KCOA/GIZ: Le Centre de Connaissances de l’Agriculture Biologique et l’Agroécologie se dote d’une plateforme numérique

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Le 23 Octobre 2023 a eu lieu le lancement officiel de la plateforme de Connaissances Numériques du Centre de Connaissances pour l’Agriculture Biologique (CCAB) ce, au cours d’une réunion de mise en réseau qui a regroupé les 17 pays africains membres.

 

Dotée de deux composantes à savoir : la Database, pour le televersement et le téléchargement des produits de connaissances et le Multiplier Network pour la mise en réseau des multiplicateurs du projet, la plateforme de Connaissances Numériques se présente, selon les experts, comme un outil essentiel pour la promotion, le développement et la vulgarisation de l’agriculture biologique et de l’agroécologie en Afrique et dans le reste du monde. C’est également un moyen de partage d’expériences pour les acteurs de ces secteurs en pleine expansion.

Cet outil au service de l’agriculture biologique et de l’Agroécologie ouverte aux acteurs et praticiens de l’agriculture biologique et de l’agroécologie à l’adresse  http://www.kcoa-africa.org vise à étendre l’adoption de pratiques agricoles biologiques et agroécologiques à travers un réseau de cinq pôles de connaissances en Afrique, et notamment l’Afrique de l’Est, l’Afrique australe, l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique du Nord, et l’Afrique Centrale. Au sein du CCAB, les organisations de mise en œuvre ont trois objectifs principaux : améliorer l’accès aux connaissances sur l’agriculture biologique et l’agroécologie ; renforcer les capacités techniques et professionnelles des multiplicateurs ; favoriser le réseautage et renforcer les relations dans le secteur à travers le continent.

 

Qu’est-ce qu’un Multiplicateur ?

Les multiplicateurs dans le contexte du CCAB sont des personnes, des institutions et des organisations qui permettent et amplifient la diffusion et l’application des produits

d’information ou de connaissances dans l’agriculture biologique et l’agroécologie. De manière plus caractéristique, les multiplicateurs diffusent des connaissances conformes aux principes de l’agriculture biologique tels que définis par l’IFOAM. Ils le font en compilant des connaissances biologiques et agroécologiques, collectées et développées avec leurs communautés et en fonction des besoins locaux.

 

Qui peut être Multiplicateur?

Les multiplicateurs peuvent inclure des acteurs et des décideurs de la société civile, du secteur privé et des structures gouvernementales, tels que les fournisseurs de services ruraux (RSP),les innovateurs (jeunes, femmes et hommes), les fermes innovantes, les agriculteurs modèles, les formateurs, les agents de vulgarisation, les leaders d’opinion, les champions, les créateurs de politiques; les partenaires de développement, les organisations et entrepreneurs/acteurs du secteur privé/opérateurs de chaînes de valeur, qui fournissent des services en matière d’agriculture biologique et agroécologique/pratiques de transformation/commercialisation aux exploitations agricoles et à d’autres acteurs tout au long des chaînes de valeur, les initiatives/instituts de formation et d’éducation en agriculture biologique et agroécologique, les organisations paysannes, les ONG au service des communautés (y compris les organisations confessionnelles), les organisations de consommateurs  et plusieurs autres.

 

La mise en place de la plateforme du CCAB favorisera la dissémination de la pratique dans toutes les zones d’intervention en Afrique.

 

 Marguerite MOMHA, Communication Inades-Formation Cameroun

 

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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