Côte d’Ivoire: Recrutement d’un(e) consultant(e) pour la réalisation d’une étude de base

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Recrutement d’un(e) consultant(e) pour la réalisation d’une étude de base dans les 3 zones de couverture du projet CACAOECO dans le but de permettre une compréhension approfondie des réalités socio-économiques, environnementales et agricoles des zones d’intervention

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I.          Contexte et justification

 Depuis plus d’un demi-siècle, la production de cacao en Côte d’Ivoire repose sur le défrichement de la forêt et la culture en pleine lumière, contrairement à de nombreux pays où les paysans maintiennent les cacaoyers sous l’ombre d’une couverture forestière. Le système ivoirien est au départ très efficace, mais, lorsque les cacaoyères vieillissent, elles deviennent très sensibles à la sécheresse, aux maladies et aux ravageurs. Les rendements sont faibles, souvent inférieurs à 500 kg/ha. Il est alors très difficile de replanter sur les forêts secondaires, car la rentabilité est bien moindre en raison de l’important besoin en main d’œuvre et des cycles récurrents de prix bas. Au moment de la rénovation des plantations, le cacao se retrouve alors en concurrence avec d’autres cultures.

La réponse de la vulgarisation agricole consiste en l’usage d’hybrides plus productifs, de fertilisants chimiques, de pesticides et d’herbicides de synthèse. Même si les faibles capacités financières des producteurs ont longtemps freiné le phénomène, les actions soutenues par l’industrie cacaoyère ont généré une forte augmentation des intrants chimiques ces dernières années. Bien que le niveau de production du pays se maintient pour l’instant, le système ivoirien de monoculture intensive en pleine lumière est en crise. Pour réussir le changement de génération, les cacaoculteurs devront inévitablement innover et intégrer de nouvelles pratiques agroécologiques.

Le cacao bio est un marché de niche plutôt rémunérateur, indéniablement intéressant pour une fraction des producteurs ivoiriens. Bien évidemment, le bio n’est pas aujourd’hui une solution pour tous les producteurs ivoiriens, car le marché est trop restreint. Cependant, créer et développer un secteur bio en Côte d’Ivoire permettra d’accroître la valeur ajoutée du cacao, et la rendre plus résilient aux changements climatiques. Cette expérience pourra dans un deuxième temps inspirer l’ensemble de la cacao-culture ivoirienne, qui tôt ou tard devra suivre une transition agroforestière et agroécologique.

C’est dans ce cadre que le projet « CACAO-ECO » a été conçu. Il se fixe comme objectif de rendre des systèmes agricoles de la production de cacao écologiquement durables, générant des externalités environnementales positives, et plus rémunérateurs pour les producteurs, grâce à l’application d’intrants biologiques (bio-fabriques) et des techniques agroécologiques.

Le projet est exécuté par INADES-Formation en collaboration avec les partenaires techniques INP-HB, AVSF et GRET. Le projet est financé essentiellement par l’Agence Française de Développement (AFD).

Les présents termes de référence visent à recruter un(e) consultant(e) pour la réalisation d’une étude de base initiale. L’objectif principal consiste à établir une compréhension approfondie des réalités socio-économiques, environnementales et agricoles des zones d’intervention. Cette étude fournira une base solide pour la conception et la mise en œuvre des différentes interventions du projet.

II.  Objectifs de la consultation et mandat du/de la consultant(e)

 

L’objectif général de cette consultance est de réaliser une étude de base pour permettre une compréhension approfondie des réalités socio-économiques, environnementales et agricoles des zones d’intervention.

Cette étude permettra de définir la planification stratégique du projet, permettant une adaptation précise des interventions aux besoins spécifiques des coopératives et des producteurs-trices. L’étude de base sert de fondement essentiel à la réussite globale du projet en assurant une approche ciblée et contextualisée. Elle constituera le point de départ du tableau de suivi de la performance des indicateurs et évaluer les améliorations découlant de la mise en œuvre du projet.

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III.           Profil et compétence du/de la consultant (e)

 Pour cette activité, le consultant devra présenter le profil ci-après :

Formation académique

  • Être titulaire d’un diplôme de niveau minimum BAC+4/5 (Master ou équivalent) en Agroéconomie, en Agronomie, en Sciences sociales, ou dans un domaine jugé pertinent pour la mission.

Compétences techniques et expériences professionnelles

  • Au moins cinq (03) ans d’expérience dans des projets liés à l’agroécologie et en suivi-évaluation des projets agricoles ;
  • Expériences de collaboration avec divers acteurs, y compris les agriculteurs, les organisations locales, les autorités gouvernementales, et les ONG ;
  • Avoir conduit 2 études de base, y compris la collecte et l’analyse ;
  • De données qualitatives et quantitatives dans le domaine agricole ;
  • Compréhension des dynamiques locales et des enjeux spécifiques à plusieurs régions ;
  • Bonne capacité rédactionnelle et de synthèse ;
  • Bonnes aptitudes interpersonnelles et aptitude à communiquer et à négocier clairement et efficacement à tous les niveaux en tenant compte des difficultés culturelles et linguistiques avec tact et diplomatie ;
  • Discipline personnelle forte et capacité à respecter les délais, même sous pression ;
  • Une expérience pertinente dans des études similaires dans les zones ciblées serait un

IV.   Constitution et soumissions des dossiers

 Les intéressés sont invités à envoyer séparément :

  • Une offre technique décrivant leur compréhension des TDR ;
  • Une proposition de méthodologie de travail y compris un chronogramme et un CV relatant des références sur des travaux similaires ; présentant la compréhension de la mission, la méthodologie et le plan de travail accompagné d’un chronogramme ; un budget détaillé de la prestation ;

Une offre financière dans un document détaillant les coûts des activités planifiées. Les

  • offres financières doivent intégrer tous les frais TTC en F CFA.

Les offres doivent être envoyées par courriel à l’attention du Secrétaire général d’Inades- Formation, sous l’objet « Offre de services – Conduite d’une étude de base dans les 3 zones d’intervention du projet pour permettre une compréhension approfondie des réalités socio-économiques, environnementales » à l’adresse suivante : appeldoffre.sg@inadesfo.net

La date limite de dépôt des dossiers est fixée au mardi 10 juin 2025 à 23h59 GMT.

V.                   Modalités de recrutement

 Les propositions techniques seront évaluées sur la base de leur conformité aux termes de référence, à l’aide des critères d’évaluation suivants :

  • Compréhension des TDR et méthodologie proposée ;
  • Références du consultant ;
  • Qualification, expérience et cohérence de l’équipe proposée.

Le consultant sera recruté sur la base du critère qualité-coût.

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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