Tchad – Journée mondiale de l’alimentation : lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire

JMA-Tchad

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La FAO au Tchad a  célébré la 44ème Journée Mondiale de l’Alimentation(JMA) le 16 octobre 2024 à la Maison de la Femme. LA célébration de cette 44ème  JMA 2024 marque également le 79ème anniversaire de la FAO a vu la participation des organisations des systèmes des Nations Unies, d’autorités tchadiennes, des ONG œuvrant dans le domaine de l’agriculture et des producteurs. La cérémonie a été agrémentée par l’exposition des produits agricoles.

« Droit aux Aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs », tel était le thème de la célébration de la JMA 2024. Selon la FAO, les agriculteurs du monde entier produisent suffisamment d’aliments pour nourrir plus de la population mondiale, mais la faim persiste. 783 millions de personnes sont confrontées à la faim en raison des conflits, de chocs climatiques répétés et de ralentissements économiques. Cette situation touche plus durement les pauvres et les personnes vulnérables, dont beaucoup sont des ménages agricoles.

Ainsi, pour assurer un meilleur avenir d’après le chef de mission/Représentant des Organisations des Nations Unies Migrations, Pascal REYNJENS, chaque personne a le droit d’accéder à l’alimentation, à la vie, à la liberté et à l’éducation qui sont reconnus par la Déclaration Universelle des droits de l’homme et par des pactes internationaux juridiquement contraignants. Par conséquent, Pascal REYNJENS invite les gouvernements à intégrer le droit à l’alimentation dans des politiques et programmes sur les systèmes agroalimentaires afin de garantir à tous un accès égalitaire à un ensemble adéquat et varié d’aliments nutritifs, sains et abordable.

Dans son discours du lancement de la campagne, le ministre de la production et de l’industrialisation agricole, Keda Ballah en a appelé à la conscience de tous. Pour lui, l’agriculture, l’élevage, la foresterie et la pêche doivent renforcer le système de production alimentaire en vue de nourrir une population croissante.

 Au regard de son positionnement stratégique en faveur de l’Agriculture Familiale, la FAO a invité Inades-Formation Tchad à cette Journée. Inades-Formation Tchad a mobilisé, à cet effet ses cadres techniques, les producteurs bénéficiaires des ses projets pour donner un cachet particulier à la JMA 2024. Ainsi, à travers son thème : « Le Droit aux Aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs », Inades-Formation Tchad a livré des messages au public venu pour la circonstance sur la « Conscience AlimenTERRE ».

En effet, la Campagne « Conscience AlimenTERRE » est un projet du réseau Inades-Formation ciblant les pays africains avec un accent sur les pays d’implantation d’Inades-Formation : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cote d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Tanzanie, Rwanda, Tchad et Togo. Le mot AlimenTERRE est spécifiquement utilisé pour attirer l’attention sur le lien intrinsèque entre la qualité de la terre, qui dépend de comment elle aussi est nourrie et entretenue, et la qualité de la nourriture qu’elle produit pour l’alimentation saine et durable des populations.

Ainsi, sur les supports pédagogiques et de sensibilisation, les kakemonos, on peut lire : Conscience Alimentaire. « L’Alimentation est un Droit et Manger,  un vote.» C’est une invitation aux citoyens que nous sommes, à nous engager auprès des gouvernements pour la concrétisation du droit à l’alimentation en Afrique  à travers nos choix alimentaires et l’autocontrôle de nos comportements, par rapport à nos rôles de consommateurs et/ou distributeurs. Ces choix doivent être faits surtout de manière consciente puis le suivi des politiques publiques pour assurer que les Etats respectent bien leurs obligations en matière du droit à l’alimentation. Car, le droit à l’alimentation est un droit d’avoir un accès régulier, permanent et libre, soit directement, soit au moyen d’achats monétaires, à la nourriture quantitativement et qualitativement adéquate et suffisante.

Dans la Campagne Conscience AlimenTERRE, l’accent est aussi mis sur la relation entre les sols et la production alimentaire. « Des sols sains pour une vie saine. Des sols sains pour une production alimentaire saine » d’une part et, « Des sols sains pour une vie saine. Equipements de protection individuelle servant de barrière contre les pesticides » d’autre part. C’est pour dire que, le sol dans lequel la nourriture est sortie doit être épargné des produits chimiques, les pesticides qui peuvent l’appauvrir. Non seulement ces pesticides détruisent le sol, mais aussi des produits agricoles cultivés à base de ces pesticides peuvent provoquer certaines maladies. Le producteur doit faire attention à la dangerosité de ces produits chimiques. Ces messages étaient expliqués de long en large au public lors de la visite des stands.

Les producteurs venus de Madana, Mailao, d’Angoudoum Daoud, Tchentchou, tous dans le département du Chari, Province du Chari-Baguirmi et les transformateurs/transformatrices de la ville de N’Djamena mobilisés à cet effet ont exposé leurs produits agricoles et produits transformés. Les cadres techniques d’Inades-Formation eux, ont exposé les brochures et livrets d’Inades-Formation. Lors de la visite des officiels, le ministre de la production et de l’industrialisation agricole, celui de l’élevage et le chef de Mission/représentant des Organisations des Nations Unies Migrations ont échangé et acheté des brochures et livrets avec l’équipe d’Inades-Formation Tchad.

DJIKOLOUM Manassé 

Chargé d’Appui à la Communication et au Plaidoyer

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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