RDC : vers une autonomisation des Organisations Paysannes grâce au programme PAPAKIN

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Depuis 2019, l’Antenne de Kikwit d’Inades-Formation RDC met en œuvre le programme d’appui aux pôles d’approvisionnement de la Ville de Kinshasa en produits vivriers et maraîchers (PAPAKIN). Ce programme a pour objectif d’aider les producteurs membres des organisations paysannes à produire plus et à mieux vendre.

Des semences de qualité ont été mises à leur disposition et chemin faisant, ces unions paysannes ont, grâce à l’appui du programme, essayé de s’organiser afin d’atteindre leurs objectifs.

Le diagnostic réalisé avant la mise en œuvre du PAPAKIN au niveau de ces organisations avait relevé comme principales faiblesses, le manque/insuffisance des ressources financières pour leur bon fonctionnement. Les organisations paysannes concernées sont des organisations de deuxième niveau dont les membres à la base sont des OP de premier niveau composées des ménages agricoles. Les OP de 2ième degré sont censées en principe, bénéficier des appuis et de différents services de leur faitière. Mais ne disposant pas des moyens financiers, ces OP à la base ont évolué sans ces appuis.

Face à ce défi majeur qui freinait le développement de ces organisations, Inades-Formation RDC, au niveau du pôle vivrier, a aidé les Unions paysannes à mobiliser un des fonds qui pourraient les aider à fonctionner et à rendre services à leurs membres.

Au total, Inades-Formation RDC  25 Unions paysannes dont 5 ont été identifiées seulement en 2019 sont accompagnées.

L’appui à  la mobilisation de fonds dans les Unions

Prônant l’autopromotion, Inades-Formation RDC à travers son accompagnement a sensibilisé les producteurs en vue de susciter des élans de mobilisation des fonds. Les appuis apportés étaient orientés vers l’Entreprenariat Collectif Agricole (l’ECAGRI) et ses volets Entreprenariat Semencier Paysan ESP, Entreprenariat Commercial Paysan (ECP) et la mobilisation endogène des ressources financières et production agricole.

Plus précisément, l’antenne de Kikwit d’Inades-Formation RDC a apporté les appuis suivants aux organisation paysannes :

  • Sensibilisations sur la mobilisation des fonds ;
  • Appuis à la mise en place et à l’opérationnalisation des comités de commercialisation (de vente) dans les pools pour assurer la gestion collégiale et transparente du processus dans certaines unions ;
  • Appuis à l’élaboration, l’évaluation (2019) et à la mise en œuvre des plans d’affaires dans les unions (2020) ;
  • Appuis à la mobilisation de fonds de commercialisation en interne avec les moyens propres des Unions ;
  • Atelier d’élaboration des stratégies de pérennisation des pratiques de commercialisation ;
  • Sensibilisation sur l’ECAGRI ;
  • Sensibilisation à l’Esprit coopératif ;
  • Appuis à la mise en place et à la gestion de 4 fonds dans l’Union (Fonds de commercialisation, semencier, AGR et fonctionnement).

Les unions partenaires du Papakin ont effectivement pu mobiliser 4 différents fonds  pour la mise en œuvre de leurs activités économiques ainsi que pour leur fonctionnement à savoir :

  • Fonds de commercialisation, constitués par les membres de l’Union (OP1), pour mettre en œuvre, le volet commercialisation ;
  • Fonds semencier, constitués grâce au métayage et à la commission perçue sur la vente des semences par les Agri- multiplicateurs ;
  • Fonds AGR, provenant des cotisations spéciales des membres, pour entreprendre des activités lucratives, aux bénéfices des membres ;
  • Fonds de fonctionnement, tirés de la clé de répartition de différents fonds pour financer le fonctionnement de l’Union et des rétrocessions des formations organisées par le partenaire ;

Des fonds de commercialisation pour faciliter les activités commerciales des Unions

Après les sensibilisations et l’atelier organisé en juillet 2019, chaque Union a institué une contribution spéciale que chaque Organisation Paysanne membre de niveau 1 ou ménage devrait payer après une échéance préalablement fixée, pour constituer un fonds de commercialisation dont le montant devait être payé soit en nature ou en espèces.

