Vers une appropriation des réalisations du projet TAPSA par l’administration locale des communes Bugabira et Ntega

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Une visite de suivi des réalisations d’Inades-Formation Burundi dans le cadre du projet « Transition vers une Agroécologie Paysanne au service de la Souveraineté Alimentaire », TAPSA, a été réalisée aux collines Kigoma de Bugabira et Nyemera, Commune NTEGA et Province Kirundo (Nord du Pays) en date du 12 novembre 2021 par le Gouverneur de la province Kirundo accompagné par les administratifs locaux des communes Bugabira et Ntega avec l’équipe d’Inades-Formation Burundi, l’organisatrice de la visite.

Le Gouverneur de Kirundo, M. Albert HATUNGIMANA interpelle les administrateurs, les chefs des zones, les élus collinaires et les services techniques de s’approprier les réalisations d’Inades-Formation Burundi pour les pérenniser. Ces réalisations se trouvent dans les zones tampons des lacs Nagitamo, Mwungere et Gacamirinda. Ces lacs sont protégés sur les 50 m autour d’eux par les arbres, les fossés antiérosifs renforcés par des herbes fixatrices installés sur les collines qui leur surplombent et un canal séparant la zone tampon (bande de 50 m) des lacs des propriétés des tiers. Les exploitants du lac affirment que la production des poissons et la qualité de l’eau des lacs protégés se sont améliorées grâce aux réalisations d’Inades-Formation Burundi.

Le gouverneur de la Province Kirundo interpelle les administratifs locaux à pérenniser les réalisations d’Inades-Formation Burundi

L’objectif de la visite était de se rendre compte des réalisations d’Inades-Formation Burundi capitalisables et qui cadrent avec les priorités du Gouvernement dont le projet « Ewe Burundi urambaye » et le défis de son Excellence le Président de la République « Umunwa wose uronke ico ufungura ; Umufuko wose uronke amafaranga ».

A la colline Kigoma de la commune Bugabira, la visite a porté sur les travaux en cours d’aménagement des fossés antiérosifs sur une longueur linéaire de 80 km. Les travaux de creusement et de plantation des herbes fixatrices sont à 80 %. Rappelons que l’approche adoptée par l’organisation exécuter ce genre de travaux est une approche communautaire bassin versant. Les producteurs groupés dans des Organisations Communautaires de Base « OCB » contribuent à 40% et le projet à 60 %.

Le Gouverneur de la province Kirundo soutient l’approche communautaire-colline adopté par Inades-Formation Burundi car elle facilite l’identification direct et visible des résultats. Il a interpellé d’autres intervenant à faire pareil. Il recommande à l’agronome communale à coordonner les intervenants afin d’éviter les chevauchements et la récupération des résultats de l’autre. Si Inades-Formation Burundi travaille déjà avec un groupe cible donné, un autre intervenant qui pilote des activités presque similaires doit choisir son propre groupe cible.

Une vue de loin d’un bassin versant de la colline Kigoma en cours d’aménagement par Inades-Formation Burundi

Au bas fond de la même colline Kigoma ; le lac Nagitamo a été également visité. La zone tampon de 50 m est protégé par des arbres umurera et du grevillea plantés et entretenus par la communauté encadrée par Inades-Formation Burundi dans le cadre de ses projets. L’autorité provinciale sur terrain est satisfaite de la manière dont le lac est protégé et apprécie le travail réalisé par Inades-Formation Burundi en étroite collaboration avec l’administration locale, les agents de sécurité, les services techniques et la communauté riveraine accompagnée.

Echanges des participants sur les actions réalisées par Inades-Formation Burundi en vue de protéger le lac Nagitam

La gestion du lac est assurée par deux coopératives des pêcheurs et l’administration locale. Quand on constate une diminution des poissons, une pause est observée et le lac est fermé pendant 2 semaines pour favoriser la reconstitution du stock de poissons à pêcher. Il a été constaté que la zone tampon du lac Nagitamo est respectée et l’usage général des outils de pêche approprié est de rigueur. Les cas isolés des pêcheurs en usage des filets inappropriés sont dénoncés et traduits en justice. Le Gouverneur de Kirundo affirme qu’il n’aménagera aucun effort pour décourager de tels abus. Qui conque ne respecte pas l’environnement conformément à la loi en vigueur au Burundi, sera sévèrement puni, a-t-il ajouté. Il a promis de doter les pêcheurs d’une pirogue munie d’un moteur afin d’améliorer l’activité de pêche et l’état sécuritaire sur le lac Nagitamo. Cela est d’autant plus important que les pêcheurs utilisent actuellement de petites pirogues artisanales fabriquées sur place avec des capacités très limitées.

Discussion sur les limites de la pêche artisanale pratiquée par la population riveraine du lac Nagitam

La même visite a été réalisée à la colline Nyemera de la commune Ntega sur le lac Mwungere. Les administratifs locaux et les membres des OCB accompagnés ont chaleureusement accueillie l’autorité provinciale. Le représentant des OCB sur les collines Nyemera et Mariza a résumé les réalisations de protection du lac depuis la zone tampon aux collines qui le surplombent par l’appui d’Inades-Formation Burundi à travers le projet TAPSA. Le creusement en cours des fossés antiérosifs sera achevé au cours de la prochaine petite saison sèche. Il est prévu une longueur linéaire de 50 km et la plantation des herbes fixatrices.

