Atelier de planification de la phase II du projet KCOA

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Le Cercle International pour la Promotion de la Création (CIPCRE) à Bafoussam, a abrité le jeudi 08 décembre dernier, l’atelier de planification de la phase II du projet KCOA. Une quinzaine de participants représentant les cinq organisations partenaires de mise en œuvre du projet dont Inades-Formation Cameroun, SAILD, CIPCRE, CPF et GADD a pris part à cet atelier qui a duré 2 jours. Ledit atelier a été clôturé par une visite terrain. 

Les travaux de l’atelier de planification de la phase II du projet KCOA ont été ouverts par Stefanie ZEISS, chargée de programme KCOA à la GIZ.

Il  a permis de renforcer les capacités des participants sur la gestion des connaissances et de partager ces connaissances et expériences entre participants. A travers les exercices de jeu de rôles, les participants ont pu mieux appréhender le processus de mise en place des instances d’analyse, de production, de validation et de stockage des produits de connaissances.

L’un des faits marquants de la première journée a été le carrousel des points focaux. Cet exercice a permis à chaque point focal de faire le point sur ses activités. S’agissant par exemple du suivi-évaluation, les principaux indicateurs ont été présentés par résultat attendu du projet. A la suite de cette présentation, les échanges et discussions ont abouti à la prise en compte de ces indicateurs de changement dans la mise en œuvre du projet.  La seconde journée des travaux de l’atelier a été consacrée à l’exercice de planification des activités de la seconde phase du projet. Pour y arriver, les participants se sont livrés à des réflexions en groupes et par composante du projet (Collecte validation et préparation des connaissances, Diffusion des connaissances, Mise en réseau). Ces travaux de réflexion en groupes ont meublé l’essentiel du temps dévolu à la seconde journée.

Présentation par Mr MEIGNO Raphael de la planification de la phase II des activités de Inades-Formation Cameroun

A la fin de l’atelier, Madame Stefanie ZEISS, chargée de programme KCOA, basée en Allemagne, a, reconnu avoir  globalement apprécié son séjour au Cameroun en ces termes Prenant la parole, elle a, dans son mot de fin, exprimé son sentiment en ces termes : « Je suis très heureuse de vous connaître et d’avoir visité vos contextes de travail. Vos compétences et votre gentillesse m’ont beaucoup touchée. On va marcher ensemble très efficacement ».

Une visite de terrain pour apprécier le travail des bénéficiaires du projet

A l’issue de cet atelier, une visite terrain a été organisée le samedi 10 décembre 2022 dans la région de l’Ouest Cameroun, plus précisément dans les localités de Mbapit, Bamendzi et Bandjoun. Y ont pris part une délégation composée des représentants des organisations partenaires de mise en œuvre du projet PCAC. Cette visite a permis d’apprécier le niveau de réalisation des pratiques agro écologiques réalisées sur les plans technique, économique et environnemental. Les différents produits de connaissances ont été présentés aux visiteurs par les exploitants ainsi que leurs techniques de mise en œuvre.

Constat fait, les agriculteurs rencontrés utilisent des engrais et pesticides organiques dans leurs fermes. Ils en fabriquent et soutiennent que ces intrants contiennent des éléments chimiques tels que l’ammoniaque et l’urée. Ces pesticides et engrais naturels permettent non seulement de faire dos aux produits chimiques de synthèse, mais aussi de faire des économies. Dans l’un des villages visités, un cultivateur décrit le processus qui lui permet de recueillir l’urine des lapins. « Pour commencer, je place du plastique sur le plancher dans un coin de clapier où les lapins urinent. Le plastique est incliné vers un tuyau qui draine l’urine vers un bidon placé sous le clapier », a-t-il expliqué. En une semaine, le jeune exploitant  dit recueillir jusqu’à trois litres d’urine par jour. Il rappelle que le lapin est un animal qui urine au même endroit. Une fois l’urine recueillie, il le mélange avec de l’amidon de maïs et de la mélasse et laisse le tout fermenter pendant trois semaines environ. Ensuite, il dilue un litre de ce mélange dans vingt (20) litres d’eau.  C’est le mélange obtenu qui est utilisé comme pesticide ou engrais.

A Bamendzi, un autre agriculteur affirme que ses légumes se portent très bien parce qu’il parvient à contrôler les insectes nuisibles à moindre coût grâce aux pesticides organiques. D’après ces exploitants, la pulvérisation de ces pesticides organiques aide à lutter efficacement contre des  nuisibles.

Quelques illustrations en images:

A titre de rappel, l’objectif général du projet KCOA est de créer une stratégie innovante pour promouvoir l’Agriculture Biologique au Cameroun, et plus globalement, en Afrique centrale. L’objectif spécifique est de rassembler les connaissances traditionnelles et scientifiques récoltées à partir de travaux de terrain, de publications et d’ouvrages, de partager des connaissances techniques et méthodologiques agricoles adaptées aux différents contextes africains et participer à la création de réseaux entre les différents acteurs au sein des pôles et entre eux.

Après une première phase d’implémentation, le Cameroun va, dès le 1er avril 2023, entamer la seconde phase de ce projet panafricain.

Photothèque de l’atelier (photos)

Marguerite Ngo MOMHA , communication Inades-Formation Cameroun.

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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