Etude comparative sur le mouvement coopératif dans le secteur cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana

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Etude comparative sur le mouvement coopératif dans le secteur cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana

 

  1. Contexte
  • Informations sur le projet

La Côte d’Ivoire et le Ghana produisent à eux seuls la moitié du cacao mondial. Afin de porter la voix des planteurs de cacao et de favoriser une plus grande durabilité dans le secteur du cacao, des plateformes regroupant des organisations de la société civile et des organisations de producteurs se sont créées dans chacun des deux pays.

En juillet 2022, la Plateforme Ivoirienne pour le Cacao Durable (PICD) et la Plateforme de la société civile ghanéenne sur le cacao/Ghana Civil-society Cocoa Platform (GCCP) se sont réunies en Côte d’Ivoire pour harmoniser les efforts de plaidoyer en faveur de la réalisation durable d’un revenu vital pour les producteurs de cacao. Cette alliance baptisée « Plateforme de la société civile africaine pour un cacao durable » a identifié et convenu de quatre (4) domaines prioritaires d’action, à savoir : 1. Le revenu vital ; 2. La déforestation et la durabilité environnementale ; 3. Le travail des enfants ; et 4. La bonne gouvernance, la responsabilité et la transparence. Depuis 2022, l’Alliance a publié une série de prises de position et de déclarations conjointes sur les questions nationales, régionales et internationales du secteur du cacao et a collaboré autour d’événements internationaux. Un nouvel atelier stratégique en juin 2024 a également abouti à l’élaboration d’une feuille de route de 5 ans pour promouvoir une plus grande collaboration entre la PICD et le GCCP et ainsi, maximiser l’impact, accroître la visibilité et partager les leçons apprises en vue d’atteindre un revenu vital et de garantir le bien-être des cultivateurs de cacao en Afrique de l’Ouest.

L’étude sur laquelle porte ces termes de référence s’inscrit donc dans ce cadre et pourra voir le jour grâce à un financement accordé par la GIZ.

  • Contexte de l’étude

Les coopératives jouent un rôle clé dans la chaîne d’approvisionnement du cacao, et sont la pierre angulaire des différentes exigences de transparence, traçabilité et diligence raisonnable contenues dans la réglementation européenne sur la déforestation et l’ARS 1000. Idéalement, les coopératives sont également un outil de développement, participatif, de défense des intérêts de ses membres, avec un fort capital social.

Cependant la situation en Côte d’Ivoire et au Ghana est très différente, ce qui est dû principalement au fait que seule la Côte d’Ivoire est signataire de l’Acte uniforme OHADA relatif au droit des sociétés coopératives. Le système de commercialisation du cacao est également différent.

En Côte d’Ivoire, environ la moitié des planteurs appartiennent à une ou plusieurs coopératives. On en dénombre près de 3000 dans le secteur cacao, bien qu’il y ait une grande diversité du type de coopératives : certaines ont été créée à l’initiative des planteurs, d’autres par des traitants ou pisteurs qui convertissent leur affaire commerciale en coopérative, principalement pour bénéficier des primes de certification.

Au Ghana, le nombre de planteurs dans des coopératives avoisinent les 20%. Les planteurs sont donc plus fragmentés.

  1. Objectifs de l’étude
  • Objectif général

Cette étude vise à analyser le mouvement coopératif dans le secteur cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana.

  • Objectifs spécifiques
  • Comprendre brièvement l’histoire du mouvement coopératif dans les deux pays pour éclairer la situation actuelle
  • Comprendre les spécificités et structures des coopératives dans les deux pays, y compris les réglementations en vigueur et leur impact sur les systèmes de commercialisation des produits agricoles et les revenus des producteurs
  • Comprendre les succès et défis actuels des coopératives dans les deux pays
  • Emettre des recommandations pour un mouvement coopératif plus fort ayant à cœur de mieux aider les planteurs (taille minimale, etc.) et des suggestions concrètes d’action à mener pour avancer dans le bon sens.
  1. Méthodologie de l’étude

Téléchargez les TDR ici

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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