BURUNDI: PROMOTION DES PESTICIDES AGROECOLOGIQUES CONTRE LES RAVAGEURS SUR LES CULTURES DE MAÏS, DE HARICOT ET DE CHOU

6

Partager cet article

Share on facebook
Share on linkedin
Share on twitter
Share on email

Remise et Lancement officiels de la vulgarisation des fiches techniques sur les pesticides agroécologiques dans la lutte contre les ravageurs sur les cultures de maïs, de haricot et de chou

Ce mercredi 23 août 2023, Inades-Formation Burundi a procédé à la remise officielle de 6 fiches techniques sur les pesticides agroécologiques dans la lutte contre les ravageurs sur les cultures de maïs (plus attaqué par la chenille, de haricot (vivre de souveraineté attaqué e stock et champ et de chou (légume pas encore de recherche, alternative au cc, dans les marais et sur la colline), les moyens sont les facteurs.

Ces cultures sont choisies pour des raisons des fonds disponibles et de leurs situations actuelles. D’un côté, le choix des 3 cultures est motivé par la limite des fonds qui était disponible pour effectuer la recherche action qui est plus coûteuse. D’un autre côté, ces cultures sont actuellement touchées par les ravageurs alors qu’elles constituent une base de l’alimentation familiale au Burundi.  Pour le maïs, c’est à l’arrivée de l’espèce invasive de chenille légionnaire d’automne ces dernières années au Burundi qu’on a commencé à l’usage massif des insecticides sur cette grande culture autrefois produit presque sans pesticides chimiques de synthèse. Pour le haricot, non seulement que cette culture est parmi les vivres de souveraineté au Burundi, elle est aussi attaquée dans les champs et en stock. Il importe alors de réaliser des recherches pour les alternatives garantissant une alimentation saine, suffisante et durable des ménages burundais. En fin, il existe peu de recherches sur les légumes. La culture de chou joue un rôle de résilience des ménages face au changement climatique car elle est cultivée aussi bien sur les collines et que dans les marais. On ne pourrait oublier que l’utilisation des biopesticides réduise progressivement la dépendance des producteurs agricoles en intrants contre les ravageurs qui sont souvent très chers.

Cette cérémonie a également marqué le lancement de la vulgarisation à l’échelle nationale de six fiches techniques d’usage dans la lutte contre les ravageurs des 3 cultures ci-haut indiquées par le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage (MINEAGRIE). Ils s’agit des fiches d’utilisation (1) Des feuilles de Neem (Azadirachta indica et Melia azedarach) dans la gestion de la chenille légionnaire d’automne sur la culture de maïs (2) De la poudre de graines de Neem dans la gestion de la chenille légionnaire d’automne sur la culture de maïs (3) Des extraits de Tithonia dans la gestion de la chenille légionnaire d’automne sur la culture de maïs (4) Des extraits de Neem (Melia azedarach) contre les pucerons de chou ( 5) De latérite, calcaire, kaolin et huile de palme dans la gestion des bruches du haricot en stock (6) De latérite, calcaire, kaolin et huile de palme dans la gestion des charançons du maïs en stock. Noter que ces fiches décrivent le ravageur en question, présentent les symptômes, les dégâts causés, détaillent les mécanismes de gestion du ravageur identifié, définissent la préparation et l’application des pesticides agroécologiques.

Tous les 17 Directeurs des Bureaux Provinciaux de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage (BPEAE) et 17 Responsables Provinciaux de la Formation et de Vulgarisation ont reçus 3 330 copies à diffuser dans 121 communes et 375 zones qui composent le Burundi et 360 copies pour les autres participants. En plus des cadres du MINEAGRIE, les organisations internationales (Ex : Banque Mondiale, Ambassade des Pays, IFDC), les organisations de la société civile et les médias ont répondus à cet évènement qui s’inscrit dans le cadre de la campagne Conscience AlimenTERRE.

Inades-Formation Burundi a profité de cette occasion pour faire une mobilisation du public sur ses initiatives et l’objectif de la Campagne Conscience AlimenTERRE qui contribue au développement durable du pays.

Le Directeur d’Inades-Formation Burundi réitère sa franche collaboration avec le MINEAGRIE et remercie ses partenaires notamment le CCFD-Terre Solidaire, Broederljik Delen et CSR ERBER Group à travers ALBOAN pour leur appui financier.

Le représentant du Ministre et les participants ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis des réalisations d’Inades-Formation Burundi.

Le respect des indications de ces fiches techniques dans les exploitations agricoles au Burundi renforcera l’engagement d’Inades-Formation Burundi dans la promotion des pratiques agroécologiques sensibles à la santé humaine, à la protection de l’environnement pour une alimentation saine et durable promus par la Campagne Conscience AlimenTERRE.

Télécharger les fiches techniques

Fiche-technique_-Neem-contre-CLA
Fiche-technique_-Poudre-de-graines-de-neem-contre-CLA
Fiche-technique_Gestion-des-bruches-de-haricot-en-stock
Fiche-technique_-Tithonia-contre-CLA
Fiche-technique_Gestion-des-charançons-du-mais-en-stock

 

Fiche-technique_-Neem-contre-pucerons de chou

       

       

 

                     Publié par Richard HAVYARIMANA

                     Chargé du Plaidoyer et de la Communication 

Continuez votre lecture...

Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

WhatsApp Image 2023-08-24 at 15.13.12

1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

FondAfrica

Inades-Formation
Au service du Bien Commun

FondAfrica

Inades-Formation vous remercie pour votre soutient  pour ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural.

Votre don sera reversé au destinataire que vous avez choisi.

Suivez-nous en vous abonnant à notre newsletters.

Inades-Formation
Au service du Bien Commun

FondAfrica

1. Qu'est-ce que c'est ?

Le Fonds Africain d’appui au développement rural (FondAfrica) a été porté sur les fonts baptismaux le 23 juillet 1997 à Dar-es-Salaam en Tanzanie, à la suite d’un constat : le développement de l’Afrique ne passera que par son auto-financement.

FondAfrica est un appel à la générosité publique à travers des actions de collecte auprès des personnes physiques et morales.

2. Pourquoi faire un don ?

FondAfrica est un instrument particulier de la stratégie de financement d’Inades-Formation. FondAfrica a formulé sa vision à moyen terme ainsi qu’il suit « Dans 10 ans, et grâce aux revenus issus des fonds collectés par le Fondafrica, Inades-Formation aura porté sa capacité d’autofinancement des services rendus au monde rural africain à 40 % ».

Voulez-vous soutenir Inades-Formation dans ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural? Si oui, alors agissez à travers FondAfrica en faisant un don.