« AGROECOLOGIE: Cadre Théorique et Pratiques »

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Dans le cadre de sa campagne Conscience AlimenTERRE, Inades-Formation Burundi en partenariat avec l’Université du Burundi à travers le CRAVE (Centre de Recherche en Sciences de Production Animales, Végétales et Environnementales) de la Faculté d’Agronomie et de Bio-Ingénierie ainsi que l’ADISCO a participé à l’organisation d’une conférence scientifique autour du thème « AGROECOLOGIE : Cadre Théorique et Pratiques » ce vendredi 27/10/2023 dans les enceintes de l’Université du Burundi.

Ouverte par la Responsable du CRAVE, la Prof HABONIMANA Bernadette, la conférence a mobilisé des professeurs ; des ONG internationale et nationale ; des professeurs à l’Université du Burundi ; des institutions de recherche, des chercheurs étudiants en maters à l’Université du Burundi ; des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’agroécologie ; des chercheurs paysans accompagnés par Inades-Formation Burundi et ADISCO ainsi que des médias.

Selon les différents exposés réalisés par des professeurs d’Université du Burundi, les cadres d’Inades-Formation Burundi et d’ADISCO, l’agroécologie a plusieurs définitions comme l’a présenté, le Prof. André NDUWIMANA. Par exemple, selon Gliessman, « L’agroécologie est la science de l’application des concepts et principes écologiques à la conception et à la gestion des systèmes alimentaires durables ». D’après son histoire, elle existe dans le monde depuis longtemps car plusieurs chercheurs y ont travaillé et produits différentes publications. Il existe plusieurs facteurs à surveiller pour se rassurer si les pratiques agroécologiques sont promues à l’échelle nationale et régionale.

Le conférencier d’Inades-Formation Burundi, Monsieur NDIKUMANA Audace a informé les participants que la promotion des systèmes alimentaires à travers l’accompagnement des bénéficiaires dans la mise en œuvre des pratiques agroécologiques est l’une des résolutions d’Inades-Formation depuis son Assemblée Générale de 2013. Il a mentionné que l’institution est déjà engagée dans la promotion des biopesticides, une des alternatives pour développer l’alimentation saine, suffisante et durable.  En collaboration avec les institutions de recherche, en l’occurrence l’ISABU et le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, l’efficacité de certaines plantes pesticides est déjà prouvée et 6 fiches techniques sont en cours de vulgarisation dans 18 provinces, 121 communes et 375 zones du pays. 

Les participants ont compris que l’alimentation saine dépend de nos pratiques responsables et durables appliquées depuis le champ jusqu’à l’assiette. Les débats et les réflexions approfondies ont porté sur la mise en place effective d’une plateforme d’acteurs autour de l’agroécologie ; comment augmenter la biomasse et les diverses matières premières pour que les pratiques agroécologiques soient diffusées et appliquées à l’échelle nationale sans rupture. Les échanges et les synergies des acteurs qui s’observent déjà au niveau national et régional constituent des atouts étant donné que les actions dans ce domaine ne datent pas de très longtemps et la compréhension commune des acteurs reste progressive.

Les producteurs agricoles accompagnés par Inades-Formation Burundi et l’ADISCO ont rendu des témoignages. Ceux accompagnés par Inades-Formation Burundi dans les provinces de Cibitoke, Kirundo et Mwaro ont publiquement partagé leurs expériences et témoigné des avantages des pratiques agroécologiques dans leurs terroirs. Ils précisent que cette approche enrichi leur champ aussi bien pour les générations actuelle et future. La dépendance aux pesticides chimiques de synthèse est sensiblement réduite et ils affirment avoir une bonne santé grâce à la consommation des produits agricoles issus des pratiques agroécologiques. Ils encouragent les autres à leur emboîter le pas.

Le Directeur d’Inades-Formation Burundi, Monsieur Joseph NIGEZE a reconnu la franche collaboration entre le CRAVE de FABI à l’Université du Burundi et ADISCO dans l’organisation de cette conférence. Il a réaffirmé l’engagement d’Inades-Formation Burundi à promouvoir sur le terrain des systèmes alimentaires renforcés par des pratiques agroécologiques avec les chercheurs paysans qui détiennent des savoirs locaux dans leurs vécus quotidiens. 

Enfin, le Doyen de la Faculté d’Agronomie et de Bio-Ingénierie a remercié les coorganisateurs de cette conférence pour avoir pensé à un thème intéressant la recherche de l’Université du Burundi. Il a souhaité que cette collaboration soit maintenue pour l’avenir. Il a invité les chercheurs étudiants en masters à profiter de ces occasions et à se lancer autant que possibles dans ces thèmes qui touchent la vie socioéconomique du pays. 

Visualiser le publireportage à la Télévision Nationale du Burundi https://youtu.be/G0BJdPehth8

     Publié par Richard HAVYARIMANA, Chargé du Plaidoyer et de la Communication Inades-Formation Burundi

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Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

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Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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