PROMOTION DE L’AGROECOLOGIE PAR LA CHAINE DE SOLIDARITE AUTOUR DES CHEVRES

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En dates du 13 au 15 mars 2024, Inades-Formation Burundi a procédé à la réception et à l’octroi de 400 chèvres (360 chèvres et 40 boucs) aux femmes et aux hommes producteurs accompagnés dans le cadre du programme TAPSA II (Transition vers Agroécologie Paysanne au service de la Sécurité Alimentaire) financé par le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement « CCFD-Terre Solidaire » et l’Agence Française de Développement « AFD »

Cette activité a eu lieu dans la Province Kirundo, Commune Bugabira, colline Nyamurenge et Province Mwaro, Commune Ndava, Colline Rugasa et renforce les pratiques des producteurs agricoles pour arriver à un territoire intégral et intégré.

Procéduralement, le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage « MINEAGRIE » a disponibilisé une équipe technique composée par les cadres de la Direction Générale de l’Elevage.

Ils ont appuyé l’équipe d’Inades-Formation Burundi dans toutes les étapes à savoir la sélection, la réception et la distribution de ces animaux aux bénéficiaires.

Arrivée sur le terrain, les chèvres sélectionnées ont été vaccinées contre la Peste des Petits Ruminants « PPR » avant d’être acheminées vers le lieu de la réception. Seules les chèvres ne présentant pas de signes de maladie ont été réceptionnées puis remises aux bénéficiaires qui les attendaient impatiemment.

L’administration locale, le représentant d’Inades-Formation Burundi, le représentant de l’équipe de la Direction Générale de l’Elevage, les services techniques déconcentrés du MINEAGRIE au niveau province et commune en charge de l’élevage se sont successivement exprimés. Ils ont prodigué des conseils d’hygiène et d’alimentation aux personnes choisies pour que les générations actuelles et futures puissent en bénéficier.

Pour y arriver, un système de chaîne de solidarité est mis en place autour de l’élevage des chèvres. Les premiers acquéreurs donneront aux suivants les premières naissances, et ainsi de suite. La chaine devra être maintenue afin de toucher progressivement un effectif important au fil du temps.

Un mécanisme de suivi rapproché est instauré. Pour exemple, tout acquéreur a été électroniquement enregistré ainsi que le nombre d’animaux reçus, photo à l’appui à travers KoboCollect.

Ainsi, tout le monde est regroupé en association avec des organes qui vont chaque fois fournir les rapports de leur évolution. La supervision directe est effectuée par les techniciens de terrain.

Quelle répartition ?  360 chèvres et 40 boucs ont été octroyés aux bénéficiaires du programme TAPSA II à raison de 2 chèvres par producteur soit   200 bénéficiaires. Les 40 boucs sont communs pour tous les bénéficiaires des chèvres à raison du ratio d’un bouc pour 4 chèvres.

 Enfin, les bénéficiaires ont manifesté leur joie. Ils ont réitéré leur détermination et engagement d’hygiène et d’alimentation de ces animaux reçus. Ils espèrent une augmentation de la production agricole grâce à l’utilisation de la fumure organique, et que du coup leur niveau de vie soit amélioré.

 

                                      Publié par Richard HAVYARIMANA, 

                                  Chargé du plaidoyer et communication

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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