Promotion de l’agriculture familiale : les comités régionaux PANAFCI se remettent à la tâche

Partager cet article

Share on facebook
Share on linkedin
Share on twitter
Share on email

[av_textblock size= » font_color= » color= »]


Photo de famille -atelier relance comité régional du Bélier

La PANAFCI, plateforme d’action nationale pour l’agriculture familiale, a lancé son programme de redynamisation de ses comités régionaux en organisant trois (3) ateliers dans les régions du Gbêkê, du Loh-Djiboua, et du Bélier les 24, 26 et 28 avril 2017.

Dans la poursuite de la dynamique de promotion de l’agriculture familiale en Côte d’Ivoire, la PANAFCI, plateforme d’action nationale pour l’agriculture familiale, a décidé de s’investir sur trois (03) axes de travail prioritaires de 2017 à 2019.

Il s’agit de :

  • Promotion de mesures politiques spécifiques favorables à l’agriculture familiale
  • Renforcement des capacités du Comité national Agriculture familiale en matière de plaidoyer
  • Consolidation de la représentativité et de la légitimité de la plateforme nationale agriculture familiale

En réponse au troisième axe de travail, trois ateliers de redynamisation des comités régionaux ont été organisés.

Les régions du Loh-Djiboua, du Gbeke et du Bélier ont ainsi accueillis chacun un atelier de relance des comités régionaux PANAFCI. Ces ateliers qui se sont respectivement tenus le 24 avril 2017 au centre culturel de Divo pour la région du Loh-Djiboua, le 26 mai 2017 au centre Diocésain de Yamoussoukro pour la région du Bélier et le 28 avril 2017 au foyer jeune Viateur de Bouaké pour la région du Gbêkê, avaient pour objectif de reprendre contact et remobiliser les comités régionaux PANAFCI de ces régions.

Les ateliers, présidés par le représentant du chef de zone ANADER pour chaque région, ont permis d’échanger sur les différents points suivants :

  • Présentation et échanges sur le bilan d’activités du comité régional ;
  • Présentation et échanges sur l’évolution de la PANAFCI au niveau national et la campagne AIAF+10 au niveau international
  • Echanges sur les plans d’actions (triennal et annuel) et sur les commissions thématiques (foncier, financement de l’agriculture, semences)
  • Elaboration des grandes lignes de plans de travail des comités régionaux et mode de fonctionnement du comité régional.

Les échanges ont permis de clarifier et d’améliorer les propositions.

Les organisations ont compris que les commissions thématiques sont les lieux de réflexion, d’analyse et de propositions de mesures politiques en faveur de la promotion de l’agriculture familiale.

Les comités régionaux ont quant à eux sollicité des formations pour renforcer les capacités de leurs membres et un appui financier pour continuer la mobilisation des organisations locales.

Une séance collective de propositions d’actions a permis d’identifier  des actions de participation aux activités nationales de la PANAFCI, des actions spécifiques à la région et,  des actions liées au fonctionnement du comité régional PANAFCI.

Atelier relance comité régional du Loh-Djiboua- Intervention d’une participante

Des actions liées au fonctionnement du comité régional PANAFCI

A ce niveau, les comités régionaux ont décidé de la mise en place d’une caisse régionale PANAFCI pour assurer un meilleur fonctionnement du comité régional (frais de déplacement, frais de communication, impression de documents, etc.) qui sera alimentée en fonds propres par une cotisation forfaitaire annuelle de 10 000 FCFA par an par organisation.

Ils ont également décidé d’organiser des réunions tournantes du comité de pilotage régional ainsi que les Assemblées générales desdits comités.

Des activités spécifiques pour chaque région

Au titres des activités spécifiques à la région, chaque région a identifié diverses activités de promotion des vivres locaux et parfois en voie de disparition comme le poulet local, le taro blanc, l’igname jaune, la pistache pour la région du Bélier ; un plaidoyer pour la mise en place d’un fond de garantie régionale pour l’accès des producteurs aux financements, un plaidoyer auprès des autorités locales pour la mise en place d’un magasin central de regroupement et d’achat des vivriers pour favoriser la vente groupée et réduire les tracasseries routières dans la région du Loh-Djiboua, ect.

Une centaine de participants

Notons que les ateliers ont rassemblé en tout 129 participants responsables d’organisations de producteurs et de structures d’appui dont 42 participants venus des 4 départements de la région du Bélier, 31 participants venus des 3 départements de la région du Lôh-Djiboua et 56 participants venus des 4 départements de la région du Gbêkê.

 Rappel du contexte

Pour rappel, il faut dire que depuis 2013, sous l’initiative d’Inades-Formation, les organisations paysannes et celles de la société civile ont mis en place la Plateforme d’Action Nationale pour l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI), en vue d’assurer les préparatifs, la célébration et le suivi de l’AIAF 2014. Un comité national de pilotage a été élu pour coordonner les préparatifs de la célébration ainsi que les relations avec les différents partenaires.

En 2014, dans le cadre de l’AIAF, la PANAFCI a menée des activités de promotion de l’Agriculture Familiale en Côte d’Ivoire. Ces activités ont permis d’une part, de stimuler l’implication des décideurs politiques pour un soutien plus accru et d’autre part, de sensibiliser davantage les acteurs directs à la base à une prise de conscience, plus grande, des enjeux et défis liés à ce secteur. En effet, en termes de stratégies de représentativité et de mobilisation de la base sept (07) comités régionaux ont été mis en place à la suite des ateliers régionaux organisés à Adzopé (Région de La Mé), à Bondoukou (Région du Gontougo), à Bouaflé (Région de La Marahoué), à Divo (Région du Lôh-Djiboua), à Ferkessédougou (Région du Tchologo), Yamoussoukro (District autonome et Région du Bélier), Bouaké (Région du GBEKE).

En octobre 2016, la PANAFCI a organisé une Assemblée Générale élective au cours de laquelle une charte a été adoptée par les organisations présentes. L’Assemblée Générale a permis de renouveler les instances de la PANAFCI, notamment le comité de pilotage, de mettre en place de nouveaux organes et défini par la suite trois axes de travail.

Voir le reportage réalisé par la RTI

[/av_textblock]

Continuez votre lecture...

Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

WhatsApp Image 2023-08-24 at 15.13.12

1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

FondAfrica

Inades-Formation
Au service du Bien Commun

FondAfrica

Inades-Formation vous remercie pour votre soutient  pour ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural.

Votre don sera reversé au destinataire que vous avez choisi.

Suivez-nous en vous abonnant à notre newsletters.

Inades-Formation
Au service du Bien Commun

FondAfrica

1. Qu'est-ce que c'est ?

Le Fonds Africain d’appui au développement rural (FondAfrica) a été porté sur les fonts baptismaux le 23 juillet 1997 à Dar-es-Salaam en Tanzanie, à la suite d’un constat : le développement de l’Afrique ne passera que par son auto-financement.

FondAfrica est un appel à la générosité publique à travers des actions de collecte auprès des personnes physiques et morales.

2. Pourquoi faire un don ?

FondAfrica est un instrument particulier de la stratégie de financement d’Inades-Formation. FondAfrica a formulé sa vision à moyen terme ainsi qu’il suit « Dans 10 ans, et grâce aux revenus issus des fonds collectés par le Fondafrica, Inades-Formation aura porté sa capacité d’autofinancement des services rendus au monde rural africain à 40 % ».

Voulez-vous soutenir Inades-Formation dans ses actions de développement économique et social en faveur du monde rural? Si oui, alors agissez à travers FondAfrica en faisant un don.