La PANAFCI informe et sensibilise ses membres sur les politiques, lois et programmes du secteur agricole en Côte d’Ivoire

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La Plateforme d’Action Nationale pour l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI) a organisé, durant la période du 25 mars au 10 mai 2019, deux tournées d’information et de sensibilisation des agriculteurs familiaux et Organisations de la Société Civile (OSC) sur la portée et les implications des politiques, lois et programmes majeurs de développement du secteur agricole et les implications.

Ce sont au total 459 agriculteurs et agricultrices et organisations de la société civile qui ont pris part aux ateliers d’information et de sensibilisation sur la portée et les implications des politiques, lois et programmes majeurs de développement du secteur agricole en Côte d’Ivoire.

Ces ateliers, initiés par la PANAFCI, visaient à renforcer les connaissances des agricultrices et agriculteurs familiaux sur les différents dispositifs juridiques et
réglementaires qui régissent leur domaine d’activité et contribuer ainsi à une meilleure participation de leur part à la formulation et à la mise en œuvre de
ces dispositifs.

En effet, le secteur agricole ivoirien est encadré par un ensemble de dispositifs juridiques et institutionnels destinés à assurer son développement. Ainsi, en 2015, une Loi d’Orientation Agricole visant à organiser la politique agricole du pays est adoptée. Cependant, ces dispositifs sont peu ou pas connus des principaux acteurs du monde agricole, constitué d’agriculteurs et agricultrices familiaux, qui vivent en milieu rural.

Ces hommes, femmes et familles, agriculteurs et agricultrices familiaux, sont à la base de l’alimentation autant dans les villages que dans les villes alors qu’ils sont ironiquement les plus démunis du système économique et semblent n’avoir aucune possibilité de recours.

Cet état de fait interpelle la PANAFCI dont l’un des objectifs est de construire les bases et les espaces pour un dialogue entre pouvoirs publics et exploitants familiaux d’une part et entre ces derniers et les différents acteurs de développement sur le plan national et international.

Atelier à Abengourou

Les tournées se sont déroulées les 25, 27 et 29 mars pour la première phase, dans les villes de Daloa/région Haut-Sassandra ; Bouaké/région du Gbêkê et Abengourou/région de l’Indénié-Djuablin et pour la seconde phase les 06, 08 et 10 mai dans les villes de Bondoukou/région du Gontougo,  de Yamoussoukro/District de Yamoussoukro et Gagnoa/région du Gôh.

Chaque atelier a regroupé en plus des membres des plateformes des régions d’accueil, les représentants d’organisations de producteurs et de la société civile de plateformes régionales voisines.

Ainsi l’atelier de Daloa a-t-il accueilli les représentants des régions du Cavally, du Gôh, de la Marahoué et du Lôh-Djiboua ; la région du Gbêkê a accueilli des
participants venant des régions du Poro, le Tchologo, le Bélier/District de Yamoussoukro et la région de l’Indénié-Djuablin a compté parmi ses participants
les représentants des régions de la Mé, du Gontougo, du Moronou et du Nzi.

L’atelier de Bondoukou a accueilli les délégations de la Mé, du Moronou, de l’Indénié-Djuablin et du Sud Comoé ; celui de Yamoussoukro les délégations du Poro, du Tchologo, du Gbêkê et du N’Zi et enfin, celui de Gagnoa a réuni les délégations du Cavally, du Sud-Comoé, de la Marahoué et du Loh-Djiboua.

Atelier à Daloa

Les ateliers ont également enregistré la participation d’autorités administratives et de structures techniques.

Durant la première phase de la tournée, l’animateur principal, M. ASSOKO Maillet, chargé de plaidoyer au SG d’Inades-Formation, a entretenu les participants sur le Plan National de Développement (PND, 2016-2020), la deuxième sur la Loi d’Orientation Agricole de Côte d’Ivoire et la troisième sur le Programme
National d’Investissement Agricole (PNIA 2, 2017-2025).

La deuxième phase a quant à elle porté sur la Stratégie Nationale révisée de Développement de la filière Riz en Côte d’Ivoire (SNDR) 2012-2020 ; la Stratégie Nationale de Développement des Cultures Vivrières autres que le Riz (SNDCV, 2014-2020) ; le Plan Stratégique de Développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire (PSDEPA, 2014-2020).

Les ateliers ont permis aux participants de connaitre et comprendre les contextes de rédaction des différents instruments juridiques et réglementaires encadrant le domaine agricole, les objectifs visés par ces instruments, les dispositions prises pour leur mise en œuvre, l’état de réalisation des programmes et les obstacles à la mise en œuvre.

Les participants ont, après chaque présentation, procédé à des échanges sur les textes en lien avec leur réalité et proposé des mesures pour l’amélioration et une meilleure mise en œuvre des lois, politiques et programmes agricoles.

Les organisations membres de la PANAFCI sont engagées à participer au développement agricole sur le plan local, régional et national.

De l’avis général des participants, les ateliers ont été fort enrichissants pour tous. Les autorités administratives et les représentants des structures techniques qui participaient pour la première fois à une activité de la PANAFCI ont salué l’initiative à laquelle ils ont été heureux d’avoir contribué.

Galerie Photos de la tournée

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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