Plus de 50 ans de formation agricole à distance de jeunes ruraux en Afrique de l’Ouest : quel bilan pour une mise à l’échelle

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Plus d’une cinquantaine d’acteurs du secteur agricole de 6 pays (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et Togo) de l’Afrique de l’ouest se sont retrouvés à Lomé pour une rencontre d’échange sur la formation agricole.

Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du projet de « Capitalisation de l’expérience de formation agricole à distance de jeunes ruraux en Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Togo) » mise en œuvre avec l’appui financier de la CEDEAO à travers son Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA).

La rencontre avait pour objectif de diffuser et partager les résultats de cette expérience de plus de 50 ans, en vue d’identifier les axes de mise à l’échelle et de plaidoyer pour un meilleur accès des producteurs Ouest africains à la formation professionnelle agricole.

Ce projet dont la problématique repose sur la formation professionnelle agricole des jeunes ruraux répond à un double défi :

  • améliorer la nutrition en garantissant les conditions pour une bonne production agricole et
  • contribuer à l’insertion socio professionnelle des jeunes paysans en Afrique de l’Ouest.

En effet, l’agriculture constitue un secteur clé du développement et absorbe plus de 70% de la population en Afrique. Malheureusement cette population majoritairement jeune manque de formation professionnelle dans le secteur agricole pour transformer cette agriculture de substance en agriculture d’exportation.

Intervention des Directeurs des Bureaux nationaux d’Inades-Formation Togo et Burkina

C’est à ce titre que Inades-Formation apporte sa contribution par un système de renforcement des compétences et capacités des jeunes producteurs agricoles pour leur auto promotion. De façon concrète, le système est basé sur les cours par correspondance (CPC) avec un objectif d’autoformation : « se former soi-même, chez soi, dans un système éducatif, ou dans des groupes sociaux, ou autres ».

Ainsi, Inades-Formation, par le biais dudit projet, décide de partager son expérience de production de ressources pédagogiques et d’approches de formation des jeunes développées dans les pays par le réseau Inades-Formation et diffuser cette expérience au niveau sous-régional afin de favoriser un meilleur accès des petits producteurs d’Afrique de l’Ouest à des formations professionnelles de qualité.

Cet atelier sous régional a été précédé par une analyse nationale sanctionnée par des ateliers nationaux dans les trois pays concernés par le projet en août et septembre 2017.

Outre le partage d’expériences des trois pays, l’atelier a bénéficié du partage des expériences de six (6) autres structures intervenant dans le domaine. Il s’agit de 2IE, CIPA (Sénégal), de CED-Bénin, Projet WAPP, et du CIDAP et de l’INFA de Tové du Togo.

Parmi la cinquantaine de participants, on note la présence du Représentant du Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Hydraulique (MAEH), du Représentant de l’ARAA, du Directeur Régional de (DRAEH), du Président du Conseil d’Administratif d’Inades-Formation

Togo, les anciens et actuels apprenants et des partenaires de différentes structures publiques et privées travaillant sur la thématique.

 

Présidium de la cérémonie d’ouverture

 

Le Représentant du Ministre de l’Agriculteur, de l’Élevage et de l’Hydraulique (MAEH) qui a ouvert les travaux dudit atelier a salué la participation de tous les acteurs venus de divers horizons de la sous- région avant d’affirmer le constat selon lequel le métier d’agriculteur n’est pas suffisamment valorisé dans la plupart de nos pays et que les jeunes sont poussés à vider le monde rural au profit des villes dans une perspective économique et social prometteuse qui n’est parfois qu’une illusion.  Il a invité les participants à partager de manière dynamique leurs expériences afin de trouver des solutions idoines aux questions de développement agricole et en particulier à la formation agricole et rurale.

Dans leurs interventions, le Représentant de l’ARAA, et le Président du Conseil d’Administration d’Inades-Formation Togo ont mis l’accent sur le défi que constitue la formation agricole dans la réalisation de la Politique Agricole Commune (PAC) de la CEDEAO à travers le PASANAO et dans la mise en œuvre de la politique agricole nationale du Togo à l’horizon 2030.

Une vue des participants

Dans ses grandes conclusions, l’atelier sous régional a réitéré des constats relevés au niveau des analyses réalisées dans les trois (3) pays concernés et des expériences partagées par les partenaires présents. Au regard de ces constats, l’atelier a formulé des recommandations à l’endroit d’Inades-Formation et de ses partenaires dont la principale est de « Relancer le dispositif de formation à distance d’Inades-formation à travers un projet à adresser à l’ARAA et à d’autres acteurs (Etats, PTF, etc.) ».

Les assises de Lomé, meublées par des exposés, des travaux de groupe et des plénières, se sont soldés par la validation d’un document de capitalisation dont les acteurs attendent la diffusion et la valorisation.

Photo de famille des participants à l’atelier

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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