En cette journée du 8 mars 2024, Inades-Formation Burundi s’est joint au monde entier pour célébrer la journée internationale des droits des femmes sous le thème national : « Cheminons ensemble avec la femme dans le développement en augmentant la production ». On ne peut pas aborder ce thème sans parler de l’importance de l’accès aux ressources productives et aux technologies innovantes par les femmes. Car la majorité dépendent de ces ressources pour assurer la subsistance de leurs familles dans un contexte de changement climatique, précise le Directeur d’Inades-Formation Burundi, dans son mot liminaire.
C’est pourquoi la célébration de cette journée internationale des droits des femmes à Inades-Formation Burundi a débutée par un atelier de réflexion du personnel sur les stratégies d’accompagnement de la femme rurale dans un contexte du changement climatique tenant compte des barrières socio-culturelles, défis et perspective. Sous la facilitation d’expert, cette approche a été privilégiée pour jeter les bases de la planification des actions en matière du genre pour les prochaines interventions de l’organisation.
La réalité est que les femmes sont plus que les hommes, négativement impactées par la variabilité et le changement climatique. « Aujourd’hui est la journée du genre car le genre et le climat sont profondément liés. L’impact du changement climatique touche les femmes et les filles de manière disproportionnée » ALOK SHARMA, Président de la COP 26.
Les participants ont échangé sur les causes de la vulnérabilité des femmes face au changement climatique et ils ont décrit les principaux facteurs démographiques, économiques, culturelles et sociales.
La population burundaise est constituée de plus de 52% de femmes dont 80% sont des femmes rurales (Sommet Régional des jeunes pour la paix 2023 ténue à Bujumbura). Selon une étude de la FAO sur le Burundi, 97,4% des femmes burundaises exercent dans le secteur agricole rapportant ainsi plus de 50% du PIB, 95% de devises et 95% de l’offre alimentaire et de la matière première à l’agro-industrie. Cela démontre que l’engagements d’Inades-Formation Burundi en faveur de l’accompagnement des femmes pour contribuer au respect de leurs droits n’est pas un fruit du hasard.
Ils ont mené une réflexion globale sur les actions clés et comment améliorer les interventions institutionnelles et sur le terrain à travers les projets/programmes. Cela va contribuer aussi bien à l’autonomisation des femmes qu’à la résilience face au changement climatique.
Il est plus qu’une nécessité de créer des opportunités qui favoriseraient l’amélioration durable de l’accès des femmes aux ressources afin de continuer à soutenir la production alimentaire mondiale et nationale.
Signalons que les participants ont émis des recommandations dont entre autre qu’Inades-Formation Burundi continue d’élaborer des projets adaptés aux besoins spécifiques des bénéficiaires et de renforcer un mécanisme de suivi d’impact des interventions pour documenter les bonnes pratiques longtemps après la mise en œuvre d’un projet.
Publié par Richard HAVYARIMANA
Chargé du plaidoyer et de la communication