A ce jour, le fonds mobilisé en interne par les 25 Unions accompagnées dans le cadre du PAPAKIN varie entre 850.000CDF et 26.000.000CDF en vue de soutenir la commercialisation des produits agricoles de leurs membres. Ce fonds a permis à chaque union de démarrer ses activités de commercialisation. Actuellement toutes les Unions pratiquent la vente groupée. Les produits agricoles sont achetés prioritairement auprès des ménages membres, moyennant les fiches de vente individuelle. Puis aux non membres selon le cas, après quoi ils sont évacués vers les grands centres urbains de consommation existant, tels que : la Ville Province de Kinshasa, Kikwit, Idiofa, Gungu, Lusanga, Tshikapa, Kahemba etc.).

Certaines Unions, telle que CCDV/Kwenge (qui dispose de 26.000.000 CDF) vend non seulement sur le marché de Kinshasa mais aussi sur place, étant donné qu’elle est en partenariat avec une industrie de transformation (STRATEGOS) implantée à Lusanga.

Au niveau de chaque organisation, il y a un comité de commercialisation dont le rôle est d’effectuer les achats auprès des membres dans les bassins de production et faire des transactions commerciales.

Un contrat de partenariat est en voie de signature entre l’Union CCDV Kwenge et la société STRATEGOS basé à Lusanga pour que cette dernière effectue sur le labour mécanique de 20 ha de maïs à son compte, avec l’objectif d’augmenter la production de cette denrée et de servir pour cette société.

Des fonds semencier pour pérenniser la filière semencière

En dehors du fonds pour la commercialisation des produits agricoles, les unions paysannes constituent également un fonds semencier pour la pérennisation de la filière semencière au terme du projet prévu en octobre 2020.

Dans le cadre du programme, certains producteurs se sont spécialisés dans la multiplication des semences et produisent les semences de qualité qui sont destinées à l’ensemble des ménages agricoles. Ces semences sont rachetées par PAPAKIN qui en assure la distribution.  Lors de la vente de ces semences, les agri-multiplicateurs rétrocèdent à leurs unions un montant variant entre 10 à 30% du montant reçu après la vente des semences pour constituer un fonds semencier en vue de pérenniser la filière semencière. Cas de : UPAK 2000$, UDBA 1000$, ACOSIR 1000$, UPDM 1331$, UFD 1400$, REPROV 1400$, UOPA EKUBI : 1760$, UOPAM 2800 $.

Les unions pratiquent aussi le métayage grâce à nos appuis conseils. Les ménages agricoles ayant bénéficié des semences lors de la dissémination remboursent à l’union le double de la quantité reçue.

Des fonds pour la réalisation d’AGR

Certaines unions paysannes ont mis en place les AGR qui sont opérationnelles notamment dans les unions ci-dessous :

  • REPROV : mise en place d’une boutique d’intrants agricoles et produits divers dont le capital est évalué à 2.400.550 CDF ;
  • UOPA–EKUBI et UOPA NKARA assurent la vente de carburant, cela représente les capitaux respectivement de 2.336.800 CDF et de 180 000 CDF ;
  • UOPAM Mungindu avec la vente de produits pharmaceutiques pour une valeur de 500 $
  • ACOSIR avec l’élevage des porcs et dispose actuellement de 17 truies dont la valeur d’achat s’élevait à 595 000 CDF ;
  • UPDB avec l’élevage des porcs : 2 truies et 11 verrats ;
  • UPRKB est dans la vente à crédit et mise en place du service M-pesa, dont le capital initial est de 240 000 CDF;
  • CCDV Kwenge, URPADDC, UDBA, CSEK, UOPAM, REPROV, UOPA EKUBI, UPRKB ont acheté les imprimantes avec les kits solaires pour l’impression et photocopies des documents au public.

Des fonds de fonctionnement pour garantir l’autonomie des Unions

Chaque union dispose d’un fonds de fonctionnement constitué des cotisations mensuelles des membres, droits d’adhésion des nouvelles OP, pourcentages issus de rétrocession des formations organisées par Inades-Formation RDC.

Les appuis d’Inades-Formation aux Unions partenaires du PAPAKIN en 2019 et en 2020 ont donné des résultats visibles au sein des Unions paysannes. Ils ont permis aux Unions aux caisses pratiquement vides, de disposer à ce jour de ressources financières, des fonds importants.

Des efforts restent cependant à fournir par les Unions pour bien gérer ce fonds et générer des revenus pour le développement de leurs activités. Avec la construction des centres de transformation, il faudra encore mobiliser beaucoup de moyens pour faire fonctionner ces centres avec la transformation du manioc en micro -cossettes etc.

Brigitte KIKOKO / Chargée de programme PAPAKIN / Inades-Formation RD Congo

 

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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