KCOA Cameroun: L’agriculture biologique gagne du terrain avec le projet PCAC

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Du 17 au 18 Juillet 2023, les cinq organisations partenaires de mise en œuvre du projet Pôle de Connaissances de l’Agriculture Biologique en Afrique Centrale « PCAC » se sont réunis à Yaoundé pour l’atelier de lancement de la seconde phase dudit projet,  organisé par la GIZ.

L’agriculture biologique et les approches agroécologiques gagnent du terrain dans plusieurs de nos régions au Cameroun. Après une première phase d’implémentation réussie, le PCAC entame sa seconde phase au Cameroun. Les 17 et 18 Juillet 2023 s’est tenu au Mérina Hôtel de Yaoundé (capitale politique du Cameroun), l’Atelier de lancement des activités de la deuxième phase du Projet « Pôle de Connaissances de l’Agriculture Biologique en Afrique Centrale ». L’atelier a été facilitée par Madame Eva Paule MOUZONG, facilitatrice principale du projet.

L’atelier a été rehaussé par la présence de certains Directeurs et Coordonnateurs nationaux des organisations partenaires, de plusieurs responsables techniques et des points focaux du Pôle. 

Le Directeur National d’Inades-Formation Cameroun durant cette assise.

 

Cette assise a été l’occasion pour le personnel du projet, d’échanger physiquement et d’évaluer les activités et les résultats obtenus au cours de la première phase du projet, mais aussi de jeter les bases organisationnelles pour une meilleure mise en œuvre des activités de la seconde phase. 

Les (5) cinq organisations partenaires de mise en œuvre du projet au Cameroun à savoir : Inades-Formation Cameroun, CIPCREGADDCPF et SAILD  ont, durant les travaux, échangé sur leurs activités planifiées et établi des synergies d’actions pour cette nouvelle phase qui s’étalera sur une période de  6 mois. Les autres actions menées au cours de l’atelier ont porté sur des travaux de réflexions sur les contenus et les formats de capitalisation des activités ainsi que des résultats de la première phase du pôle PCAC. Au terme des débats et discussions, les participants ont dressé une feuille de route des actions à mener dont les principaux axes ont porté sur : Les synergies à envisager par rapport au activités de la phase 2, le processus de capitalisation des activités de la phase 1 du PCAC et la mise sur pied d’un dispositif de suivi.

La finalisation du processus de capitalisation de la 1ère phase du projet a été l’une des recommandations fortes de cet atelier.  Une task force composée de plusieurs membres et coordonnée par le Point focal communication du PCAC a été mise en place pour conduire le travail. Selon les participants à l’atelier, la capitalisation vise à mieux valoriser et positionner le PCAC comme levier du développement durable au Cameroun. Le délai projeté de la production de ce document est novembre 2023.

 

Résultats phares de la phase I

La disponibilité de la plateforme numérique (db.kcoa-africa.org) développée par la GIZ et encore privée est en un résultat fort. Une cinquantaine de multiplicateurs ToToT et non ToToT y sont déjà enregistrés. Ces derniers diffusent les connaissances pertinentes sur l’agriculture biologique. L’on note également une vingtaine de produits de connaissances téléversés en instance de vérification/validation. Un comité de validation a été mis sur pieds. La création d’un réseau d’acteurs de la filière bio dénommée RABIOCAM (Réseau des Acteurs Bio du Cameroun) est également à signaler ainsi que la disponibilité des champs écoles dans les différentes zones d’intervention. En quelques mois, le projet PCAC a permis d’améliorer les connaissances des acteurs sur les performances de l’agriculture biologique par rapport à l’agriculture conventionnelle dans les différentes zones d’interventions. Le projet PCAC  vise à combler les lacunes en matière de connaissances afin de promouvoir des systèmes alimentaires qui assurent la sécurité alimentaire et respectent l’environnement.

Une vue d’un participant d’Inades-Formation Cameroun énumérant les principaux résultats du projet obtenus à la phase 1.

Quelques leçons apprises de la première phase

La rencontre a permis de partager les premiers résultats du pôle et aussi de recueillir les suggestions et contributions des participants pour l’amélioration de la deuxième phase. Les principales leçons apprises à l’issue de la première phase de mise en œuvre sont les suivantes :

  • L’organisation des rencontres régulières entre les membres du PCAC en présentiel est nécessaire pour maintenir les acteurs mobilisés et à jour des évolutions du projet,
  • La capitalisation des évènements organisés par les différentes organisations du Pôle, la connexion entre les Maîtres formateurs ToToT et les organisations de mise en œuvre du projet notamment celles en charges de l’Extrant B sont indispensables pour la coordination et le suivi adéquat des formations des multiplicateurs,
  • La diffusion des connaissances s’appuie non seulement sur les PC (Produits de Connaissances) issus de l’Extrant A mais également des PC non validés qui existent en Afrique Centrale,
  • Un suivi plus systématique des multiplicateurs y compris leur coaching et leur recyclage sont nécessaires et contribuent à une meilleure appropriation des connaissances diffusées et à maintenir l’adhésion des multiplicateurs du projet….
La facilitatrice coordonnant les travaux de groupe

Perspectives

L’adoption d’un 4ème Extrant relatif au plaidoyer dans le projet KCOA. Madagascar, pays francophone, va intégrer la dynamique du projet KCOA et à cet effet, une formation sur les DPI est programmée au mois d’Aout 2023.

A titre de rappel, le projet CCAB-KCOA est financé par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par la Coopération allemande (GIZ) en partenariat avec les organisations locales des 5 pôles régionaux du continent africain : Afrique du Nord (PCAN/KHNA), Afrique Australe (PCAA/KHSA), Afrique de l’Est (PCAE/KHEA), Afrique de l’Ouest (PCAO/KHWA) et Afrique Centrale (PCAC/KHCA). Il s’adosse désormais sur l’initiative spéciale « TRANSFORMATION DES SYSTEMES AGROALIMENTAIRES (SI AGER) », anciennement appelée l’initiative spéciale « UN MONDE sans faim ».

Marguerite MOMHA, Communication Inades-Formation Cameroun

Album Photo de l’atelier

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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