous avez fourni pour l’organisation de cette fête. C’est un effort parce qu’il s’agit de dépenses qui ne sont pas inscrites dans le budget de nos partenaires financiers. Avoir utilisé vos fonds propres alors que je sais que vous en avez  besoin, cela montre encore une fois votre sens élevé de l’hospitalité et je vous en suis reconnaissant.

Avec quelle idée vous repartez de votre séjour au Burkina Faso ?

Tout est positif. Après la soirée récréative nous avons pu visiter un site de sculpture sur granite. A cet endroit, je me suis nourri de la philosophie contenue dans des proverbes traduits en images. Cela a été aussi un très bon moment.

Grosso modo, la réunion du conseil d’administration international, la visite sur le terrain, la visite chez le professeur SANOU, la fête, la visite touristique, sans oublier tous les autres éléments d’accueil, de logistique déployée pour nous, je garde un sentiment de satisfaction sans réserve.

A quand la prochaine réunion du conseil d’administration international et où va-t-elle se tenir ?

Il se tient habituellement un seul conseil d’administration international en dehors d’Abidjan, lieu où se trouve le siège d’Inades-Formation International. Nous avons retenu la date du 28 novembre au 2 décembre 2017.

Même si l’ordre du jour n’est pas encore arrêté, il y aura assez de dossiers sur la table comme d’habitude. Entre autres, le suivi des recommandations du Conseil qui vient de s’achever et le projet de construction de notre siège.

L’Assemblée Générale avait pris connaissance de la construction du siège du secrétariat  général d’Inades-Formation. Comme beaucoup le savent, le bâtiment actuel du secrétariat général  appartient aux jésuites qui nous l’ont concédé gracieusement jusqu’en 2025. Il faut que d’ici là, nous ayons nos propres locaux. Nous espérons qu’à la tenue de la prochaine réunion du conseil d’administration international au mois de novembre 2017, nous serons avancés sur le dossier, notamment sur la mobilisation des ressources, mais également sur le début effectif des travaux.

Cette réunion d’Abidjan sera une occasion pour nous, membres du conseil administratif international de visiter le site de notre prochain siège.  Nous croisons les doigts pour qu’il y ait de l’avancée sur ce dossier d’ici Novembre 2017.

Propos recueillis par Patrice DA.

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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