(…)

Echanges et appréciation des réalisations de protection des lacs par les OCB

Le gouverneur a également apprécié la manière dont le lac est protégé et il a interpellé la population des deux collines et les administratifs à s’approprier les résultats pour leur pérennisation. Il leur recommande de continuer le curage des fossés antiérosifs et le regarnissage des herbes fixatrices ainsi que la plantation des arbres autour des lacs pour combler les espaces vides.

Inades-Formation Burundi devrait capitaliser les résultats réalisés en matière de protection des lacs et leurs bassins versants pour informer les partenaires intéressés à nouer la collaboration. Le gouverneur demande à Inades-Formation Burundi de protéger également le lac Narungazi qui occupe la même zone humide que le lac Mwungere.

L’initiative d’Inades-Formation de construire le hangar de la coopérative de Kigoma pour le stockage de la production dans le cadre du projet TAPSA a été reconnue par le gouverneur. Il interpelle les leaders de la coopérative d’élaborer des projets pour la recherche de financement pour l’autopromotion. Vu ses réalisations, il a promis de mettre la coopérative de Kigoma sur la liste des coopératives de la province qui doivent bénéficier des financements. La coopérative doit présenter un plan d’affaire vendable.

Le hangar de la coopérative de Kigoma pour le stockage de la production

 

Comme perspective, le gouverneur envisage mobiliser les partenaires à aménager des sites touristiques sur les lacs protégés. Pour augmenter la visibilité et éviter la récupération des résultats d’Inades-Formation Burundi, le gouverneur accorde son autorisation d’installation d’une pancarte qui indique la zone protégée, les activités réalisées et toute information jugée nécessaire. La commune en collaboration avec les habitants de la colline concernée doit aménager une route qui mène au lac pour plus d’accessibilité et aménager une place en amont du lac pour faire la lessive afin de limiter la pollution de l’eau du lac.

Pérennisons les résultats de nos projets en collaboration avec l’administration locale!!!

Service Communication Inades-Formation Burundi

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

3. Objectif général

Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers la promotion à grande échelle des expériences locales et des mesures politiques concertées relatives aux mécanismes d’adaptation, d’atténuation et de résilience des populations vulnérables, surtout les populations rurales en Afrique subsaharienne.

4. Objectifs spécifiques

  • Mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique
  • Soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés

5. Période de réalisation : Juin 2022 à novembre 2024

6. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Le projet est réalisé dans 11 pays : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tchad et Togo.

7. Partenaire financier

Agence Basque de Coopération et de Développement (ABCD)

9. Partenaires de mise en oeuvre

17 organisations de développement local, porteuses de projets qui dupliqueront dans les bonnes expériences capitalisées dans la phase 1 du projet. Elles ont été sélectionnées sur la base des critères d’évaluation d’efficacité, efficience, pertinence, durabilité et équité basée sur le genre, suite à un appel à projet lancé par Inades-Formation.

Liste des organisations et leurs projets

Pays

Organisation

Titre du projet

1

Burkina Faso

UGF-CDN

Renforcement de la résilience des femmes au changement climatique par la promotion des pratiques agroécologiques. Cas de la ferme agroécologique des femmes de l’Union des Groupements Féminins Ce Dwane Nyee (UGF/CDN), province du Sanguie Région du Centre Ouest Burkina Faso

2

Burkina Faso

Inades-Formation Burkina

Renforcement de l’écocitoyenneté par l’éducation environnementale des élèves de la commune de Arbollé dans la région du nord du Burkina Faso

3

Burundi

Inades-Formation Burundi

Promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour faire face au changement climatique

4

Cameroun

FAP NGO CAMEROON

Promotion of Community Initiatives to Protect Common Interest Resources in Cameroon

5

Côte d’Ivoire

CDD-CI

Un élève, un arbre pour lutter contre l’érosion côtière et la disparition des mangroves

6

RD Congo

UWAKI Nord-Kivu

Projet d’appui à la valorisation des semences paysannes dans les unions de Luofu, Kipese et Lubero en territoire de Lubero au Nord-Kivu / RDC. Inspiré de l’expérience de l’Union des groupements Naam de Koumbri au Burkina Faso

7

RD Congo

ACOSYF

L’éducation environnementale à la base pour répondre aux problèmes du changement climatique dans la Chefferie de Kaziba en RD Congo

8

Kenya

Inades-Formation Kenya

The scaling up of experiences developed by communities and the dynamics of school-based re-afforestation initiatives to address climate change in Kenya

9

Rwanda

RECOR Rwanda

Affordable solar pumps for small-scale irrigation, a revolutionary technology to help farmers increase their resilience capacity to climate change issues in Rwanda

10

Rwanda

Inades-Formation Rwanda

Démultiplication de la pratique de greffage des arbres fruitiers pour l’augmentation de la résilience au changement climatique des agriculteurs du district Bugesera

