Accompagnement des organisations paysannes dans l’agroécologie : cas du projet Muti Idwin/NTSIO en RD Congo

abattage des arbres à exploiter-RDC

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  • Le projet Muti Idwin[1] Ntsio

Le projet Muti Idwin[1] Ntsio est un projet initié par la Fondation Hanns Seidel (FHS), sur financement de l’Union Européenne. Il est mis en œuvre à l’Ouest du pays, à 200 km du centre-ville de Kinshasa, dans les quartiers Mwe et Mongata de la Commune de Maluku.

Le projet a été initié pour installer 260 fermiers sur une superficie totale de 5.500 ha. Il a pour objectif d’aider les populations urbaines et rurales par l’augmentation de l’offre sur les marchés des produits vivriers et bois énergie de la capitale. Dans cette optique, quatre associations ont été mises en place pour assurer la gestion du site, le regroupement, l’acheminement et la commercialisation des produits en vue d’assurer la pérennisation des actions du projet. Il est à noter que ce projet est installé dans une zone de savane herbeuse, qui est maintenant transformée en forêt.

Chaque fermier a droit à une maison, 15 ha de plantation d’acacia, eucalyptus ; 1,4 ha de verger et 0,6 ha de palmeraie. Les fermiers sont regroupés dans un camp de 4 ménages. Ils ont aussi droit à un château d’eau par association avec borne fontaine, qu’ils paient sous le format « prépayé » et deux écoles primaires pour la scolarisation de leurs enfants. Chaque association a un bureau, une salle de réunion, un dépôt et une miellerie pour l’exploitation du miel. 

Maison camp de ménage

Le projet a mis à leur disposition des tracteurs pour labourer la terre. Ils commencent par mettre les cultures vivrières (manioc, mais, niébé, etc) avant de planter les arbres. Les produits agricoles leur fournissent de la nourriture et un revenu après la vente. Ils ont mis des ruches sous les arbres pour l’apiculture. Maintenant que les arbres ont atteint l’âge de 7 ans, ils commencent à les exploiter pour faire de la braise.

Avec l’appui d’Inades-Formation Congo, ils ont élaboré un règlement d’exploitation de braise. Des critères sont définis pour l’exploitation dont entre autres : avoir un boisement qui a atteint l’âge de 7 ans ; être en ordre de cotisations, et/ou signer un acte d’engagement de payer ses dettes dès la première exploitation ; exploiter 1 ha la grande saison et ½ ha la petite saison ; introduire une demande et avoir l’autorisation. 

Montage de four à braise

Ce boisement a permis aux fermiers des villages environnants d’avoir des chenilles comestibles, disparues il y a de décennies. Et aussi d’améliorer la pluviométrie du milieu. 

Dans le souci de permettre à ces associations d’être bien organisées et capables de gérer les ressources mises à leurs dispositions, la Fondation Hans Seidel a sollicité l’appui technique d’Inades-Formation Congo en matière de structuration pour une durée de 3 ans, soit de 2019 à 2021, prolongée  jusqu’en juin 2022.

Bureau et espace de réunion
  • Mission d’Inades-Formation Congo

La mission d’Inades-Formation Congo a consisté à aider les associations à améliorer leur maturité (capacité d’organiser leurs associations), leur gouvernance (capacité de gérer leurs associations), leur autonomie (capacité de mobiliser leurs ressources financières) et leur type d’appuis (capacité de rendre des services à leurs membres).

 

  • Situation de départ des Associations avant l’accompagnement de l’Inades

Avant de commencer son intervention dans le cadre de ce projet, Inades avait procédé à l’évaluation organisationnelle et institutionnelle de ces associations pour déterminer leurs capacités institutionnelles et proposer un plan de renforcement.

A l’issue de cette évaluation, la situation de départ de ces associations s’est présentée comme suit :

  • Les textes de base (statuts et RI) n’étaient pas bien connus par la plupart des membres et élus dans toutes les associations ;
  • Confusion entre l’acte d’engagement du membre signé avec le projet et textes de base de l’association (statuts et RI) ;
  • Les associations ne travaillaient pas sur base des documents stratégiques (Plan d’Orientation et d’Action, plan d’action, plan d’affaires, plan de campagne)
  • Confusion entre budget et plan d’action
  • Absence du manuel des règles et procédures de gestion administrative, financière et comptable.
  • Certains outils de gestion n’étaient bien tenus et d’autres n’étaient pas à jour ;
  • Absence de certaines pièces justificatives ;
  • Absence des rapports de contrôle et le contrôle se concentrait uniquement sur la caisse ;
  • Absence des rapports d’activités et financiers ;
  • Faible organisation de la commercialisation. (la vente des produits individuellement)

 

