La journée mondiale de la Terre Nourricière : Une occasion de nous rappeler qu’il faut « Produire Sans Détruire »

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Le 22 avril de chaque année, le monde entier célèbre la journée de la Terre Nourricière. La terre est la ressource de base , essentielle pour l’alimentation , la vie des hommes et des animaux. La terre est un bien commun qu’il faut préserver. La dégradation de la terre a des répercussions sur toute la société : les producteurs et les consommateurs. Aujourd’hui, le problème de crise climatique et alimentaire se pose avec acuité sur le continent africain. Il se traduit notamment par les perturbations de températures, les inondations, la sécheresse, avec comme conséquence, la prolifération de prédateurs dont les insectes ravageurs de plantes, la perte de la biodiversité et de la sécurité alimentaire.

L’exploitation excessive de la terre et l’intensification de l’utilisation des fertilisants et pesticides chimiques détruisent les ressources naturelles de la terre et la rendent incapable de se régénérer. Il se dégager que préserver durablement la terre pour une alimentation saine et durable est un défi majeur.

Relever ce défi demande l’adoption de bonnes pratiques de production agricole et animale. Cela demande également des mesures politiques pour accompagner durablement la prise en compte de ces solutions pratiques capables de préserver et renouveler le potentiel naturel de la terre.

Il est grand temps que les gouvernements africains et les organisations de la société civile, questionnent l’agriculture industrielle et se mobilisent pour l’agroécologie comme le système agricole durable qui donne une bonne vie durable à la terre nourricière. Bien nourrir la terre pour qu’elle nourrisse les plantes et que ces dernières nourrissent les hommes et les animaux. C’est cela qui sous-tend le concept , Produire Sans Détruire.

Cette mobilisation répond à l’appel lancé par le réseau Inades-Formation à travers la campagne dénommée « Conscience AlimenTERRE ». Cette campagne a été lancée le 25 mars 2021 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Elle sera mise en œuvre dans les pays d’intervention du réseau et là où interviennent les plateformes partenaires.

Cette campagne nous rappelle les problèmes des pesticides et fertilisants chimiques par rapport à la dégradation des sols, à la pollution, à la toxicité et à la santé des agriculteurs et des consommateurs. La campagne appelle à la mobilisation citoyenne et à l’adoption de mesures politiques pour promouvoir l’agroécologie comme la solution la plus respectueuse de la nature, la plus écologique, la plus viable économiquement et la plus juste socialement pour lutter contre la crise alimentaire et climatique en Afrique.

La célébration de la journée de la Terre Nourricière, nous rappelle qu’il faut faire de des systèmes alimentaires basés sur l’agroécologie la priorité politique la plus urgente et la plus critique pour l’Afrique en vue de la prochaine COP-26 et celles qui vont venir.

C’est également une occasion idéale pour tous les acteurs mobilisés dans la mise en œuvre de la décennie des nations Unies pour l’Agriculture familiale (DNUAF 2019-2028). A cet, effet, la

célébration de cette journée mérite d’être inscrite dans les plans d’actions nationaux de mise en œuvre des objectifs de cette agenda 2019-2028.

Ainsi, « Produire Sans Détruire » reste un enjeu et un défi. C’est la clé pour une alimentation saine et durable pour toutes et tous.

M. Baridomo Pascal,

Conseiller stratégique en développement des systèmes durables, 

Chargé de plaidoyer au Secrétariat général d’Inades-Formation

Image d’illustration : par Bela Geletneky de Pixabay

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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