Inades-Formation Cameroun lance la Campagne Conscience AlimenTERRE.

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Inades-Formation Cameroun a procédé, le 23 novembre dernier, au lancement de la campagne « Conscience AlimenTERRE ». La cérémonie de lancement s’est déroulée à la Chambre d’Agriculture des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun en présence des autorités administratives, des partenaires techniques et financiers, des ONG partenaires, des médias, des organisations paysannes et du grand public. 

Placée sous le haut patronage du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, la cérémonie de lancement a été présidée par l’Inspecteur Général chargé du développement agricole dudit ministère, Mr ONDOUA Manga Tobie. Ce dernier était accompagné de Mr MAINA Amadou, Coordonnateur du Programme National de Veille et de Renforcement de la Sécurité Alimentaire (PNVRSA). Il a également été noté la présence de Madame Elisabeth ATANGANA, Ambassadrice spéciale de la FAO pour les coopératives et également, Messagère de la Campagne, le Représentant de l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement, Dr BEGOUDE Didier.

Durant son allocution, l’ambassadrice de la FAO pour les coopératives a invité les populations à dire « NON » aux pesticides et fertilisants chimiques et à dire « OUI » aux solutions agro écologiques.

Mme Elisabeth ATANGANA, Ambassadrice de la FAO pour les coopératives et Messagère de la Campagne Conscience AlimenTERRE

La Campagne Conscience AlimenTERRE a pour objectif général d’éveiller la conscience des différentes catégories socio-professionnelles sur la problématique du droit à l’alimentation et l’impact du choix de nos aliments et à susciter l’engagement de tous pour le recours aux pratiques et intrants respectueux de l’environnement et de la santé humaine. 

En effet, le droit à l’alimentation est le droit pour tout citoyen d’avoir un accès régulier, permanent et libre, soit directement, soit au moyen d’achats monétaires, à une nourriture quantitativement et qualitativement adéquate et suffisante, correspondant aux traditions culturelles du peuple dont est issu le consommateur. Ce droit assure une vie psychique et physique, individuelle et collective, libre d’angoisse, satisfaisante et digne. Le droit à l’alimentation implique donc l’accès de tous, de manière durable, à de la nourriture saine et en quantité suffisante.

Mr Alain LEKEULEM, Directeur National de Inades-Formation Cameroun

Selon le Directeur National de Inades-Formation Cameroun, Mr Alain LEKEULEM : « Lorsqu’on parle du droit à l’alimentation, il faut voir l’accessibilité, la disponibilité, la durabilité, voire la qualité de l’aliment qu’on consomme. Les analyses des résultats de l’étude sur les pesticides au Cameroun ont révélé que dans notre agriculture il y a une utilisation abusive et non contrôlée des produits chimiques et/ou, des intrants chimiques de synthèse qui causent des dangers sur l’homme, sur la terre et sur l’environnement. A travers cette campagne il était question de sensibiliser le grand public sur les impacts négatifs de certains choix et comportement sur le droit à une Alimentation suffisante, sainte et durable pour tous ».

A travers la Campagne Conscience AlimenTERRE, Inades-Formation Cameroun et ses partenaires ambitionnent d’emmener les différents acteurs des systèmes alimentaires à prendre conscience des enjeux de la production durable de la nourriture et à agir pour une agriculture saine, qui produit sans détruire, en privilégiant les intrants agro écologiques. Il est également recherché in fine, une meilleure conception et/ou mise en œuvre effective des politiques et programmes propices au développement des systèmes alimentaires durables dans les pays africains, particulièrement les politiques et la réglementation concernant l’accès, l’utilisation et le contrôle des ressources productives essentielles, l’émergence d’une citoyenneté alimentaire permettant des choix et comportements alimentaires responsables et propices à la jouissance par tous du droit à une alimentation suffisante, saine et durable dans un élan de solidarité et d’interdépendance territoriale.

Une étude réalisée au Cameroun en mai 2021 dans trois bassins de production de la région du Centre (départements de la Mefou-et-Afamba, de la Lékié et du Mfoundi) a révélé que, malgré toute la bonne volonté des producteurs d’utiliser les biofertilisants, il y a un déficit de compétences. Par conséquent, comme l’a relevé le Dr. Aimé Didier BEGOUDE, chef de division biodiversité, environnement et forêts à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), lors de la restitution des résultats de l’étude commanditée par Inades-Formation Cameroun à cette cérémonie de lancement, « Tout le monde utilise les pesticides comme il pense. Il y a donc un besoin de renforcement des capacités des utilisateurs sur les bonnes pratiques d’usage des pesticides afin de réduire les risques d’intoxication et de contamination des aliments et de l’environnement, et surtout de promotion des alternatives agro écologiques ».

Selon certains observateurs avertis en l’occurrence Mr Tobie ONDOA MANGA, Inspecteur Général du développement de l’agriculture au ministère camerounais de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), « il est urgent de revoir les modes de production pour que le Cameroun continue d’assurer la sécurité alimentaire de ses populations et conserve son « statut de grenier de l’Afrique centrale. Notre production est une base importante de l’alimentation des pays voisins. Pour notre propre santé, il est important que ces produits soient de bonne qualité. Pour qu’ils produisent de l’argent et enrichissent le producteur, il est important d’accéder à certains marchés particulièrement exigeants ».

Mr Tobie ONDOA MANGA, Inspecteur Général du développement de l’agriculture au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER)

Le lancement de la présente campagne est une contribution à la réalisation de l’objectif spécifique 3 de la Stratégie de Développement du Secteur Rural/Plan National d’Investissement Agricole, SSDR-PNIA 2020-2030, relatif au renforcement de la résilience des systèmes de production, la gestion durable des ressources naturelles et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables face aux changements climatiques et autres chocs. La campagne s’inscrit par ailleurs dans la promotion des systèmes alimentaires basés sur l’agriculture familiale surtout dans le contexte de la Décennie des Nations Unies pour l’Agriculture Familiale (DNUAF, 2019-2028).

Marguerite MOMHA, Communication Inades-Formation Cameroun

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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