    • Synthèse des appuis apportés

Pendant trois (3) années et 3 mois d’accompagnement, plusieurs appuis ont été apportés aux associations. Nous pouvons citer :

  • Des appuis sur l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des plans stratégiques et documents de gestion (plan d’orientation et d’action, plan d’affaire sur différentes productions, plan d’action/plan de campagne, manuel des règles et procédures de gestion) ;
  • Des appuis de proximité sur la tenue correcte des outils de gestion, la préparation et la conduite des réunions statutaires, l’organisation des campagnes agricoles ;
  • Des sessions de formation sur le contrôle, l’autopromotion, la gestion des conflits, l’organisation et fonctionnement d’une association, l’organisation de la vente groupée…) ;
  • Des fiches techniques produites en langues locales et des livrets ont été distribués aux associations ;
  • Des ateliers de réflexion sur la mobilisation des ressources, les modalités de collecte de cotisation et d’implication des chefs coutumiers au bon fonctionnement des associations) ;
  • Des suivis de la Direction Nationale des activités de terrain ;
  • Des réunions d’évaluation des activités par les équipes du projet et de l’Inades.
Château d’eau pour les camps
  • Situation actuelle des associations

Tous les appuis apportés aux associations ont permis d’obtenir des changements et résultats suivants :

  • Les membres des associations ont acquis des compétences :
  • Dans l’organisation administrative et financière des bureaux : élaboration des compte-rendu des réunions statutaires, utilisation correcte des outils de gestion, meilleur classement des documents et outils de gestion, élaboration et utilisation du manuel des règles et procédures de gestion,
  • Dans la planification des activités : le travail se fait sur base de plan d’action, plan d’affaires de leurs activités génératrices de revenu (manioc, miel, chikwangue), le plan de campagne (ce dernier était réalisé par le partenaire FHS) ; une gestion concertée sur leur exploitation familiale (ferme)
  • Mobilisation des ressources financières : les membres en dehors de la culture de manioc qui leur permettait de vendre et avoir de revenu, ils ont introduit l’apiculture, qui donne plus de miel et bien vendu sur le marché local. Et bientôt ils commencent l’exploitation des arbres dans la fabrication de la braise.
  • La gestion de conflit : avant dans les différents camps des membres, il existait plusieurs conflits. Mais avec la formation reçue en la matière, les conflits ont sensiblement diminué
  • Les membres des associations accompagnées, sont devenus des experts auprès des autres associations des villages environnants, qui décèlent des erreurs de fonctionnement et prodiguent des conseils.
  • Les textes de base sont connus par les élus et les membres, cela se remarque notamment par ce qui suit :
    • Le renouvellement des mandats des élus dans le respect des textes de base ;
    • La tenue et l’excellente conduite des réunions statutaires dans le respect de la fréquence et des textes de base ; la citation ou la référence aux articles des textes dans les mots d’introduction des présidents aux AG.
  • Les rôles et l’importance de l’Association sont bien connus aujourd’hui, cela se justifie notamment par :
    • La satisfaction des membres au regard des services  dont ils bénéficient grâce à l’association (l’eau, labour, fermes, ruches pour la production du miel, appui à la commercialisation et à la vente groupée de miel et chikwangues…) ;
    • La régularisation des dettes par certains membres pour permettre aux associations d’avoir des moyens pour faire face à leurs engagements ;
    • L’esprit de se mettre ensemble pour la protection du domaine (du progrès dans l’esprit associatif) ;
    • La prise de conscience sur la nécessité de protéger le bien commun et d’éviter l’absentéisme dans les fermes ;
  • Engouement des membres (H/F) à postuler dans les postes de responsabilité de leurs associations ;
  • Prise en charge plus ou moins assurée d’adduction d’eau et d’entreposage ;
  • Organisation de la vente groupée des chikwangues et miel dans toutes les associations ;

 

    • Leçons tirées

L’accompagnement des associations dans le cadre du projet agroforestier a permis de tirer les leçons suivantes :

  • Le meilleur choix des membres dans la création des associations avec à la base des critères clairs qui tiennent compte de la disponibilité des personnes appelées à s’engager dans l’agroforesterie est un atout majeur pour l’atteinte des résultats ;
  • L’élaboration et la mise en place des textes de base avec l’implication des bénéficiaires favorisent l’appropriation et leur adhésion ;
  • La qualité du leadership des dirigeants et le respect des engagements pris, mais aussi la multiplication des sources de financement des membres constitue une garantie suffisante pour la viabilité et la durabilité des actions du projet via les associations.

[1] Muti Idwin : arbre pour donner de l’ombre ; en fait ce projet voudrait dire protéger l’environnement par les arbres.

Norbert KINVULA, DBN IFCongo

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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