Visite de partage d’expériences : ALERTE-Foncier reçoit une délégation du ministère de l’agriculture du Burkina Faso

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La question de la sécurisation des terres et la garantie des droits de propriété constituent des questions clés pour les Etats agricoles de la sous-région ouest africaine. En Côte d’Ivoire, la question se pose avec acuité pour avoir grandement alimentée les crises récentes de 2002 à 2010 et mis à mal les relations paisibles qui existaient entre les populations rurales autochtones et allogènes.

Depuis, le gouvernement essaie d’instaurer un cadre réglementaire et juridique propice qui permette d’apaiser les conflits autour de la gestion et de la sécurisation des terres rurales, d’où la création de l’AFOR (Agence du foncier rural) et la révision en cours de la loi de 1998 sur le domaine du foncier rural en Côte d’Ivoire.

ALERTE-Foncier, plateforme dédiée au foncier en Côte d’Ivoire, n’est pas en reste dans les propositions pour une meilleure gestion foncière et la garantie du droit de propriété des populations.

C’est donc avec plaisir que la plateforme a reçu le vendredi 28 septembre 2018, à la salle de conférence d’Inades-Formation, une délégation du ministère de l’agriculture pour une séance de travail et d’échanges sur la gestion du foncier rural.

Une vue des participants

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un voyage d’étude et de partage d’expérience effectuée par la Direction générale du foncier, de la formation et de l’organisation du monde rural (DGFOMR) de la république du Burkina Faso en Côte d’Ivoire ; voyage prévu dans le cadre des accords de partenariat entre les deux pays.

La délégation Burkinabé a été conduite par le charge de mission, M. Romba Aly, membre du cabinet du ministre de l’agriculture. Elle était composée de plus de 15 personnes dont le Directeur du Foncier Rural, M. Yoda Blaise.

ALERTE-Foncier, quant à lui, était représenté par les membres du groupe de coordination stratégique.

Après le mot de bienvenue donné par M. Francis NGANG, SG d’Inades-Formation et Coordonnateur du groupe de coordination stratégique d’ALERTE-Foncier, M. Romba Aly a indiqué l’objet de la visite à savoir un partage d’expériences avec ALERTE-Foncier autour de la gestion du foncier rural.

La séance a été introduite par une présentation de la plateforme ALERTE-Foncier.

Une intervention du Directeur du Foncier Rural Burkinabé

Les échanges qui s’en sont suivis ont dans un premier temps porté sur ALERTE-Foncier, notamment sa composition, son fonctionnement et le mode d’adhésion, ses domaines d’action, ses réalisations et ses acquis, ses relations avec les autorités gouvernementales.

Ensuite, ont été abordées les questions liées aux problèmes du foncier rural en Côte d’Ivoire, la loi de 1998 et son application, le certificat foncier, les modes de gestion du Foncier, Les manifestations de l’accaparement des terres en Côte d’Ivoire, la position d’ALERTE-Foncier sur la question de la propriété foncière.

De leur côté, la délégation burkinabé, pour satisfaire aux questions des représentant d’ALERTE-Foncier, a abordé les questions relatives au cadre juridique du foncier rural et urbain burkinabé, le rôle de la société civile burkinabé dans l’élaboration dudit cadre et dans sa mise en œuvre, les conflits fonciers, le rôle des autorités traditionnelles dans gestion foncière rurale, etc.

La gestion décentralisée des terres confiées aux communes a été relevée par un membre d’ALERTE-Foncier comme étant une approche intéressante.

La délégation a enfin partagé quelques observations sur certains aspects de la gestion foncière en Côte d’Ivoire, qui selon elle constituaient des freins à savoir :

  • L’achat de la liasse pour le certificat foncier à Abidjan
  • Le coût élevé de la procédure d’immatriculation des terres
  • La durée d’obtention des actes fonciers
  • La mainmise de l’Etat dans la délivrance d’actes fonciers

Les échanges ont été jugés fructueux par les participants et particulièrement par la délégation burkinabé qui a remercié ALERTE-Foncier pour sa disponibilité et cet agréable moment passé ensemble. De son côté ALERTE-Foncier par la voix de M. Francis NGANG a salué et souhaité une bonne collaboration entre la plateforme et les structures gouvernementales en charge du foncier.

C’est sur cette note de satisfaction, après un partage de collation à base de produits locaux que les deux délégations se sont séparées.

Photo de famille des participants

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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