KCOA/PCAC: Les officiels camerounais à l’école du bio

offi

Partager cet article

Share on facebook
Share on linkedin
Share on twitter
Share on email

Les Délégations Régionales de l’Agriculture et du Développement Rural (DRADER)et les Délégations Régionales de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (DREPIA) du Centre, de l’Est, du Littoral, de l’Ouest et du Nord-Ouest étaient réunies les 07 et 08 Février 2023 dans la salle de réunion de la Conférence Episcopale Nationale du Cameroun (CENC), dans le cadre d’un atelier de formation en Agriculture Biologique.

Ce rendez-vous a permis de renforcer la compréhension des autorités sur le bio, afin de susciter leur soutien au niveau stratégique et technique pour la promotion de ce système de production durable. Les cinq (5) organisations partenaires de mise en œuvre du projet « Pôle de Connaissances de l’Agriculture Biologique en Afrique Centrale » à savoir l’Institut Africain pour le Développement Economique et Social (Inades-Formation Cameroun), le Centre International pour la Promotion de la Création (CIPCRE), le Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD), le Centre Polyvalent de Formation de Mbouo (CPF), le Service d’Appui aux Initiatives Locales de Développement (SAILD) et plusieurs officiels ont pris part à cette formation.

La représentante de Inades-Formation Cameroun à l’atelier

Cet atelier a permis d’harmoniser les points de vue sur le contenu donné au concept « Bio ». Pour Jean Claude KONDE, Délégué Régional de l’Agriculture et du Développement Rural (DRADER) du Littoral, « disposer des connaissances sur le bio c’est bien, les faire descendre dans la chaîne de vulgarisation sur le terrain c’est encore mieux. Poursuivant son propos, il a renchéri : « Nous sommes prêts à descendre sur le terrain avec les organisations partenaires de ce projet de promotion de l’agriculture biologique pour vulgariser le bio ».

Le Docteur Jonas Temwa, DREPIA Ouest a touché le nœud du problème, « à quand la loi sur l’Agriculture Biologique ? », s’est-il interrogé. Quant au Délégué Régional de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales de l’Ouest, « Il faut densifier le plaidoyer pour que cette loi sorte, car, la production bio va résoudre un problème de santé humaine, environnementale et de pauvreté. Il faut éviter que ce ne soit un concept essentiellement commercial comme cela semble être le cas». La voix de la région du soleil levant s’est également fait entendre à cet atelier, notamment par  Salomon Endom Assengue, DRADER Est qui a évoqué les bienfondés de la certification comme suit : « Nous apprécions l’agriculture hybride entrepreneuriale qui se veut plus intensive et a le label biologique grâce aux certifications locales et alternatives. Sa production vise le marché national, régional et international. Elle apporte la solution à l’agriculture résiliente que nous recherchons ». Des discussions riches et variées ont complété ces présentations.

Derrière l’agriculture biologique se cache une agriculture complexe, contrôlée et encadrée par un cahier des charges strict. Autant de raisons pour ne pas improviser un retour à la terre. Daniel Ngwanou, Directeur du CPF de Mbouo a exhorté tous les participants à s’engager dans le bio pour garantir une meilleure santé.  : « Quand le Centre Polyvalent de Formation de Mbouo s’est engagé dans la voie de la promotion de l’agriculture biologique en 2012, beaucoup de gens ont voulu nous décourager. Mais nous avons tenu bon. Si aujourd’hui nous suivons tous cette voie, nous allons faire des merveilles pour que soit produite de la nourriture qui procure la santé aux Camerounais », a-t-il martelé.

En somme, le plaidoyer pour la promulgation d’une loi nationale sur la production biologique va continuer. Sur le terrain, les organisations nationales et internationales qui promeuvent le bio doivent continuer de développer leurs initiatives tout en comptant sur la collaboration des Délégations de l’agriculture et de l’élevage du Cameroun.

Marguerite MOMHA, Communication Inades-Formation Cameroun


Continuez votre lecture...

Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

WhatsApp Image 2023-08-24 at 15.13.12

1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

FondAfrica

Inades-Formation
Au service du Bien Commun

FondAfrica

Inades-Formation vous remercie pour votre soutient  pour ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural.

Votre don sera reversé au destinataire que vous avez choisi.

Suivez-nous en vous abonnant à notre newsletters.

Inades-Formation
Au service du Bien Commun

FondAfrica

1. Qu'est-ce que c'est ?

Le Fonds Africain d’appui au développement rural (FondAfrica) a été porté sur les fonts baptismaux le 23 juillet 1997 à Dar-es-Salaam en Tanzanie, à la suite d’un constat : le développement de l’Afrique ne passera que par son auto-financement.

FondAfrica est un appel à la générosité publique à travers des actions de collecte auprès des personnes physiques et morales.

2. Pourquoi faire un don ?

FondAfrica est un instrument particulier de la stratégie de financement d’Inades-Formation. FondAfrica a formulé sa vision à moyen terme ainsi qu’il suit « Dans 10 ans, et grâce aux revenus issus des fonds collectés par le Fondafrica, Inades-Formation aura porté sa capacité d’autofinancement des services rendus au monde rural africain à 40 % ».

Voulez-vous soutenir Inades-Formation dans ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural? Si oui, alors agissez à travers FondAfrica en faisant un don.