Lancement du projet RSAClim : renforcer la résilience sanitaire des communautés face aux changements climatiques

Le lancement du projet RESAClim a été effectué en présence des autorités communales de Yako
Le lancement du projet RESAClim a été effectué en présence des autorités communales de Yako

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Le vendredi 29 mars 2024, la ville de Yako a abrité le lancement officiel du projet « Résilience Sanitaire et Adaptabilité des communautés à l’impact du changement climatique dans la région du Nord, au Burkina Faso » (RSAClim). Porté par Inades-Formation Burkina, ce projet vise à renforcer les actions d’adaptation et de résilience sanitaire des communautés vulnérables face aux effets du changement climatique dans la région du Nord au Burkina Faso.

Le lancement du projet RESAClim a été effectué en présence des autorités communales de Yako

Dans un pays en proie aux effets du changement climatique, il est essentiel de développer des mesures adaptées pour assurer la résilience des communautés. C’est dans ce sens qu’a été initié le projet « Résilience Sanitaire et Adaptabilité des communautés à l’impact du changement climatique dans la région du Nord, au Burkina Faso » (RSAClim). Le lancement de ce projet est intervenu le 29 mars 2024 à la maison des jeunes de Yako en présence des autorités communales et autres acteurs de développement de la localité.

D’une durée de deux ans (Janvier 2024 à décembre 2025) et financé par Foundation S, le projet RSAClim est une initiative visant le renforcement des actions locales d’adaptation et de résilience face à l’impact du changement climatique sur la santé des communautés vulnérables. Ce projet vise comme changements l’adoption par les communautés des pratiques de productions saines et durables à travers les sites de productions maraichers à aménager, l’intégration des gestes, attitudes /comportements préventifs au quotidien face aux maladies liées aux changements climatiques

D’après Isidore DELLA, Directeur du Bureau National Inades-Formation Burkina : « Le changement climatique a beaucoup d’impacts sur la vie des communautés. Il perturbe non seulement l’écosystème mais a des effets néfastes aussi sur la vie des humains. Ce projet a donc pour ambition d’aider la population à faire face à toutes ces conséquences liées au changement climatique. » De l’appréciation de Drissa OUÉDRAOGO, 2ème vice-président de la délégation spéciale de la commune de Yako, représentant le président de la délégation spéciale à la cérémonie de lancement, on retient que « ce projet qui vient pour soutenir l’adaptation aux effets du changement climatique sur la santé des populations vulnérables est une initiative novatrice ».

Différentes catégories d’acteurs du développement de la commune de Yako ont été invités à la cérémonie de lancement du projet RESAClim

Il est prévu dans le projet RSAClim de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables, de réduire la vulnérabilité des communautés à la prévalence et à la récurrence des maladies liées au changement climatique et d’accroitre la disponibilité et l’accessibilité à l’eau potable et à l’assainissement. Plusieurs actions telles que l’appui à la récupération des terres dégradées, le renforcement des capacités sur les pratiques agroécologiques, l’aménagement des sites maraichers et de jardins nutritifs, la réalisation de forages à pompes solaires, etc. seront donc déployées à cet effet.

Awa BAMOGO, représentante des bénéficiaires se réjouit et espère beaucoup de ce projet. Elle avance : « A cause du changement climatique, nos récoltes sont de plus en plus maigres et nous avons de la peine à nous nourrir convenablement. Nous faisons face régulièrement à des cas de malnutrition et de paludisme notamment chez les enfants. Nous espérons qu’à travers ce projet, nous viendrons à bout de nos difficultés surtout en ce qui concerne la malnutrition des enfants. »

En rappel, le projet RSAClim est mis en œuvre dans dix villages de la commune de Yako. Son lancement marque donc une étape importante vers un avenir plus sûr et plus résilient pour les populations face aux effets du changement climatique sur la santé. Ce projet est financé par Foundation S – the Sanofi Collective

                                                                                                  Patrice DA

                                                                              Inades-Formation Burkina

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1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

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1. Titre du projet

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2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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