BURUNDI- INADES-Formation Burundi présente les résultats du projet pilote Dolomie

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La dolomie,un remède à l’acidité des sols agricoles et l’augmentation de la production en dépend

Engagé dans la correction de l’acidité du sol au Burundi,INADES-Formation Burundi a présenté les résultats de son travail réalisé dans 3 provinces du pays à savoir : Province Cibitoke (Commune Mugina et Bukinanyana) ; Province Gitega (Commune Giheta) et Province Mwaro (Commune Ndava).  

Avec l’appui financier de IFDC «  International Fertilizer Development
Center »
,
à travers le projet pilote dolomie, INADES-Formation Burundi a distribué de la dolomie aux agriculteurs pendant 4 saisons, en provinces Cibitoke depuis la saison A de 2022 à la saison B de 2025 ; en Province Gitega et à Mwaro pour la saison B de 2024 et la saison B de 2025. 

Trois ateliers de présentation des résultats du projet pilote dolomie tenus les 6 ; 12 et 21 mars 2025 dans la province de Gitega, Cibitoke et Mwaro respectivement ont connu une participation massive et diversifiée. L’audience était chaque fois constituée par des services administratifs et techniques du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, des partenaires du projet, des bénéficiaires et des médias.

 

Un projet aux résultats très satisfaisants

A. Dans la commune de Giheta collines : Nyamugari, Gihehe, Rweru et Kibimba:

Ø  Les bénéficiaires accompagnés sont au nombre de 1.368 personnes dont 688 hommes et 680 femmes.

Ø  Les quantités de dolomie distribuées sont 451,375 tonnes.

Ø  Les superficies emblavées sont de 451,375 ha.

 

B.     En commune Mugina et Bukinanyana. A Mugina, les activités ont couvert 7 collines à savoir : Gitebe, Rusagara, Rugendo, Rugajo, Muyange, Mugina et Butaramuka. En cette même commune, les bénéficiaires accompagnés sont au nombre de 2.903 personnes dont 2.123 hommes et 780 femmes. A Bukinanyana, les activités ont couvert 7 collines à savoir :  Shimwe, Mikoni, Gahabura, Kibaya II, Butara, Murengera et Bumba. Les bénéficiaires accompagnés sont au nombre de 2.700 personnes dont 1.976 hommes et 724 femmes.  

Pour les deux communes, la quantité de dolomie distribuée est : 2.521,819 tonnes et les superficies emblavées sont de 1.175,48 ha.

 

C.     En commune Ndava sur 4 collines de Matongo, Nyamurenge, Nyabisaka et Mpanuka :

Ø  Les bénéficiaires accompagnés sont au nombre 1.245 personnes dont 828 hommes et 417 femmes.

Ø  Les quantités de dolomie distribuée est de 462,375 tonnes.

Ø  Les superficies emblavées sont de 427,048 ha.

 

Importantes leçons apprises :

Ø  Le regroupement des bénéficiaires de la dolomie en blocs facilite le ciblage, le mesurage du pH, la distribution, l’application de la dolomie ainsi que toutes
autres activités de suivi des champs chaulés.

Ø  Les séances de lancement communal et collinaire d’application de la dolomie
permettent aux bénéficiaires de comprendre les différentes manières de faire le
chaulage.

Ø Les différentes visites d’échange d’expérience effectuées dans les champs de
démonstrations et/ ou d’apprentissage communautaire permettent à la population de faire l’observation des cultures mises en place et faire la comparaison avec les champs nos chaulé.

Ø  La dolomie est plus efficace si elle est appliquée dans un cadre bien intégrée de gestion de la fertilité du sol (LAE, Bonnes pratiques agricoles et lutte
intégrée contre les maladies et les ravageurs).

Ø La couleur mauve observée sur les champs avant le chaulage a disparu dans les champs après chaulage.

Ø Après deux ans, sur un sol où on a appliqué la dolomie, le pH du sol commence à diminuer. D’où la nécessité de la dose d’entretien après 2 ans.

Ø Dans les champs chaulés, l’évolution du pH a été très significative par rapport aux champs amandés uniquement avec de la matière organique.

 

 

Un projet salué par les bénéficiaires satisfaits

 

Ø Les bénéficiaires ont salué les activités faites dans le cadre du projet. Ils ont affirmé que la production a été très bonne grâce à l’utilisation de la dolomie. Les producteurs de maïs par exemple ont maqué d’espace de stockage dans leurs maisons.

Ø  Certaines maladies des plantes ont sensiblement dans les champs chaulés.

INADES-Formation Burundi ne ménage aucun effort pour apporter sa
contribution pour corriger l’acidité des sols, car les études réalisées ont démontré
que 73% des terres du Burundi sont très acides. 

 

                                                Publié par Richard HAVYARIMANA

Chargé du Plaidoyer et de la Communication

 

 

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Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

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Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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