Le combat des populations de l’Arrondissement de Lokoundje au Cameroun contre l’accaparement de leur terre

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Plantation d’hévéa

Depuis l’année 2014, les populations riveraines de l’Arrondissement de Lokoundje dans le Département de l’Océan  au Cameroun, mènent un combat contre la société agro-industrielle Hévéa du Cameroun (Hévécam). Principale cause du différend, le non-respect du cahier de charges liant les deux parties, notamment la non libération de l’espace vital de 4 km dans les trois villages (Déhané, Elogbatindi et Mbebe) accaparé par ladite entreprise dans le cadre de l’extension de ses plantations. En effet, ces espaces étaient prévus pour le développement des activités agro-pastorales des communautés locales, véritable socle pour la réalisation des moyens de subsistance des populations. Il va sans dire que, l’insécurité foncière créée par les occupations massives de terres dans la zone, par HEVECAM a eu comme corollaire, la baisse du volume de production au niveau local, l’insécurité alimentaire, la recomposition socio professionnelle des populations, la baisse du pouvoir d’achat des populations, mais également une forte demande en produits alimentaires. C’est pourquoi, la nécessité de mener des actions conduisant à une augmentation de la production dans la zone trouve toute sa pertinence.

Malgré tous les soulèvements orchestrés par les communautés riveraines, sous la houlette de l’Association « Nyong et Lokoundjé Survivor », la réclamation est restée lettre morte. La descente de la commission cadastrale du Ministère des domaines, en avril 2016, qui avait pour but de délimiter les espaces querellés n’a rien changé à la situation des populations de ces villages.

Inades –Formation Cameroun, dans le cadre du projet intitulé « projet de lutte contre l’insécurité foncière rurale pour la satisfaction des besoins alimentaires des populations autour des agro industries et des zones d’implantation des projets dits structurants au Cameroun, » a mené des actions de lobbying/plaidoyer et initié une série de concertations stratégiques en vue de trouver une solution durable à cette situation. Un partenariat a été noué avec l’association locale « Nyong et Lokoundjé Survivor », dans le but d’accompagner les communautés dans la restauration de leurs droits.

Lors de la restitution des résultats de l’étude réalisée sur le foncier dans les deux zones du projet, Inades-Formation Cameroun a réussi à faire asseoir sur une même table, les membres de la société Hévecam, les administrations locales et les communautés riveraines. Les différents acteurs, après avoir écouté le rendu du rapport et échangé âprement, ont fait des propositions en vue de la sécurisation des espaces des communautés et améliorer les rapports entre l’entreprise et les communautés. 

Les bases d’une sortie de crise étant posées, les concertations impulsées par Inades-Formation, en collaboration avec l’association sus évoquée ont abouti à un accord de principe pour le respect et la matérialisation des clauses du cahier de charges de la société Hévecam dont celle de laisser aux communautés locales un espace vital de 4Km, du côté d’Elogbatindi, à la grande joie des communautés de ladite localité. Cet espace sera matérialisé en présence du sous-préfet, des autorités administratives, des dirigeants d’Hévecam et des communautés riveraines. Le plaidoyer continue afin que l’espace vital soit également rétrocédé dans les deux autres villages cibles du projet à Mbebe et Déhané dans la même localité.

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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