Le 30 octobre 2024,un atelier d’échange d’expériences a réuni des membres de coopératives et des
groupes minoritaires des provinces de Cibitoke, Gitega et Ruyigi à Gitega, la capitale politique du Burundi.
Inades-Formation Burundi accorde une attention particulière aux groupes minoritaires – tels que les autochtones, les albinos et les rapatriés – intégrés dans les coopératives, conformément au thème de la Journée Mondiale de l’Alimentation 2024 : « Droits aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs : ne laisser personne de côté ».
Lors de cet atelier, le délégué d’Inades-Formation a présenté des initiatives visant à intégrer ces groupes vulnérables dans des projets de développement humain durable. La Campagne Conscience AlimenTERRE a également été mise en avant, soulignant l’importance d’une alimentation saine et durable, et encourageant les participants à produire et consommer localement.
Désormais, Inades-Formation Burundi est dans le processus d’intégrer les groupes vulnérables et minoritaires dans les différentes initiatives à travers et au côté des coopératives en vue de valoriser leur savoir-faire et leurs apports dans le développement humain durable des communautés.
Dans la même lancée, la Campagne Conscience AlimenTERRE et son objet ont été présentés à l’intention des participants pour les conscientiser à adopter une alimentation saine, suffisante et durable dans toutes leurs initiatives. Cela étant, une alimentation saine contribue à la réduction des maladies. La production de la fumure organique, connue localement sous le nom de NTABIZAWIMBURE (Bokashi), déjà testée, mérite d’être développée et diffusée à grande échelle afin de soutenir la Campagne Conscience AlimenTERRE.
L’application du Bokashi produit des résultats positifs. De plus, l’on est capable de produire des quantités suffisantes et les appliquer après 15 jours après production. L’équipe d’INADES-Formation Burundi a également détaillé comment l’Alimentation est un droit, et manger est un vote. Ils ont insisté sur le fait que les femmes et toute personne doit faire le choix de ce qu’il doit manger.
Pour renforcer un avenir meilleur, les participants ont discuté sur les meilleures méthodes d’introduire les cultures intégrées, valoriser les cultures maraîchères, les fruitiers, les plans agro-forestiers, la protection des champs et terres cultivables en vue de pouvoir assurer et sauvegarder la sécurité alimentaire.
Avec l’aide des facilitateurs, les participants ont pu recenser ensemble les différentes cultures maraîchères. Il est apparu que, compte tenu de la diversité régionale des participants, certaines légumineuses, telles que les épinards, le céleri, le persil et bien d’autres, étaient méconnues par certains. Cette session a donc offert une opportunité d’enrichissement mutuel et de découverte collective.
Publié par HAVYARIMANA Richard,
Chargé du Plaidoyer et Communication