Inades-Formation Burkina lance la Campagne Conscience AlimenTERRE pour une alimentation saine et durable

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Inades-Formation Burkina a procédé le vendredi 11 juin 2021 au lancement de la Campagne Conscience AlimenTERRE au Burkina Faso. L’événement s’est déroulé à l’hôtel des Conférences Ouind Yidé à Ouagadougou. Cette campagne qui porte sur le droit à l’alimentation concerne l’ensemble des 10 bureaux du réseau Inades-Formation en Afrique.  Elle s’inscrit dans le cadre de la décennie des nations unies pour l’agriculture familiale qui couvre la période 2019-2028. Inades-Formation Burkina s’est engagé dans la campagne Conscience AlimenTERRE avec le Comité National pour l’Agriculture Familiale. Une centaine de personnes ont pris part au lancement de cette campagne. Les principaux acteurs ayant pris part à cette activité sont : des présidents de conseils régionaux, des producteurs, des représentants d’ONG et associations, des représentants du ministère de l’agriculture, des membres associés d’Inades-Formation Burkina, des journalistes.

 « L’alimentation est un droit et manger, un vote », tel est le slogan de la Campagne Conscience AlimenTERRE. Le réseau Inades-Formation a initié cette campagne en vue de contribuer à la concrétisation dans les pays africains, du droit des populations à une alimentation suffisante, saine et durable. Cet objectif, le réseau a prévu de l’atteindre à travers la promotion d’une citoyenneté alimentaire accrue et une veille active au respect des obligations des Etats en la matière avec un accent sur les droits des personnes et des groupes les plus vulnérables. Le volet plaidoyer de la campagne Conscience AlimenTERRE est orienté sur la problématique de la toxicité des pesticides et fertilisants chimiques dans l’agriculture

Les officiels à la cérémonie d’ouverture du lancement

Le lancement de Campagne Conscience AlimenTERRE au Burkina Faso a été principalement marqué par des discours, une communication et la restitution d’études. Benoit OUEDRAOGO, le Président du Conseil d’Administration d’Inades-Formation Burkina, a ouvert le bal des discours d’ouverture de l’activité. Dans son message il a tenu à montrer le bien-fondé de cette campagne. « A travers la Campagne Conscience AlimenTERRE, Inades-Formation Burkina avec le CNAF Burkina cherchent à emmener les différents acteurs des systèmes alimentaires à prendre conscience des enjeux de la production durable de la nourriture et à agir pour une agriculture saine » a indiqué le PCA d’Inades-Formation Burkina. A sa suite, Marc GANSORE, président du Comité National de l’Agriculture Familiale au Burkina Faso (CNAF) dans son propos a déclaré que la « campagne conscience alimenTERRE » est une action souveraine qui vise l’atteinte de la sécurité alimentaire des populations. La phase des discours a été clôturée par le représentant du ministre en charge de l’agriculture pour le lancement officiel de la campagne. Dr Mahamadi NANEMA a félicité Inades-Formation pour cette initiative. Il a indiqué que la « campagne conscience AlimenTERRE » est un projet qui mérite l’accompagnement du ministère.

Après le volet cérémonial de l’événement, Damien LANKOANDE, Directeur Exécutif du Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement (Graad Burkina) a pris place pour la communication introductive. Dans son exposé, il a présenté les dangers de l’utilisation des pesticides chimiques. Il a souligné que les pesticides ne tuent pas que les mauvaises herbes et les mauvais insectes, ils empoisonnent nos eaux, nos sols et nos aliments. Leurs effets dureraient sur trois générations, d’après Damien LANKOANDE. Il n’a pas manqué de montrer à quel point il est impératif de faire recours aux pesticides naturels. A la suite de la communication introductive, Aline ZONGO, Directrice d’Inades-Formation Burkina a procédé à la présentation de la « campagne Conscience AlimenTerre ».

Après les deux premières communications est venu le moment de la restitution des deux études réalisées pour la conduite de la campagne Conscience alimenTERRE. La première étude a porté sur la situation des intrants chimiques et leurs alternatives au Burkina Faso. Elle a été réalisée par deux (02) consultants, Yacouba Kanazoé et Marcel TONDE. Cette étude a présenté la situation de l’utilisation des pesticides au Burkina Faso, en termes de pratiques et conséquences. Elle a aussi analysé le cadre institutionnel sur les pesticides et fertilisants chimiques. Des orientations ont été dégagées dans cette étude pour le plaidoyer en faveur des biopesticides et des fertilisants organiques au Burkina Faso. La deuxième étude a été menée par Ablassé KABORE d’Inades-Formation Burkina. Il s’agit d’une cartographie des acteurs engagés dans le domaine des pesticides et fertilisants organiques au Burkina Faso. Ce travail a permis d’identifier et de catégoriser les acteurs du plaidoyer à conduire dans le cadre de la Campagne conscience AlimenTERRE. La restitution de ces deux études a suscité plusieurs réactions de la part des participants à l’activité. Les uns et les autres ont bien apprécié l’initiative de cette campagne. Les différentes avis recueillis à la suite des différentes présentations serviront dans construction du plan d’action du plaidoyer à élaborer.

Une exposition de pesticides, de fertilisant organiques a été organisée dans le cadre de la Campagne conscience AlimenTERRE au Burkina Faso. Des boites usagées de pesticides chimiques ont été aussi exposées pour mieux interpeller les invités sur le phénomène des pesticides chimiques au Burkina Faso. Le lancement de la campagne Conscience AlimenTERRE dans ce pays est le deuxième du genre après la Côte d’Ivoire. Chacun des dix pays du réseau aura son lancement.

Photo de famille des participants au lancement

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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