Burundi : vers une valorisation des semences traditionnelles

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La disparition de certaines variétés de semences traditionnelles inquiète Inades-Formation Burundi.

Plus de 90 % des semences utilisées au Burundi ne sont pas certifiées formellement. Au début de chaque saison agricole, les producteurs familiaux se débrouillent pour trouver des semences et rencontrent souvent des difficultés à identifier les lieux d’approvisionnement. C’est dans ce cadre qu’Inades-Formation Burundi a organisé des mini-foires dans le cadre du Programme d’Agroécologie pour la Dignité des Producteurs agricoles (PADIP), financé par Broederlijk Delen, les 21, 22 et 26 août 2024 dans les communes de Busiga (Province Ngozi), Matongo (Province Kayanza) et Ntega (Province Kirundo) respectivement. Ces mini-foires visaient non seulement à identifier les détenteurs de diverses variétés de semences traditionnelles, mais aussi à encourager ces derniers à multiplier, sauvegarder et pérenniser certaines variétés en voie de disparition, notamment l’hoffe, les ignames, l’éleusine et les courges.

Encourageantes, ces foires ont rassemblé des représentants de l’administration communale, des leaders de coopératives, des producteurs agricoles accompagnés dans le cadre du PADIP, ainsi que d’autres membres des communautés environnantes.

Lors des visites desstands d’exposition des semences, les participants ont constaté  que leurs localités disposent d’une gamme variée de semences traditionnelles. Les
agriculteurs ont présenté les caractéristiques de ces produits,
notamment leurs utilisations médicinales, les procédures de multiplication, de conservation, ainsi que les techniques de préparation ou de cuisson.

Tous les intervenants ont remercié Inades-Formation Burundi pour cette initiative de sensibilisation et de mobilisation autour de l’importance de la biodiversité et de la conservation des ressources phylogénétiques. Cet événement sera organisé chaque année afin de valoriser les producteurs familiaux et d’encourager la durabilité semencière.

 

          Publié par HAVYARIMANA Richard,

          Chargé du Plaidoyer et Communication

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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