11

Sénégal

7A MAA REWEE

Projet de promotion de la conservation de l’agro-biodiversité par le renforcement des capacités et la documentation des variétés de semences locales au Sénégal

12

Tanzanie

Inades-Formation Tanzanie

Promotion of community seed banks for the conservation of agro-biodiversity through capacity building and documentation of local seed varieties in Kondoa and Chemba Districts of Dodoma Region, Tanzania”

13

Tchad

Inades-Formation Tchad

Promotion de banques de semences, Démultiplier l’Expériences de Seeds Savers Network /Kenya

14

Tchad

ATASANPE Tchad

Démultiplier le projet « Un élève, un arbre » développé par ACOSYF RD Congo

15

Togo

APAD International Togo

La gouvernance des espaces protégés : Cas des flancs de montagne à Agou au Togo

16

Togo

Inades-Formation Togo

Systèmes d’exploitation familiale intégrée continue et compétitive pour une résilience paysanne face au changement climatique dans la commune de Tchamba 2

17

Togo

JVE Togo

Gouvernance des systèmes semenciers locaux auprès des coopératives de femmes de la forêt classée d’Assimé pour la résilience climatique

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

3. Contexte

Les changements climatiques menacent de faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’augmenter le risque de stress hydrique, avec de plus en plus de régions qui devraient voir plus de 10 % de leur population en pénurie d’eau, et d’augmenter la recrudescence des maladies associées à l’air et à l’eau parmi les populations sensibles (Contributions Déterminées au niveau National, CDN-COTE D’IVOIRE, mars 2022). Selon la Banque Mondiale, d’ici 2050, la Côte d’Ivoire sera confrontée à une augmentation de la température de deux degrés Celsius en moyenne, à une plus grande variabilité pluviométrique et une élévation du niveau de la mer de 30 cm le long du littoral (Banque Mondiale, 2018a).

Ces changements climatiques affectent tous les secteurs de développement. Cependant, les différences entre les hommes et les femmes dans leurs rapports avec leur environnement, les différences dans la composition des secteurs économiques et l’accès inégal aux ressources et aux prises de décision amplifieront les impacts des changements climatiques sur certaines catégories de population dont les femmes.

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est donc une réponse à cette réalité.

4. Objectif général

Renforcer l’adaptation aux changements climatiques des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans les régions côtières et insulaires écologiquement sensibles en Côte d’Ivoire.

5. Objectifs spécifiques

  • Accroitre l’influence des femmes rurales et autochtones et des jeunes dans le plaidoyer politique sur le climat et dans la gouvernance des écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables aux changements climatiques.
  • Accroitre l’adoption de solutions basées sur la nature telles que l’agroécologie, la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité, pour l’adaptation aux changements climatiques, par les femmes rurales et autochtones et les jeunes.
  • Renforcer la résilience climatique des femmes rurales et autochtones et des jeunes par l’autonomisation économique et la diversification énergétique.

6. Période de réalisation : 2023 - 2026

7. Public cible / bénéficiares: Jeunes 41 % & Femmes rurales et autochtones 59 %

8. Zone de réalisation / d'intervention du projet

Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou.

9. Actions du projets

·       Diagnostic les obstacles et facteurs facilitant la participation active des groupes cibles dans les instances de décision de la gestion de biodiversité et du climat ;

·       Diagnostics participatifs réalisés par les instances locales sur la vulnérabilité climatique des écosystèmes et identification de mesures et stratégies d’adaptation sensibles au genre ;

·       Formations des femmes rurales et autochtones et les jeunes pour renforcer et maintenir leur participation dans les instances de décision ;

·       Formations des bénéficiaires sur les politiques climatiques et de conservation de la biodiversité ;

·       Formations des communautés participantes en développement des affaires, chaines de valeurs inclusives, gestion de coopérative, et mise en marché direct réalisées

·       Ateliers villageois de sensibilisation et de formation sur les mesures d’atténuation et d’adaptation favorisant la biodiversité et sensibles au genre réalisés dans les communautés participantes.

·       Plans de gestion et d’aménagement des écosystèmes conçus et mis en œuvre dans les communautés participantes.

·       Appui technique et financier aux communautés participantes pour la réalisation de pratiques agro écologiques résilientes au climat (micro-élevage, agroforesterie, maraichage, apiculture et ostréiculture) ; pour renforcer l’accès à l’eau productive, aux intrants et équipements agricoles ; pour l’installation de pépinières et reboisement des écosystèmes côtiers

·       Équipements solaires et éco énergétiques pour la production, la transformation et la conservation des aliments et formations sur l’utilisation et l’entretien des équipements

·       Mise en réseau des femmes et jeunes et plaidoyer

 

·       Appuis et renforcement des systèmes d’épargne et de crédit fournis aux groupements de femmes.

10. Partenaires techniques et financiers

Projet financé par Affaire Mondiale Canada et mis en œuvre par INTERPARES, SUCO et leurs partenaires dont Inades-Formation – Secrétariat Général pour la Cote d’Ivoire.

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