Projet ABCD : Les porteurs de microprojets échangent et s’approprient les procédures de gestion technique et financière de projets

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Du 13 au 17 mars 2023 s’est tenu à Abidjan, un atelier régional d’échanges sur les microprojets et de partage des procédures de gestion technique et financière. Ces microprojets sont des projets de mise à l’échelle des expériences de communautés en matière de résilience et de lutte contre le changement climatique en Afrique subsaharienne.

26 personnes, issues de 11 pays, ont pris part à l’atelier régional d’échanges sur les microprojets et de partage des procédures de gestion qui s’est tenu du 13 au 17 mars 2023 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

L’atelier a été organisé par Inades-Formation dans le cadre de son projet d’  « accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique », dit projet ABCD ; un projet financé par l’Agence Basque de Coopération au développement.

Comme l’indique son intitulé, le projet vise à faciliter la mise à l’échelle des initiatives développées par les communautés pour renforcer leur résilience et/ou lutter contre les effets du changement climatique en Afrique subsaharienne. Ces initiatives, dont 50 ont été capitalisées dans un précédent projet par Inades-Formation, concernent non seulement des bonnes pratiques agricoles, des bonnes pratiques de gestion des ressources naturelles mais aussi des dynamiques de suivi citoyen en matière de gestion des ressources naturelles.

Dans cette deuxième phase du projet qui consiste en la mise à l’échelle de certaines de ces expériences, 17 microprojets, sélectionnés par Inades-Formation, ont obtenu un financement de 10 millions FCFA, chacun, pour leur mise en œuvre. Les porteurs des microprojets sont repartis dans 11 pays qui sont : le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RD Congo, le Kenya, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, le Tchad et le Togo.

Les microprojets portent entre autres sur la promotion, la valorisation et la protection des semences paysannes, l’éducation environnementale des élèves et le renforcement de l’écocitoyenneté en milieu scolaire, la promotion des initiatives communautaire de protection des ressources communes, l’utilisation des Pompes solaires pour l’irrigation à petite échelle, le développement de système d’exploitation familiale intégrée, la bonne gouvernance des espaces protégés.

Kouakou Jean Martial, du ministère de l’environnement et du développement durable (MINEDD) , participant à l’atelier, estime le « projet très intéressant à plusieurs titres. D’abord il a un caractère inclusif dans la mesure où il touche plusieurs Etats en même temps et mets en service plusieurs acteurs avec des compétences diverses. Ensuite le projet comportant plusieurs phases il donne l’occasion d’en mesurer l’impact réel et de capitaliser les acquis dans le temps. C’est une belle occasion de poser des actions concrètes de lutte contre le changement climatique. »

Durant cinq jours, les participants, tant physiques que virtuels, ont discutés de la mise en œuvre de leur différents microprojets, recueillants les avis de leurs pairs pour une réalisation efficiente et efficace et un impact réel des projets. Ils ont également été formées aux procédures de gestion financière, rapportage et consignes sur le plaidoyer et la communication.

De l’avis des participants, l’atelier fut un très grand succès. Il leur a permis d’apprendre énormément les uns des autres. Ils ont particulièrement apprécié les échanges et la bonne collaboration qui a régnée entre les participants, y compris l’équipe organisatrice, durant tout l’atelier. Les propos suivants de certains participants en fin d’atelier démontrent de leur grande satisfaction et engouement à mettre en œuvre le projet. En témoignent les propos suivants.

Hammadou MBallo, de l’ONG 7A Maa-newee du Sénégal : « Je remercie particulièrement Inades-Formation d’avoir organisé cet atelier qui a été très bien mené. Les participants étaient ouverts. Ce que Inades-Formation a fait à travers ce projet ABCD est une grande première. Réunir 11 pays autours de cette thématique ce n’est pas donné et Inades-Formation doit maintenir cette famille. »

Pour M. Théogène Kambere Sikiryamuva de l’ONG UWAKI Nord Kivu de la RDC, « l’action d’Inades-Formation ici est une lueur pour l’Afrique et a de l’originalité. Que cette action appelle une pérennisation et à travers le plaidoyer atteigne d’autres cieux. Nous allons travailler sur le terrain et faire remonter les résultats et les impacts pour nourrir le plaidoyer. Que notre partenariat se poursuivre et perdure ».

C’est donc prêts et engagés à donner le meilleur d’eux mêmes pour le succès de leur projet que les participants ont pris le chemin du retour dans leur pays respectifs.

Marcelle Moroh, Communication Secrétarait Général

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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