Inades-Formation renforce les capacités de ses agents sur l’évaluation de la sécurité semencière et la mise en place de banques de semences

photo de famille-web

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Le secrétariat Général d’Inades-Formation a organisé un Atelier inter-BN de renforcement des capacités des équipes des Bureaux nationaux (BN) sur l’évaluation de la sécurité semencière (ESS) et la mise place de banques de semences communautaires. C’était du 3 au 7 juillet 2022 en Côte d’Ivoire.

Dans de nombreux pays africains, il y a peu ou pas de politique et/ou de reconnaissance légale des systèmes semenciers paysans. Les paysans sont ainsi de plus en plus dépendants des semences industrielles, contrôlées par des intérêts commerciaux et souvent inadaptées à l’environnement local. Ils perdent ainsi le contrôle de leurs semences et des connaissances qui y sont associées. Cette situation provoque l’érosion du patrimoine semencier paysan africain et fait planer en permanence le spectre de la famine dans les pays africains.

Pour apporter des réponses à cette situation, certaines organisations de la société civile, notamment USC Canada a développé des approches originales autour de ce qu’il est convenu d’appeler « Méthodologie d’évaluation de la sécurité semencière paysanne».

Cet outil est conçu pour évaluer tous les aspects des systèmes de semences formels et paysans. Il permet une compréhension complète de la sécurité semencière locale, en identifiant à la fois les défis, mais également les opportunités pour améliorer la situation.

Inades-Formation, pour sa part, s’est engagé dans la valorisation des semences paysannes à travers des stratégies appropriées pour la conservation des variétés locales et la préservation des ressources naturelles et leur productivité pour les générations futures.  Il a développé le modèle Entreprenariat semencier paysan (ESP), une solution efficace et adaptée de production et distribution des semences et de promotion de  l’autonomie des paysans sur les semences. Pour bien gérer les semences produites notamment au niveau de leur conservation et restauration, il est de plus en plus nécessaire de développer des banques de semences communautaires.

C’est pourquoi, le Secrétariat général d’Inades-Formation veut donner l’opportunité aux équipes des Bureaux Nationaux (BN) de maîtriser les outils d’évaluation de la sécurité semencière et les contours du développement des banques de semences communautaires.

L’atelier de formation a regroupé 14 participants, représentants les (08) Bureau National (Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo RD, Rwanda, Tchad et Togo), le Secrétariat Général ainsi que des partenaires travaillant sur les questions semencières.

Il s’est déroulé en deux étapes : une étape théorique réalisée à Abidjan et une étape pratique de mise en application de la formation réalisée à Bouaké dans la localité  de Marabadiassa.

Dans son mot d’ouverture, le Secrétaire Général a précisé que l’ESS est un outil qui va nous permettre de confirmer véritablement les besoins des paysans dans le secteur semencier. Il a souligné la nécessité de valoriser cette approche dans les différentes zones d’intervention d’Inades-Formation.

La formation a été assurée par le Secrétaire Général, M. Sena Adessou et M. Alphonse Kouamé, Chargé de projets systèmes alimentaires.

La « sécurité semencière paysanne », c’est lorsque les paysan-nes ont accès, au moment de la plantation, à des semences de bonne qualité, abordables, correspondant à leur choix et aux besoins socio-culturels et qui sont adaptées à leur environnement de production.

Les participants ont donc abordé les modules suivants :  le cadre conceptuel et la méthodologie de l’évaluation de la sécurité semencière et du plan d’action, la conception des méthodes et des outils d’évaluation de la sécurité semencière adaptés aux communautés locales, les méthodes et aux outils d’analyse des données afin de générer des résultats permettant de concevoir des plans d’action pour la sécurité semencière, les méthodes pour développer un plan d’action pour la sécurité semencière, les contours du développement des banques de semences communautaires.

Après trois jours de formation à Abidjan, ils se sont rendus dans la région de Bouaké, dans la localité  de Marabadiassa pour des exercices pratiques. Ils y ont rencontré des coopératives agricoles avec lesquelles ils ont effectué les différents exercices.

L’atelier s’est achevé le 7 juillet et chaque participant a pu retourner dans son pays avec les nouvelles connaissances acquises à partager avec les équipes locales et à mettre à profit dans la construction des plans d’interventions de leur Bureau National (BN).

Participants en salle de formation
Exercice pratique avec les producteurs
Application de la formation reçue avec les producteurs
Photo de famille avec le Sous-Préfet de Marabadiassa
Photo de famille avec des producteurs et productrices rencontrés

 

Communication  Secrétariat Général

 

Voir le reportage vidéo de l’atelier ci dessous.

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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