La transformation des produits agricoles pour booster les revenus des femmes

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Très souvent vendu brut, les produits vivriers rapportent très peu d’argent aux femmes. Transformés, ils permettent d’améliorer les menus et de renforcer le pouvoir économique des femmes. Du 05 au 07 février, Inades-Formation/Burkina a reçu une mission de son partenaire Inter Pares. Ensemble, ils ont rendu visite à plusieurs organisations.

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Les membres de l’équipe de mission


Le Bureau national d’Inades-Formation Burkina Faso a reçu une visite de son partenaire Inter Pares. Après des échanges pour cadrer l’objet de la visite qui est de toucher du doigt les réalités vécues par les bénéficiaires de 2 projets, notamment le projet « vivres de souveraineté » et celui sur une étude réalisée sur le coton BT.


Cap est donc mis sur Tchériba, une bourgade située à 180 km de Ouagadougou, sur l’axe Koudougou – Dédougou. La délégation est composée de Francis N’gang, Secrétaire Général d’Inades-Formation ; Aline Zongo, Directrice d’Inades-Formation Burkina ; de Boukari Ouangraoua, chargé du projet « Vivres de souveraineté » ; de Thérèse Kondombo, chargée d’étude ; d’Eric Chaurette et Patricia Charest d’Inter Pares. A Tchériba, la délégation a été reçue par une trentaine de femmes du groupement Benkadi.
Avant de commencer les échanges, l’équipe a suivi une démonstration de la préparation de caramel de sésame. Au cours des échanges, Mme Traoré Marietou, présidente du groupement Benkadi, s’est dite honorée de la visite. Elle a remercié New Field pour son soutien financier et également souhaité une plus longue collaboration avec Inades-Formation/Burkina. La visite s’est terminée par le suivi de la commercialisation au petit marché où les femmes vendent habituellement leurs produits, au bord de la route, non loin de la gare routière de Tchériba.

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Démonstration de cuisson de caramel de sésame


Après les échanges, direction Dédougou à 50 km de Tchériba. A Benkadi Lomé, une autre organisation de femme qui compte 80 membres nous reçoit. La mobilisation était des grands jours. La délégation a pu voir des produits transformés par les femmes tels que le sirop et le savon de balanites, le couscous, les beignets, les biscuits, les feuilletons de niébé. Des activités de transformations réalisées dans le cadre du projet « vivres de souveraineté » qu’elles ont trouvé bénéfique pour la diversification des mets dans les ménages et surtout pour leur revenu. Cependant elles ont déploré le fait que la production du niébé n’a pas été bonne chez la plupart des membres de leur organisation. Le prix d’achat du niébé est également faible d’où l’endettement des productrices auprès de la structure qui leur a octroyés les intrants pour la production.

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Sirop de Niébé


La mission a également rencontré l’UGCPA (Union des Groupements de Commercialisation des Produits Agricoles de la Boucle de Mouhoun). L’équipe a pu échanger sur l’Union qui compte plus de 200 membres et sur son mode de fonctionnement.


Autres localité visitée, Koumana, dans la commune rurale de Bondokuy. Au cours des échanges avec la cellule de recherche sur le coton, les paysans ont exposé succinctement les résultats de leur recherche sur le coton conventionnel et le coton BT. Il ressort qu’au fil du temps, le coton BT a perdu de sa rentabilité à cause de la cherté de la semence, des attaques des insectes sur le cotonnier et du nombre de traitement à réaliser dans les champs. Du coup, le coton BT apparaît à leurs yeux comme un échec. Mais la question qui se pose à leur niveau est celle de la semence de coton car ils se retrouvent à cultiver le coton BT malgré eux du fait que la société qui fournit la semence leur impose pratiquement ses choix.


Après la boucle du Mouhoun, la délégation s’est rendue à Bobo-Dioulasso à 360 km de Ouagadougou. Là, elle a pu rencontrer les apprenantes de l’école professionnelle Claire Logis. Certaines des pensionnaires ont participé à un camp vacance cuisine organisé par Inades-Formation sur la préparation du riz africain. A la suite de cette activité, certaines d’entre elles ont pu expérimenter ces plats à domicile. Les échanges avec l’école ont aussi porté sur la possibilité de travailler ensemble pour la promotion des mets locaux.


Pour fermer la boucle, la délégation a dégusté du pain à base de sésame à Boromo. Ce pain est l’œuvre du groupement féminin Fasognantaga. En plus du pain, les femmes font le caramel de sésame. Elles souhaiteraient avoir du matériel pour produire de l’huile de sésame, a expliqué Mme Traoré, présidente du groupement. Pour produire plus de pain, il leur faut extraire plus d’huile de sésame, a-t-elle souligné .


Cette mission a du reste permis à l’équipe d’Inter Pares, Patricia Charest et Eric Chaurette de s’imprégner de certaines des activités d’Inades-Formation Burkina Faso.
Pour eux, la transformation et la promotion des vivres de souveraineté pourraient être une piste intéressante pour développer des projets communs. L’autre volet serrait de travailler à la promotion des semences locales qui sont un élément essentiel pour la préservation de la biodiversité.

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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