La mangrove : un pilier vital pour les communautés côtières

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Les mangroves jouent un rôle important dans la protection des villages côtiers comme Azuretti, Vitré 1 ou encore Braffedon contre les effets du changement climatique. Au cœur du projet Action Climatique Féministe – Afrique de l’Ouest (ACF-AO), des campagnes de reboisement sont déployées dans nos différentes zones d’intervention pour renforcer leur résilience face aux effets du changement climatique.

 

L’Importance des Mangroves

Les mangroves ne se limitent pas à leur beauté naturelle; elles fournissent une barrière naturelle vitale contre l’érosion côtière. Leurs racines stabilisent les sols, protégeant ainsi les villages côtiers. En outre, elles absorbent le CO2 atmosphérique, jouant un rôle crucial dans l’atténuation du changement climatique en réduisant les niveaux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Pour les communautés locales de Grand Bassam, Adiaké, Grand Lahou et Jacqueville, les mangroves représentent une source de nourriture essentielle. Elles abritent une biodiversité riche qui soutient la pêche artisanale, offrant des habitats pour les poissons, les crustacés et d’autres espèces marines. Cette biodiversité marine constitue une base importante pour la sécurité alimentaire et économique des populations côtières. De nombreuses femmes tirent leur subsistance directement des mangroves, en vendant du poisson frais ou fumé, assurant ainsi une source de revenus pour leurs familles.

 

Menaces qui pèsent sur les mangroves

Crédit photo: INADES-Formation – Germain Ake Pollution mangrove à Azuretti

 

Malheureusement, les mangroves sont confrontées à de nombreuses menaces. La pollution, provenant souvent des activités humaines terrestres et maritimes, compromet la qualité de l’eau et nuit à la santé des écosystèmes. De plus, la coupe des palétuviers pour le bois de chauffage, souvent dans le cadre d’une activité économique dans ces communautés, contribue à la dégradation des mangroves.

 

Solutions apportées par le projet ACF-AO

Dans le cadre du projet ACF-AO, plusieurs initiatives sont mises en œuvre pour contrer ces menaces et restaurer la santé des mangroves :

  • Reboisement des palétuviers : Des activités de reboisement sont organisées tout au long du projet pour restaurer les mangroves dégradées. Des plants de palétuviers sont replantés afin de renforcer les zones affectées par la déforestation.
  • Mise en place de pépinières : Des pépinières de palétuviers sont établies pour permettre aux villageois de cultiver et de replanter des palétuviers dans le futur. Cela encourage la durabilité et l’autonomie des communautés dans la conservation des mangroves.
  • Soutien matériel pour le reboisement : Le projet fournit du matériel de reboisement tel que des outils et des équipements nécessaires pour la plantation et l’entretien des palétuviers.
  • Accompagnement pour des unités de production : Les initiatives comprennent également le soutien à la mise en place d’unités de production de charbon naturel et de parcs à bois, offrant des alternatives durables pour répondre aux besoins énergétiques des communautés sans nuire aux mangroves.
  • Fourniture d’équipements améliorés : Des fours améliorés sont distribués pour réduire l’impact environnemental de la production de charbon, favorisant ainsi une utilisation plus durable des ressources naturelles.

 

Une mangrove préservée, une communauté épanouie

 

En préservant et en restaurant les mangroves, le projet ACF-AO ne cherche pas seulement à protéger l’environnement, mais aussi à améliorer les conditions de vie et à renforcer la résilience des communautés locales face aux défis climatiques. Ces efforts collectifs visent à garantir un avenir durable pour les générations futures, tout en préservant le patrimoine naturel et culturel des villages côtiers comme Ébrah, Assomlan ou encore l’île de Betankro.

Crédit photo: INADES-Formation – Germain Ake

Secrétariat Général –  Communication

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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