Le Comité National de promotion de l’Agriculture Familiale au Burkina Faso engagé pour l’amélioration des conditions d’exercice de l’agriculture familiale au Burkina Faso

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Le Comité National de promotion de l’Agriculture Familiale au Burkina Faso (CNAF Burkina) créé en 2015 est une organisation née du Comité National pour la Célébration de l’Année Internationale de l’Agriculture Familiale (AIAF 2014) au Burkina Faso. Il est composé de 50 organisations membres ou sympathisantes dont des organisations paysannes, des associations de développement et des ONG. Cette structure est engagée depuis 2017 dans la mise en œuvre du « projet d’amélioration des conditions d’exercice de l’agriculture familiale au Burkina Faso« . Le projet  bénéficie du financement du Forum Rural Mondial et est prévu pour prendre fin en Octobre 2018.

 

Dans une exploitation familiale au Burkina Faso

Les statuts de l’exploitant et de l’exploitation agricole familiale sont reconnus par la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale halieutique et faunique (LOASPHF) votée au Burkina en 2015. Cette loi est censée permettre d’assurer le respect des droits humains et l’équité sociale dans le secteur agricole. Malheureusement, elle n’a pas été suivie de texte d‘application.

Par ailleurs, en 2015, le gouvernement a entamé l’élaboration de la deuxième phase du programme national du secteur rural (PNSR II). Cela constitue une opportunité pour les paysans pour obtenir la prise en compte de leurs préoccupations.

Le projet, présentement mis en œuvre par le CNAF Burkina, vise de ce fait, à contribuer à la promotion de l’agriculture familiale à travers la mise en œuvre de la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale halieutique et faunique au Burkina Faso et aussi à la mise en œuvre de la seconde phase du Programme National du Secteur Rural.

De façon concrète, le CNAF est appelé dans le cadre dudit projet à contribuer à l’adoption d’un décret d’application relatif au statut juridique de l’exploitation et de l’exploitant agricole tel que défini par la LOASPHF. Il devra aussi défendre les intérêts des exploitants agricoles familiaux lors de l’élaboration et la mise œuvre de la 2ème phase du programme national du secteur rural. Il est attendu aussi du CNAF la capitalisation de la participation des organisations paysannes et des organisations de la société civile à l’élaboration des politiques agricoles.

Pour que les attentes et préoccupations des exploitants agricoles familiaux soient réellement prises en compte dans la phase II du PNSR, le CNAF Burkina a initié plusieurs activités lors de la formulation de ce Programme. Il s’agit notamment de :

  • la transmission au gouvernement d’un mémorandum des organisations professionnelles agricoles sous forme de note contributive à l’élaboration du PNSR II;
  • la tenue des ateliers régionaux de préparation des Organisations Professionnelles Agricoles (OPA) dans le cadre de la formulation des PNSR régionaux;
  • la tenue d’un atelier de restitution des conclusions de l’atelier régional de renforcement de la dynamique d’implication des OPA au processus de formulation des Programmes Nationaux d’Investissement Agricole pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN);
  • la tenue d’un atelier national d’examen du document provisoire du PNSR II;
  • l’appui des OPA et OSC à la participation aux consultations régionales et à l’atelier national de validation du PNSRII.

Les activités conduites dans le cadre de l’adoption d’un décret d’application relatif au statut juridique de l’exploitation et de l’exploitant agricole ont porté sur la revue des textes d’application de la LOASPHF qui a permis le toilettage de 7 décrets d’application.

En perspective,  le CNAF, prévoit de former les leaders d’OPA sur le suivi des politiques publiques en occurrence le PNSRII. A cet effet, le document du PNSRII sera simplifié, multiplié et diffusé auprès des acteurs à la base pour une meilleure connaissance du contenu et la facilitation du suivi. Les expériences du CNAF en matière d’influence des politiques agricoles seront capitalisées et diffusées.

Une rencontre d’échange entre le bureau de coordination du CNAF – Burkina Faso et lune délégation du Forum Rural Mondial

Le CNAF se prépare également pour l’organisation d’un atelier d’élaboration de messages clés de plaidoyer à l’endroit des décideurs. Des audiences sont prévues avec les autorités ministérielles en charge du secteur rural pour l’introduction du décret d’application de la LOASPHF en conseil des ministres. Il y aura aussi des démarches au niveau de l’Assemblée Nationale pour l’adoption des décrets d’application de ladite loi.

Des réflexions seront engagées sur le statut de l’exploitation  et de l’exploitant agricole. Un atelier national de réflexion sera organisé à cet effet et un document de positionnement du CNAF sera produit.  Pour permettre à un large public d’être mieux éclairé sur la question du statut de l’exploitation et de l’exploitant agricole, des débats télévisés seront également organisés.

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Projet ABCD2

Projet ABCD-Un élève un arbre COP28

1. Titre du projet

Accompagnement de la mise à l’échelle des expériences développées par les communautés et des dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques en réponse au problème du changement climatique en Afrique subsaharienne (dit projet ABCD 2)

2. Resumé

Le projet de mise à l’échelle des expériences communautaires et dynamiques de suivi citoyen des politiques publiques face au changement climatique en Afrique subsaharienne est la continuation d’un premier projet de capitalisation desdites expériences.

En effet, en 2022, sur financement de l’Agence Basque de Coopération au Développement (ABCD), Inades-Formation a mené le projet « Etude-capitalisation des bonnes pratiques face aux défis du changement climatique et gouvernance locale en Afrique subsaharienne », qui a permis de capitaliser 50 expériences dont 31 expériences d’adaptation au changement climatique et 19 expériences de gouvernance dans 11 pays en Afrique sub-saharienne.

Sur la base des acquis de ce projet pilote, quelques réalités vivantes sur les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique ont pu être décelées et capitalisées. Elles ont été développées par une diversité d’acteurs dont des services publics spécialisés sur la gestion de l’environnement et du changement climatique, les organisations de la société civile et les organisations paysannes.

Dans le cadre de cette deuxième phase du projet dont la durée est de 30 mois (2022-2024), l’idée est de (i) mettre à l’échelle ces bonnes expériences développées par les communautés dans les pays Africains, en matière d’adaptation, atténuation et résilience face au changement climatique et de (ii) soutenir les dynamiques de suivi citoyen des cadres politiques et réglementaires associés.

Projet ACF-AO

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1. Titre du projet

Projet action climatique féministe – Afrique de l’ouest ACF-AO

2. Resumé

Le Projet « Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre en Côte d’Ivoire pour contribuer efficacement à la résilience et à lutte contre les effets du changement climatique par les communautés côtières et insulaires écologiquement sensibles avec un accent particulier sur les femmes rurales et le jeunes. 

Il renforcera les capacités des communautés, des femmes et des jeunes en particulier, pour la mise en œuvre de stratégies de protection de la biodiversité et d’écosystèmes notamment par l’adoption de pratiques agroécologiques, la diversification énergétique et des plaidoyers. Il permettra de renforcer la participation des femmes rurales et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et l’action climatique.

Financé par Affaires mondiales Canada | Global Affairs Canada, le projet ACF AO se déroule en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo.

Il est piloté en Côte d’Ivoire par SUCO et Inades-Formation – Secrétariat Général.

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