Côte d’Ivoire : INADES-Formation et Brooke Afrique de l’Ouest engagés pour la préservation des ânes

lancement Brooke3

Partager cet article

Share on facebook
Share on linkedin
Share on twitter
Share on email

Du 10 au 11 juillet 2024, s’est tenu au secrétariat Général d’Inades-Formation, à Abidjan, l’atelier de démarrage du projet de lutte contre le commerce illicite de peaux d’ânes en Côte d’Ivoire.

Cet atelier a réuni les équipes projet du Secrétariat Général d’Inades-Formation et d’Inades-Formation Côte d’Ivoire, une délégation de 5 membres de Brooke Afrique de l’Ouest, une organisation engagée pour le bien-être animal, notamment, les chevaux, ânes et mulets, ainsi que le ministère des ressources halieutiques de Côte d’Ivoire.

L’atelier a démarré par le mot de bienvenue du secrétaire Général d’Inades-Formation, Sena Adessou qui a souhaité la traditionnelle bienvenue aux participants, avant de présenter le cadre de la rencontre.

A sa suite, le Directeur de Brooke Afrique de l’Ouest, Emmanuel Bouré Sarr a remercié Inades-Formation pour son accueil et procédé à la mise en contexte de l’atelier. Sa délégation, forte de cinq membres se justifie par la nécessité qu’en ce début de projet, les deux partenaires s’accordent sur les procédures, attentes et rôles de chacun pour le bon déroulement dudit projet. Selon lui, « il est important de s’accorder sur les principes et règles de conduite du projet », qui seront présentés tout au long de l’atelier.

Il a par la suite expliqué la spécificité de ce projet pilote, financé par le siège de Brooke UK pour permettre à l’équipe de Brooke Afrique de l’Ouest d’étendre ses actions sur l’ensemble des zones ouest africaines non encore prises en compte par le projet global de préservation de l’espèce asine et tester de nouvelles approches.

Le partenariat avec Inades-Formation, du fait de sa présence dans ces pays, permettra donc d’atteindre cet objectif.

Lutter pour la pérennisation de l’espèce asine

Durant ces deux jours, les présentations ont permis aux participants de mieux cerner les enjeux de la lutte contre le commerce illicite de l’espèce asine. Un enjeu lié à la préservation de ladite espèce qui a vu sa population baisser de 37% en 5 ans au niveau mondial.

En effet, la peau d’âne est spécifiquement prisée en chine en raison de l’intérêt croissant pour la gélatine (Ejiao), à laquelle la médecine traditionnelle chinoise attribue des vertus médicinales. Les ânes du monde et d’Afrique sont ainsi sacrifiés sur l’autel de la « médecine » chinoise.

Avec la chute drastique de la population asine en Chine, passée de 11 millions en 1992 à 2.6 millions en 2020 et l’échec d’une tentative d’élevage intensif, la Chine s’est tournée vers d’autres États, notamment l’Afrique, pour s’approvisionner en peaux d’âne.

Ce commerce a des conséquences dramatiques sur plusieurs plans, notamment sur le bien être des ânes, sur l’environnement et la santé animale (insalubrité autour du traitement et de l’abattage des ânes, le stress, les maladies équines, charbon bactéridien…), sur la survie de l’espèce asine.

En plus de ses effets négatifs, le commerce de peaux d’ânes pose des problèmes éthiques, car il est motivé par des raisons qui ne concernent pas la survie humaine.

Un plaidoyer pour la sauvegarde l’espèce asine en Afrique de l’Ouest

En Afrique, les ânes contribuent de manière significative à la production agricole et la sécurité alimentaire. Ils sont utilisés quotidiennement pour la collecte de l’eau, le transport des familles vers les centres médicaux et celui des enfants vers les écoles et contribuent ainsi à réduire certains couts pour les familles qui les utilisent.

L’objectif de ce projet est donc de contribuer à la préservation de l’espèce asine en Afrique de l’Ouest, poursuivre le plaidoyer régional sur le commerce illégal de peau d’âne et emmener les pays qui ne l’ont pas encore fait, tel que le Togo, à prendre des mesures contre ce commerce et faire appliquer les textes aux Etats.

Dans le cadre de ce projet, les activités de sensibilisation des propriétaires d’âne se concentreront dans les zones nord du pays, où ces animaux sont utilisés. Des activités de plaidoyer seront aussi déployées envers les autorités locales traditionnelles, préfectorales, départementales, régionales, nationales et internationales. Notons également que le projet prendra en compte le Togo et le Tchad.

Les expériences du bureaux nationaux d’Inades-Formation déjà engagés depuis plusieurs années dans des projets de préservation de l’espèce asine avec Brooke, seront capitalisées pour la mise en œuvre du projet en Côte d’Ivoire. Il s’agit notamment d’Inades-Formation Burkina, d’Inades-Formation Kenya et Inades-Formation Tanzanie.

Il convient de noter que la Côte d’Ivoire a pris des règlementations contre le commerce illicite des peaux d’ânes.

L’atelier de démarrage a été suivi d’une mission de l’équipe projet dans le nord de la Côte d’Ivoire.

Secrétariat Général – Communication

En savoir plus avec les interviews du Directeur de Brooke Afrique de l’Ouest et du Secrétaire Général d’INADES-Formation

Continuez votre lecture...

Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

WhatsApp Image 2023-08-24 at 15.13.12

1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

FondAfrica

Inades-Formation
Au service du Bien Commun

FondAfrica

Inades-Formation vous remercie pour votre soutient  pour ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural.

Votre don sera reversé au destinataire que vous avez choisi.

Suivez-nous en vous abonnant à notre newsletters.

Inades-Formation
Au service du Bien Commun

FondAfrica

1. Qu'est-ce que c'est ?

Le Fonds Africain d’appui au développement rural (FondAfrica) a été porté sur les fonts baptismaux le 23 juillet 1997 à Dar-es-Salaam en Tanzanie, à la suite d’un constat : le développement de l’Afrique ne passera que par son auto-financement.

FondAfrica est un appel à la générosité publique à travers des actions de collecte auprès des personnes physiques et morales.

2. Pourquoi faire un don ?

FondAfrica est un instrument particulier de la stratégie de financement d’Inades-Formation. FondAfrica a formulé sa vision à moyen terme ainsi qu’il suit « Dans 10 ans, et grâce aux revenus issus des fonds collectés par le Fondafrica, Inades-Formation aura porté sa capacité d’autofinancement des services rendus au monde rural africain à 40 % ».

Voulez-vous soutenir Inades-Formation dans ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural? Si oui, alors agissez à travers FondAfrica en faisant un don.